Le ministre de l’intérieur, Désiré Tagro, a demandé aux membres du corps préfectoral d’“assurer la neutralité dans la compétition politique” au cours des prochaines consultations électorales, hier, à l’occasion d’une rencontre avec les préfets et sous-préfets à l’amphithéâtre Laurent Gbagbo de l’Ecole nationale d’administration d’Abidjan (Ena). «Etre neutre signifie s’abstenir de prendre parti. Vous ne devez donc faire aucune déclaration publique ou privée ou poser un acte laissant penser que, dans votre circonscription, vous auriez pris le parti de tel ou tel candidat.
C’est ce que commande la nature des élections que se propose d’organiser notre pays, c’est-à-dire des élections crédibles», a soutenu Désiré Tagro. Qui a indiqué que, depuis l’entrée en vigueur de la Constitution du 1er août 2000, le ministère de l’intérieur, c’est-à-dire le corps préfectoral, est dessaisi de l’organisation des élections. Ainsi, pour la deuxième fois dans l’histoire de la démocratie en Côte d’Ivoire, la Commission électorale indépendante (CEI) organisera les élections. Toutefois, a indiqué le ministre de l’intérieur aux membres du corps préfectoral, «en raison de la nécessaire collaboration entre les organes de l’Etat sans laquelle aucun organe de l’Etat ne fonctionnerait, il est arrivé et il arrivera toujours que vous soyez sollicités par la CEI. Ce sera alors la volonté de celle-ci et vous devrez strictement vous en tenir à ce qui vous est demandé».
Assurer la neutralité, mais aussi la permanence de l’Etat au cours de la compétition politique. «La permanence, c’est l’état de ce qui fonctionne de façon ininterrompue. Il vous appartient, en effet, d’assurer le fonctionnement régulier et permanent de notre administration, c’est-à-dire en quelque sorte de l’Etat, avant, pendant et après les élections», a-t-il expliqué. A cet égard, le ministre de l’Intérieur a souligné que l’Etat de Côte d’Ivoire sort d’une période de crise pour entrer dans une période critique qui doit être couronnée par un succès à travers l’organisation de bonnes élections. Aussi a-t-il appelé les préfets et sous-préfets à jouer pleinement leur rôle. «Quand il vous apparaîtra que l’équilibre de l’Etat peut être directement ou indirectement menacé par un fait, il vous appartiendra de vous en référer à votre hiérarchie», a-t-il avancé.
Désiré Tagro a rappelé que, conformément à la Constitution le président en fonction le demeure jusqu’à la prestation de serment de son successeur. «C’est pourquoi j’insiste sur le fait que le gouvernement en fonction avant la prestation de serment du président élu est celui qui incarne votre hiérarchie», dira-t-il Avant le ministre, le directeur général de l’administration du territoire, Séhi Gaspard, a planté le décor, en rappelant les péripéties de la crise et les efforts du corps préfectoral en vue d’aider la Côte d’Ivoire à renouer avec la paix. Il a rendu hommage au ministre de l’Intérieur pour sa sollicitude et ses efforts en vue d’améliorer la situation du corps préfectoral.
César Ebrokié
C’est ce que commande la nature des élections que se propose d’organiser notre pays, c’est-à-dire des élections crédibles», a soutenu Désiré Tagro. Qui a indiqué que, depuis l’entrée en vigueur de la Constitution du 1er août 2000, le ministère de l’intérieur, c’est-à-dire le corps préfectoral, est dessaisi de l’organisation des élections. Ainsi, pour la deuxième fois dans l’histoire de la démocratie en Côte d’Ivoire, la Commission électorale indépendante (CEI) organisera les élections. Toutefois, a indiqué le ministre de l’intérieur aux membres du corps préfectoral, «en raison de la nécessaire collaboration entre les organes de l’Etat sans laquelle aucun organe de l’Etat ne fonctionnerait, il est arrivé et il arrivera toujours que vous soyez sollicités par la CEI. Ce sera alors la volonté de celle-ci et vous devrez strictement vous en tenir à ce qui vous est demandé».
Assurer la neutralité, mais aussi la permanence de l’Etat au cours de la compétition politique. «La permanence, c’est l’état de ce qui fonctionne de façon ininterrompue. Il vous appartient, en effet, d’assurer le fonctionnement régulier et permanent de notre administration, c’est-à-dire en quelque sorte de l’Etat, avant, pendant et après les élections», a-t-il expliqué. A cet égard, le ministre de l’Intérieur a souligné que l’Etat de Côte d’Ivoire sort d’une période de crise pour entrer dans une période critique qui doit être couronnée par un succès à travers l’organisation de bonnes élections. Aussi a-t-il appelé les préfets et sous-préfets à jouer pleinement leur rôle. «Quand il vous apparaîtra que l’équilibre de l’Etat peut être directement ou indirectement menacé par un fait, il vous appartiendra de vous en référer à votre hiérarchie», a-t-il avancé.
Désiré Tagro a rappelé que, conformément à la Constitution le président en fonction le demeure jusqu’à la prestation de serment de son successeur. «C’est pourquoi j’insiste sur le fait que le gouvernement en fonction avant la prestation de serment du président élu est celui qui incarne votre hiérarchie», dira-t-il Avant le ministre, le directeur général de l’administration du territoire, Séhi Gaspard, a planté le décor, en rappelant les péripéties de la crise et les efforts du corps préfectoral en vue d’aider la Côte d’Ivoire à renouer avec la paix. Il a rendu hommage au ministre de l’Intérieur pour sa sollicitude et ses efforts en vue d’améliorer la situation du corps préfectoral.
César Ebrokié