Annoncée à grande pompe, la distribution des cartes nationales d’identité et des cartes d’électeurs a été l’ombre d’elle-même à Abidjan, hier. De Yopougon à Marcory en passant par Adjamé, jusqu’à Cocody, les populations sont sorties nombreuses le jeudi 7 octobre 2010 pour se rendre dans les centres de distribution. Après plusieurs heures, point d’agents distributeurs point de cartes remises. Très vite, leur optimisme a fait place au doute. Le sésame longtemps attendu n’est pas arrivé. De quoi donner raison aux saints thomas qui veulent voir avant de croire.
L’après-midi, le Premier ministre, comme pour freiner toute spéculation sur ce bémol, a entrepris une visite dans deux centres de distribution au Plateau. L’école de la chambre de commerce et l’Epp Amon d’Aby. Dans le dernier cité, trois bureaux ont été ouverts pour servir les nombreux ivoiriens amarrés devant les salles de classe. Tout avait bien l’air d’un début avant la ‘’vitesse de croisière’’. Les petites difficultés d’organisation ne manquent pas à l’occasion. Des cartes éparses sur les tables des agents, rangées dans un ordre hasardeux avec risques de perte. De sorte que le Premier ministre a demandé aux agents du travail supplémentaire. ‘’Pour aller vite, il serait intéressant que vous consacriez la nuit à ordonner les cartes par ordre alphabétique’’, leur a-t-il conseillé.
Guillaume Soro tente de dissiper les inquiétudes
A la fin de cette visite le Chef du gouvernement n’est pas resté indifférent au constat qu’il a fait sur place. ‘’Nous avons travaillé avec toutes les structures pour gagner du temps sur les délais.
(…) nous voulons dire aux Ivoiriens que l’opération a démarré depuis hier (Ndlr : le mercredi 6 octobre) va gagner progressivement en vitesse de croisière. C’est une opération en laquelle il faut croire, et nous pensons que nous pouvons distribuer le maximum de cartes avant les élections.
Le Président de la Cei m’a rassuré que les cartes résiduelles pourraient être mises à la disposition des électeurs le jour même du vote’’, dit il Guillaume Soro. Qui a réitéré son appel du 1er octobre à savoir que la distribution est gratuite et qu’il ne faut pas attendre le dernier jour pour aller retirer sa carte muni de son récépissé. A ce sujet, le pétitionnaire est appelé en cas de perte de son récépissé à présenter une pièce d’identité. Le retrait de la CNI est soumis au retrait préalable de la carte d’électeur.
S.Débailly
L’après-midi, le Premier ministre, comme pour freiner toute spéculation sur ce bémol, a entrepris une visite dans deux centres de distribution au Plateau. L’école de la chambre de commerce et l’Epp Amon d’Aby. Dans le dernier cité, trois bureaux ont été ouverts pour servir les nombreux ivoiriens amarrés devant les salles de classe. Tout avait bien l’air d’un début avant la ‘’vitesse de croisière’’. Les petites difficultés d’organisation ne manquent pas à l’occasion. Des cartes éparses sur les tables des agents, rangées dans un ordre hasardeux avec risques de perte. De sorte que le Premier ministre a demandé aux agents du travail supplémentaire. ‘’Pour aller vite, il serait intéressant que vous consacriez la nuit à ordonner les cartes par ordre alphabétique’’, leur a-t-il conseillé.
Guillaume Soro tente de dissiper les inquiétudes
A la fin de cette visite le Chef du gouvernement n’est pas resté indifférent au constat qu’il a fait sur place. ‘’Nous avons travaillé avec toutes les structures pour gagner du temps sur les délais.
(…) nous voulons dire aux Ivoiriens que l’opération a démarré depuis hier (Ndlr : le mercredi 6 octobre) va gagner progressivement en vitesse de croisière. C’est une opération en laquelle il faut croire, et nous pensons que nous pouvons distribuer le maximum de cartes avant les élections.
Le Président de la Cei m’a rassuré que les cartes résiduelles pourraient être mises à la disposition des électeurs le jour même du vote’’, dit il Guillaume Soro. Qui a réitéré son appel du 1er octobre à savoir que la distribution est gratuite et qu’il ne faut pas attendre le dernier jour pour aller retirer sa carte muni de son récépissé. A ce sujet, le pétitionnaire est appelé en cas de perte de son récépissé à présenter une pièce d’identité. Le retrait de la CNI est soumis au retrait préalable de la carte d’électeur.
S.Débailly
