«On nous prend pour des moutons. On n’a aucun respect pour les citoyens. On nous prend pour des illettrés. Tout ceci est fait à dessein ». Ces propos sortent de la bouche de Christian Assamoi. Nous avons rencontré, hier, le fonctionnaire à la retraite devant le centre d’enrôlement du collège Notre Dame du Plateau. Le coup de gueule du vieil homme résume l’état d’esprit des pétitionnaires. Selon M. Assamoi, nombreux sont ceux qui font le pied de grue depuis 5 h pour espérer récupérer leur carte nationale d’identité et leur carte d’électeur. Le cauchemar ne laisse personne indifférent. L’équipe chargée de mener l’opération a mis les bouchées doubles. « Tout est prêt. La distribution va commencer, certes, il y a du retard mais tout est entré dans l’ordre », rassure Diomandé Abdoulaye Karim, président de la Cei locale. Au moment où nous quittions les lieux vers 11h45, certains pétitionnaires avaient reçu leurs papiers. Si au Plateau, l’opération a débuté, ce n’était pas le cas à Cocody. M. Doumbia, directeur de société, rencontré au collège sainte Anne-Marie, ne prend pas de gang pour fustiger le retard pris dans la distribution.
« On attend les fameuses cartes. A cette allure, je me demande si les élections auront lieu. Nous n’avons aucun interlocuteur. On ne comprend pas que jusqu’à aujourd’hui (hier, ndlr) il n’y a pas de documents », s’inquiète-t-il. Interrogé, Koffi Marius, président de la commission nationale de supervision de l’identification (Cnsi), explique que le retard est dû à un problème de colisage des documents. Selon lui, le convoyage des colis devrait se faire vers la mi-journée. « On espère commencer l’opération en début d’après-midi », confie-t-il. Au Lycée classique, le même problème a été soulevé par Kouassi Bi, président de la Cei Cocody1. « Nous serons prêts, demain (aujourd’hui), pour distribuer les papiers », s’est-il adressé à la centaine de pétitionnaires impatients. Le décor est le même au groupe scolaire pont, à Treichville. Les Cni ne sont pas classées par ordre alphabétique.
Ouattara Moussa
« On attend les fameuses cartes. A cette allure, je me demande si les élections auront lieu. Nous n’avons aucun interlocuteur. On ne comprend pas que jusqu’à aujourd’hui (hier, ndlr) il n’y a pas de documents », s’inquiète-t-il. Interrogé, Koffi Marius, président de la commission nationale de supervision de l’identification (Cnsi), explique que le retard est dû à un problème de colisage des documents. Selon lui, le convoyage des colis devrait se faire vers la mi-journée. « On espère commencer l’opération en début d’après-midi », confie-t-il. Au Lycée classique, le même problème a été soulevé par Kouassi Bi, président de la Cei Cocody1. « Nous serons prêts, demain (aujourd’hui), pour distribuer les papiers », s’est-il adressé à la centaine de pétitionnaires impatients. Le décor est le même au groupe scolaire pont, à Treichville. Les Cni ne sont pas classées par ordre alphabétique.
Ouattara Moussa