«… Les radios doivent contribuer à l’avènement de la cité démocratique. Elles ne doivent pas compter uniquement sur leur capacité de nuisance supposée pour se faire une place dans le jeu social… ». Ainsi s’exprimait hier à Yamoussoukro le ministre de la communication, M. Ibrahim Sy Savané.
Il s’adressait aux concessionnaires des radios privées non commerciales à la faveur du séminaire organisé à leur intention par le bureau de l’information publique (Pio) de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Thème de cette session de formation: « Le rôle des radios privées non commerciales en période électorale ».
Bien que leur reconnaissant un rôle important, le premier responsable du département de la communication a fait comprendre aux promoteurs des radios privées que l’Etat n’est pas en mesure d’assurer un financement pour chacune d’elles. C’est pourquoi, il a invité les concessionnaires à faire preuve d’innovation et de créativité afin de « ne pas tomber dans le piège » de certains journaux de la place qui, selon lui, sont abonnés à la mendicité.
Aussi en cette période électorale sensible, le ministre Ibrahim Sy Savané estime-t-il que les radios privées non commerciales devraient avoir «… la volonté commune de s’engager pour la paix, de contribuer à créer un climat certes vivant, mais apaisé ». Car, a-t-il rappelé, c’est dans la tête et les esprits que se conçoivent certaines stratégies fatales qui aboutissent au triste exemple rwandais (NDLR : allusion à Radio mille collines). D’où l’appel du ministre à l’endroit des concessionnaires des radios privées non commerciales pour qu’ils engagent leurs ressources intellectuelles, culturelles et même spirituelles en faveur de la sortie de crise et d’une paix durable pour la Côte d’Ivoire.
Avec le ministre, M. Abou Moussa, représentant adjoint principal du secrétaire général des Nations Unies, a expliqué aux concessionnaires, que leur contribution est grandement sollicitée « afin de maintenir les radios dans leur rôle de mobilisation citoyenne, d’éducation civique de l’électorat, de lieu d’expression des couches marginalisées et d’amplificateur des voix des communautés… ».
Pour le diplomate onusien, le travail des medias est aussi important que les efforts déployés aux plans politique, électoral, diplomatique et militaire pour aider à la restauration d’une paix définitive en Côte d’Ivoire. « Aucun processus de paix ne peut réussir sans un accompagnement conséquent de l’information », a-t-il souligné.
Plusieurs communications ont meublé cette journée d’échanges entre les concessionnaires d’une part et les professionnels des medias. On note entre autres les thèmes : « Promotion par les concessionnaires du rôle citoyen des radios privées non commerciales avant, pendant et après les élections » développé par Mme Kakou Lou Brigitte Obrou, représentante de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci), ou encore : « Les modalités s’appliquant aux radios privées non commerciales en période de précampagne et campagne électorale » et « L’URPCI face aux défis d’un environnement électoral apaisé » respectivement traités par MM. Franck Anderson Kouassi président du conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca) et Karamoko Bamba, président de l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (URPCI).
Coulibaly Souleymane
Agence Yamoussoukro
Il s’adressait aux concessionnaires des radios privées non commerciales à la faveur du séminaire organisé à leur intention par le bureau de l’information publique (Pio) de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Thème de cette session de formation: « Le rôle des radios privées non commerciales en période électorale ».
Bien que leur reconnaissant un rôle important, le premier responsable du département de la communication a fait comprendre aux promoteurs des radios privées que l’Etat n’est pas en mesure d’assurer un financement pour chacune d’elles. C’est pourquoi, il a invité les concessionnaires à faire preuve d’innovation et de créativité afin de « ne pas tomber dans le piège » de certains journaux de la place qui, selon lui, sont abonnés à la mendicité.
Aussi en cette période électorale sensible, le ministre Ibrahim Sy Savané estime-t-il que les radios privées non commerciales devraient avoir «… la volonté commune de s’engager pour la paix, de contribuer à créer un climat certes vivant, mais apaisé ». Car, a-t-il rappelé, c’est dans la tête et les esprits que se conçoivent certaines stratégies fatales qui aboutissent au triste exemple rwandais (NDLR : allusion à Radio mille collines). D’où l’appel du ministre à l’endroit des concessionnaires des radios privées non commerciales pour qu’ils engagent leurs ressources intellectuelles, culturelles et même spirituelles en faveur de la sortie de crise et d’une paix durable pour la Côte d’Ivoire.
Avec le ministre, M. Abou Moussa, représentant adjoint principal du secrétaire général des Nations Unies, a expliqué aux concessionnaires, que leur contribution est grandement sollicitée « afin de maintenir les radios dans leur rôle de mobilisation citoyenne, d’éducation civique de l’électorat, de lieu d’expression des couches marginalisées et d’amplificateur des voix des communautés… ».
Pour le diplomate onusien, le travail des medias est aussi important que les efforts déployés aux plans politique, électoral, diplomatique et militaire pour aider à la restauration d’une paix définitive en Côte d’Ivoire. « Aucun processus de paix ne peut réussir sans un accompagnement conséquent de l’information », a-t-il souligné.
Plusieurs communications ont meublé cette journée d’échanges entre les concessionnaires d’une part et les professionnels des medias. On note entre autres les thèmes : « Promotion par les concessionnaires du rôle citoyen des radios privées non commerciales avant, pendant et après les élections » développé par Mme Kakou Lou Brigitte Obrou, représentante de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci), ou encore : « Les modalités s’appliquant aux radios privées non commerciales en période de précampagne et campagne électorale » et « L’URPCI face aux défis d’un environnement électoral apaisé » respectivement traités par MM. Franck Anderson Kouassi président du conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca) et Karamoko Bamba, président de l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (URPCI).
Coulibaly Souleymane
Agence Yamoussoukro