Blé Guirao (Udpci) :“La campagne coûte cher !”
«C’est une question d’organisation. La campagne coûte cher ! Tous les candidats ne sont pas financés et même le financement des partis politiques n’est pas encore effectif. Et donc, chaque parti politique s’organise pour intéresser les militants et sympathisants à financer la campagne. Ce sont des choses qui se font dans les grands pays. En France, par exemple, Nicolas Sarkosy a sollicité le financement de Bolloré et après son élection, il l’a remercié. Le temps des présidents-mécènes est révolu».
Anne-Ouloto (Rdr) :“Les militants veulent s’approprier la campagne”
«On fait la politique avec de l’argent. Ce n’est pas que l’argent soit une denrée rare. Mais, tous les responsables politiques et les collaborateurs des différents candidats veulent apporter leur contribution. Au Rdr (Rassemblement des républicains, ndlr), nous avons organisé une collecte de fonds parce que les militants veulent s’approprier la campagne du président et tous les responsables politiques veulent y contribuer, en apportant du leur !».
Jacqueline Oble (Candidate indépendante) :“Les élections coûtent cher”
«C’est vrai que les élections coûtent cher, surtout en Afrique ! Pour nos concitoyens, quand vous êtes candidat, c’est que vous avez beaucoup d’argent. Il faut absolument trouver l’argent quelque part ! Et donc quand on regarde un peu ce qui se passe à l’extérieur, notamment l’élection de Barack Obama. Ce sont ses concitoyens qui lui ont permis de faire sa campagne, on se dit pourquoi ne pas le faire chez nous ? Avec cette longue précampagne, il ne faudrait pas que tout le monde soit essoufflé. Chacun essaie de voir comment avoir les moyens de financer sa campagne».
Daouda Zié Coulibaly (Pdci-Rda): “L’argent est une denrée rare”
«Bien sûr que l’argent est une denrée rare. Ce n’est pas l’époque d’Houphouet-Boigny, avec la belle Côte d’Ivoire. Le régime du Fpi (Front populaire ivoirien, ndlr), dans sa mauvaise gestion, a entraîné la pauvreté des Ivoiriens. Mais nous pensons, qu’aujourd’hui, il faut faire la promotion de la politique-entreprise pour que nos militants ne soient plus des assistés, mais des militants qui assistent les candidats ».
Marie-Odette Lorougnon (Fpi) :“C’est un acte symbolique”
«Ce n’est pas que l’argent est devenu une denrée rare ! On ne peut pas faire de campagne sans argent. Mais, la contribution des militants est volontaire. On ne peut pas les obliger ! C’est un acte symbolique. Le militant, voyant la vision du candidat (Laurent Gbagbo) qu’il a adoptée, pense qu’il faut l’aider. Le président de la République, en parlant de campagne militante, veut dire que nous devons être plus proches des populations et de nos militants ! Parce qu’il n’y a pas que l’argent dans la campagne. Il y a aussi le comportement du leader sur le terrain».
Propos recueillis par MAE
«C’est une question d’organisation. La campagne coûte cher ! Tous les candidats ne sont pas financés et même le financement des partis politiques n’est pas encore effectif. Et donc, chaque parti politique s’organise pour intéresser les militants et sympathisants à financer la campagne. Ce sont des choses qui se font dans les grands pays. En France, par exemple, Nicolas Sarkosy a sollicité le financement de Bolloré et après son élection, il l’a remercié. Le temps des présidents-mécènes est révolu».
Anne-Ouloto (Rdr) :“Les militants veulent s’approprier la campagne”
«On fait la politique avec de l’argent. Ce n’est pas que l’argent soit une denrée rare. Mais, tous les responsables politiques et les collaborateurs des différents candidats veulent apporter leur contribution. Au Rdr (Rassemblement des républicains, ndlr), nous avons organisé une collecte de fonds parce que les militants veulent s’approprier la campagne du président et tous les responsables politiques veulent y contribuer, en apportant du leur !».
Jacqueline Oble (Candidate indépendante) :“Les élections coûtent cher”
«C’est vrai que les élections coûtent cher, surtout en Afrique ! Pour nos concitoyens, quand vous êtes candidat, c’est que vous avez beaucoup d’argent. Il faut absolument trouver l’argent quelque part ! Et donc quand on regarde un peu ce qui se passe à l’extérieur, notamment l’élection de Barack Obama. Ce sont ses concitoyens qui lui ont permis de faire sa campagne, on se dit pourquoi ne pas le faire chez nous ? Avec cette longue précampagne, il ne faudrait pas que tout le monde soit essoufflé. Chacun essaie de voir comment avoir les moyens de financer sa campagne».
Daouda Zié Coulibaly (Pdci-Rda): “L’argent est une denrée rare”
«Bien sûr que l’argent est une denrée rare. Ce n’est pas l’époque d’Houphouet-Boigny, avec la belle Côte d’Ivoire. Le régime du Fpi (Front populaire ivoirien, ndlr), dans sa mauvaise gestion, a entraîné la pauvreté des Ivoiriens. Mais nous pensons, qu’aujourd’hui, il faut faire la promotion de la politique-entreprise pour que nos militants ne soient plus des assistés, mais des militants qui assistent les candidats ».
Marie-Odette Lorougnon (Fpi) :“C’est un acte symbolique”
«Ce n’est pas que l’argent est devenu une denrée rare ! On ne peut pas faire de campagne sans argent. Mais, la contribution des militants est volontaire. On ne peut pas les obliger ! C’est un acte symbolique. Le militant, voyant la vision du candidat (Laurent Gbagbo) qu’il a adoptée, pense qu’il faut l’aider. Le président de la République, en parlant de campagne militante, veut dire que nous devons être plus proches des populations et de nos militants ! Parce qu’il n’y a pas que l’argent dans la campagne. Il y a aussi le comportement du leader sur le terrain».
Propos recueillis par MAE
