Invité, comme tous les autres candidats, à venir signer le code de bonne conduite, le Révérend Pascal Tagoua a donné un coup de gueule, refusé de signer le document avant de se raviser.
D’une voix sentencieuse, l’homme de Dieu a dit ne pas vouloir s’associer à ce qu’il a qualifié de « plaisanterie », c’est-à-dire la signature du code de bonne conduite. Il a voulu ainsi protester solennellement contre le fait que des dispositions n’aient pas été prises pour assurer la sécurité des autres candidats, en particulier lui-même. « J’ai été l’objet d’attaque armée. Il y a des candidats qui sont battus, molestés dans la forêt du Banco, je veux parler du Révérend Tagoua.
Nous avons besoin de protection. Je n'ai pas accès aux médias d'Etat. Sinon, je ne vais pas participer à cette plaisanterie », a-t-il martelé. Avant de rejoindre sa place sans apposer sa signature au bas du document. Il s'est finalement résolu à faire comme ses pairs quand le maître de cérémonie, Auguste Sévérin Miremont, l'a rassuré que la Cei et la Primature, ayant été saisies du problème, s'attellent à y trouver une réponse. Approché avant son départ de la Cei, le religieux-candidat a déclaré : « Le temps des discours diplomatiques bien auréaolés est fini. Il faut poser des actes concrets pour la sécurisation des candidats. Nous voulons que la sécurisation des candidats soit un fait et non une vue de l'esprit ». Pourvu qu'il soit entendu.
A.N.
D’une voix sentencieuse, l’homme de Dieu a dit ne pas vouloir s’associer à ce qu’il a qualifié de « plaisanterie », c’est-à-dire la signature du code de bonne conduite. Il a voulu ainsi protester solennellement contre le fait que des dispositions n’aient pas été prises pour assurer la sécurité des autres candidats, en particulier lui-même. « J’ai été l’objet d’attaque armée. Il y a des candidats qui sont battus, molestés dans la forêt du Banco, je veux parler du Révérend Tagoua.
Nous avons besoin de protection. Je n'ai pas accès aux médias d'Etat. Sinon, je ne vais pas participer à cette plaisanterie », a-t-il martelé. Avant de rejoindre sa place sans apposer sa signature au bas du document. Il s'est finalement résolu à faire comme ses pairs quand le maître de cérémonie, Auguste Sévérin Miremont, l'a rassuré que la Cei et la Primature, ayant été saisies du problème, s'attellent à y trouver une réponse. Approché avant son départ de la Cei, le religieux-candidat a déclaré : « Le temps des discours diplomatiques bien auréaolés est fini. Il faut poser des actes concrets pour la sécurisation des candidats. Nous voulons que la sécurisation des candidats soit un fait et non une vue de l'esprit ». Pourvu qu'il soit entendu.
A.N.
