Le silence savamment entretenu autour du deal entre le n° 1 ivoirien et l’Elysée est train de livrer ses secrets. Le candidat Laurent Gbagbo, auteur des discours nationalistes sur lesquels il a bâti sa réputation durant son règne de dix ans, a mené un lobbying nocturne auprès de Paris pour la caution et le soutien de sa candidature. Et ce n’est pas la déclaration politiquement juste du secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant en visite en Côte d’Ivoire qui remettrait en cause ce qui est ficelé.
Le peuple ivoirien s’est laissé emballer par les propos anti-impérialistes distillés à tout bout de champ par la mouvance présidentielle. Comme un opium, la masse a avalé sans aucune retenue la couleuvre. Résultat, la naissance d’un élan patriotique nourri à la sève de la haine et du sentiment anti-français. La période électorale fut propice pour Gbagbo et son camp de s’appuyer sur ce nationalisme pour la présidentielle. Nombre de slogans nés du laboratoire de la mouvance présidentielle ont été ventilés. Le dernier né et le plus spectaculaire est certainement celui-ci ‘’l’élection entre le candidat des Ivoiriens et ceux de l’Occident’’. Un slogan qui continue d’être chanté aux rassemblements des partisans de Gbagbo. Malheureusement, les Ivoiriens, du moins, les plus naïfs continuent de se laisser convaincre. Et pourtant, l’inventaire des différents candidats en lice pour l’élection présidentielle du 31 octobre révèle que le candidat qui bénéficierait plus du soutien de L’Elysée est bien, Laurent Gbagbo de la mouvance présidentielle. Plusieurs indices convainquent les observateurs sur ce soutien extérieur de Gbagbo. Pour la campagne, le trio favori du scrutin présidentiel s’est offert les services des agences de communication pour soigner l’image de chacun. Mais, contrairement à ses proches concurrents, Dramane Ouattara et Bédié qui ont sollicité respectivement l’International Africain Voodoo et le groupe Américain McCann Erickson, le candidat Laurent Gbagbo s’est attaché les services de l’agence RSCG Worlwide, proche de Stéphane Fouks, patron du groupe Havas, une succursale du groupe Bolloré. Monsieur Fouks, le sorcier communicant de la campagne de Gbagbo n’est pas un inconnu à l’Elysée. Il fait partie des golden boys qui ont géré la communication de Nicolas Sarkozy lors des élections françaises. D’ailleurs, le président Laurent Gbagbo est le seul des postulants à la présidentielle à adosser sa candidature à une multinationale française. Il va à n’en point douter que le candidat président sortant est le choix de la France.
Comment il a négocié le soutien de sa candidature à l’Elysée
Le choix de Fouks n’est pas fortuit. L’employé du groupe Bolloré aurait été recommandé. Il n’en pouvait être autrement, puisque son groupe a bénéficié de tous les contrats juteux du Port Autonome d’Abidjan et San Pedro grâce à l’homme fort d’Abidjan. Une offre qui loin des regards et des discours populistes ont réussi à mettre en pôle position la candidature de Gbagbo à l’Elysée. Le groupe Bolloré dit- on, fait partie des multinationales baptisées ‘’les piliers de l’Elysée’’.
Près de 2 milliards pour gérer la campagne
Stéphane Fouks est épaulé dans sa mission par un autre Français Emmanuel Rivière, spécialiste en stratégie et en sondage. C’est ce dernier qui aurait piloté ces sondages fantaisistes produits par la structure française Tns Sofres qui bombardent chaque mois, le candidat Gbagbo favori. Plus de 2 millions d’euro soit près de 2 milliards de FCFA, vont être mobilisés pour cette opération. Les magiciens français ont pour interlocuteurs, la seconde épouse de leur client, Nady Bamba, fondatrice de l’agence Cyclone. Elle est épaulée dans sa tâche par la Sénégalo-ivoirienne, Leila N’diaye, la fille de l’ex-patron de la Bad, Babacar N’diaye, Alain Toussaint et Stéphane Kipré, le beau-fils du président candidat.
JN
Le peuple ivoirien s’est laissé emballer par les propos anti-impérialistes distillés à tout bout de champ par la mouvance présidentielle. Comme un opium, la masse a avalé sans aucune retenue la couleuvre. Résultat, la naissance d’un élan patriotique nourri à la sève de la haine et du sentiment anti-français. La période électorale fut propice pour Gbagbo et son camp de s’appuyer sur ce nationalisme pour la présidentielle. Nombre de slogans nés du laboratoire de la mouvance présidentielle ont été ventilés. Le dernier né et le plus spectaculaire est certainement celui-ci ‘’l’élection entre le candidat des Ivoiriens et ceux de l’Occident’’. Un slogan qui continue d’être chanté aux rassemblements des partisans de Gbagbo. Malheureusement, les Ivoiriens, du moins, les plus naïfs continuent de se laisser convaincre. Et pourtant, l’inventaire des différents candidats en lice pour l’élection présidentielle du 31 octobre révèle que le candidat qui bénéficierait plus du soutien de L’Elysée est bien, Laurent Gbagbo de la mouvance présidentielle. Plusieurs indices convainquent les observateurs sur ce soutien extérieur de Gbagbo. Pour la campagne, le trio favori du scrutin présidentiel s’est offert les services des agences de communication pour soigner l’image de chacun. Mais, contrairement à ses proches concurrents, Dramane Ouattara et Bédié qui ont sollicité respectivement l’International Africain Voodoo et le groupe Américain McCann Erickson, le candidat Laurent Gbagbo s’est attaché les services de l’agence RSCG Worlwide, proche de Stéphane Fouks, patron du groupe Havas, une succursale du groupe Bolloré. Monsieur Fouks, le sorcier communicant de la campagne de Gbagbo n’est pas un inconnu à l’Elysée. Il fait partie des golden boys qui ont géré la communication de Nicolas Sarkozy lors des élections françaises. D’ailleurs, le président Laurent Gbagbo est le seul des postulants à la présidentielle à adosser sa candidature à une multinationale française. Il va à n’en point douter que le candidat président sortant est le choix de la France.
Comment il a négocié le soutien de sa candidature à l’Elysée
Le choix de Fouks n’est pas fortuit. L’employé du groupe Bolloré aurait été recommandé. Il n’en pouvait être autrement, puisque son groupe a bénéficié de tous les contrats juteux du Port Autonome d’Abidjan et San Pedro grâce à l’homme fort d’Abidjan. Une offre qui loin des regards et des discours populistes ont réussi à mettre en pôle position la candidature de Gbagbo à l’Elysée. Le groupe Bolloré dit- on, fait partie des multinationales baptisées ‘’les piliers de l’Elysée’’.
Près de 2 milliards pour gérer la campagne
Stéphane Fouks est épaulé dans sa mission par un autre Français Emmanuel Rivière, spécialiste en stratégie et en sondage. C’est ce dernier qui aurait piloté ces sondages fantaisistes produits par la structure française Tns Sofres qui bombardent chaque mois, le candidat Gbagbo favori. Plus de 2 millions d’euro soit près de 2 milliards de FCFA, vont être mobilisés pour cette opération. Les magiciens français ont pour interlocuteurs, la seconde épouse de leur client, Nady Bamba, fondatrice de l’agence Cyclone. Elle est épaulée dans sa tâche par la Sénégalo-ivoirienne, Leila N’diaye, la fille de l’ex-patron de la Bad, Babacar N’diaye, Alain Toussaint et Stéphane Kipré, le beau-fils du président candidat.
JN