Surfacturation et surenchère au rendez-vous

La campagne coûte cher. Confection de tee-shirts et d’autres gadgets, location de voitures, dons, hébergement… Normal que les candidats soient à court d’argent avec ce qu’implique ces différentes dépenses. En plus, leurs collaborateurs ne leur font souvent pas de cadeau. Les reçus des dépenses effectuées sentent parfois la surfacturation. A cela s’ajoute la surenchère des prestataires de services. Nombre d’entre eux profitent des marchés avec les hommes politiques pour se refaire une santé financière par ces temps où les clients sont rares. Ainsi, des réceptifs hôteliers augmentent-ils leurs prix quand ils reçoivent des délégations. Certains candidats ont trouvé la parade. Ils essaient de minimiser les coûts. Au Rassemblement des républicains (Rdr), par exemple, la direction de campagne chargée de la logistique s’est dotée d’appareils de sonorisation. Cela permet d’éviter des sorties d’argent en ces moments difficiles. A la Majorité présidentielle, la maison d’événementiel de Charles Blé Goudé est très souvent sollicitée pour l’animation des cérémonies.

Bamba K. Inza