Dans son deuxième message aux fidèles de son diocèse avant la tenue du premier tour de l’élection présidentielle prévue pour le 31 octobre prochain, Mgr Jean-Pierre Kutwa appelle à la vigilance face aux promesses des candidats et aux mots d’ordre dans les états-majors des partis politiques. L’Archevêque d’Abidjan exhorte les chrétiens à s’investir dans les campagnes et leur décrit le profil du candidat idéal à choisir.
Bien chers frères et sœurs en Christ, depuis le dimanche dernier, j’ai entrepris une action pastorale dans notre Archidiocèse d’Abidjan, pour vous exhorter mais surtout, partager avec vous, ma conviction que la paix est plus que jamais à notre portée et que nous devons tous y souscrire. Je l’ai décidé parce que j’estime qu’il est de mon devoir devant cet événement national majeur qui approche, de rappeler à vos consciences de chrétiens et de croyants, d’une part, les implications morales et spirituelles que supposent une bonne préparation à ces élections, et de l’autre, les faits et gestes qui pourraient compromettre gravement l’avenir de la Côte d’Ivoire et partant, notre avenir à tous. J’avais insisté lors de mon premier message pour dire que le bon vote ne saurait tolérer ni l’abstention facile, ni l’absentéisme inconscient, ni la légèreté coupable. Je vous exhortais ainsi à aller voter massivement pour le candidat de votre choix, mais surtout, à ne laisser personne choisir pour vous, celui qui devra présider à la destinée de notre pays. La raison en est que, la Côte d’Ivoire est notre bien à tous, et que c’est à nous tous qu’il revient de nous choisir les dirigeants que nous voulons pour les cinq prochaines années. En terminant, ma prière avait été que Dieu en qui nous avons mis notre confiance, puisse guider nos pas sûrement vers des élections libres, transparentes et apaisées en indiquant Lui-même aux membres des partis politiques que vous êtes, l’attitude à tenir face aux différents mots d’ordre de vos partis respectifs, thème que j’aborde aujourd’hui. Frères et sœurs, dans quelques jours, nous irons voter. Les états-majors de campagne de vos différents partis politiques, s’ingénient à trouver les meilleures actions à mener et cela est de bonne guerre. Ils en sont à peaufiner stratégies sur stratégies pour conquérir le pouvoir d’Etat et cela fait partie du jeu démocratique. Je vous encourage fortement à participer à toutes ces campagnes, à vous y investir véritablement, car en démocratie le pouvoir appartient au peuple qui le délègue à un individu en vue de son bien-être. A propos de bien-être, je voudrais attirer votre attention sur certains mots d’ordre de vos partis politiques, ou mieux, sur l’attitude que vous devez avoir face à certains de ces mots d’ordre. Que nous est-il donné de constater ?
Se désolidariser des chefs qui travaillent à détruire leur peuple
Les partis politiques, dans leur ensemble, entendent bien ne pas se mettre au service du mensonge. Tous vous diront même qu’ils veulent se mettre au service de la vérité, du développement intégral de l’homme, au service du bonheur pour chacun et de la prospérité retrouvée pour notre pays. Les arguments ne manqueront point. Cependant, il est dommageable qu’en politique, la vérité ne soit pas toujours acceptée et ceux qui veulent garder le pouvoir ou le conquérir, se rendent vite compte qu’ils seront inévitablement tentés d’accepter des compromissions, des lois démagogiques pour racoler des voix. Combien de promesses électorales, le candidat sait parfaitement qu’il ne pourra tenir ? C’est ici que je voudrais faire appel à votre esprit de sagesse et de discernement. Auriez-vous des réticences, des réserves relativement à tous les mots d’ordre et appels de vos partis politiques respectifs? L’histoire nous a montré qu’à la faveur des campagnes électorales, des mots d’ordre contre les valeurs évangéliques ont été lancés. Certains candidats ou partis politiques, ont même incité à la haine, à la division, au régionalisme, au mépris des autres, à la violence fratricide. Je voudrais rappeler que nous ne pourrons nous sauver si nous acceptons d’adopter l’esprit et la mentalité des chefs qui incitent à la violence. « Tous ceux qui prennent le glaive périront par le glaive »(Mt 26,52). Le respect de la vie et l’amour du prochain sont des commandements de Dieu. Mieux vaut donc obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Il est juste et légitime de se désolidariser des chefs qui travaillent à la destruction de leur propre peuple. Par ailleurs, d’autres ont appelé leurs partisans à ne plus voter si d’aventure ils ne passaient le premier tour. Toute chose que l’Eglise, notre mère, ne pourrait accepter tout comme les propos qui tendent à utiliser la religion comme vivier de campagne. Devons-nous nous taire, sans rien dire et nous rendre ainsi complices des mots d’ordre de certains partis politiques qui incitent au désordre, encouragent à saccager les urnes et les bureaux de vote, menacent l’intégrité physique des personnes et des biens, créant ainsi un climat de psychose, de peur, dans l’unique objectif d’empêcher une partie de la population d’accomplir son droit de vote ? Comme je le disais le dimanche dernier dans mon adresse sur le vote, le citoyen, par le vote, prouve qu’il n’est pas un élément passif d’une masse informe mais un membre actif, un maillon essentiel, vivant et libre d’un peuple qui choisit ses dirigeants. Oui, le bon vote procède d’un citoyen libre qui vote à l’abri de toute pression et même des consignes qui vont contre sa conscience, contre le bien commun. Il vous appartient de savoir déceler les non-dits des discours de campagne. Vous ne pouvez vous engager à la suite d’un quelconque candidat à l’aveuglette, au seul motif que vous êtes du même parti que lui. Sachez que les partis politiques ne sont pas des fins en soi mais des moyens qui se créent et qui s’organisent en vue du service du peuple par l’exercice du pouvoir dans la gestion des affaires politiques. Le primat des partis ne saurait dicter des ordres à des consciences éclairées et assurées de faire le bon choix. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est prévu des isoloirs où l’électeur est censé se trouver seul devant sa conscience et devant son Dieu.
Distinguer les promesses réalistes des discours creux
Il vous appartient, avant tout, de savoir reconnaître et distinguer les discours porteurs de promesses réalistes et réalisables, des discours creux, mensongers et à caractères purement électoraux. Le choix du citoyen consciencieux qui prend au sérieux son devoir de vote doit porter sur des hommes compétents, vrais et doués d’un minimum de culture politique, des hommes et des femmes soucieux de développer le pays en tenant compte de toutes les couches sociales. Je voudrais vous exhorter à ne pas brader vos voix face aux tentatives de corruption dont vous serez l’objet. Chers frères et sœurs, accomplissez votre devoir d’électeurs et d’électrices en toute conscience ; joignez à la préparation matérielle, une bonne préparation spirituelle avec des moments de prière pour demander à Dieu d’éclairer de la lumière de son Esprit vos consciences et votre intelligence. S’il est vrai que le vote est un devoir important pour tout citoyen parce qu’il permet au peuple de mettre en place le candidat de son choix, permettez-moi de vous rappelez que l’usage de ce libre suffrage doit viser le bien de la communauté. Vous le savez bien, l’objectif final de la politique, c’est la poursuite et le service du bien commun de la nation. Notre pays va connaître des élections qui vont porter au pouvoir un citoyen ou une citoyenne et cela pour une période de cinq ans. Nous devons tous comprendre l’enjeu et la gravité des événements que nous allons vivre. L’Etat prépare l’organisation matérielle des élections. Il est de mon devoir, en tant que premier pasteur de notre Archidiocèse, de rappeler à nouveau à vos consciences de chrétiens et de croyants, les implications morales et spirituelles que supposent d’une part une bonne préparation à ces élections, et de l’autre, les faits et gestes qui pourraient compromettre gravement l’avenir de la Côte d’Ivoire et partant, notre avenir à tous. Voila pourquoi je me permets d’insister : ne désignez pas un candidat incapable, notre pays en souffrirait. Si, en parfaite connaissance de cause, pour des broutilles, par intérêt personnel et mesquin, vous donnez vos voix à quelqu’un qui n’est pas à la hauteur de la tâche qui lui sera confiée, vous participerez ainsi sciemment à une opération qui risque de retarder le pays. Par contre si vous participer à l’élection d’un candidat valable, capable de conduire notre pays vers son épanouissement total, vous contribuerez à la création de conditions qui favorisent la promotion de la nation. Dieu, qui voit dans le secret, vous le revaudra. Votre choix doit donc porter sur des hommes, qui auront à servir le pays avec désintéressement et non se servir, quelle que soit leur appartenance religieuse et/ou ethnique ; des hommes qui feront preuve de qualités morales tels le dévouement, l’esprit de service, de prudence et surtout d’honnêteté, critères qui sont tout le contraire des critères faciles, égoïstes et dangereux qui reposent sur la famille, la tribu, l’argent et la religion. Chers frères, chères sœurs, prenez conscience que le choix que vous êtes appelés à opérer, dépend dans une certaine mesure, des promesses électorales qui vont vous être faites. Je vous le répète, avant d’accomplir votre devoir de citoyen, mettez-vous devant votre conscience afin de poser votre acte en faveur de celui qui peut contribuer réellement au développement intégral du pays. C’est un acte lourd de conséquence qui requiert que vous l’accomplissiez en toute liberté et vérité. Tout ceci passe nécessairement par la création d’un climat apaisé sans lequel, la paix sera encore compromise gravement. C’est de cela que je vous parlerai la semaine prochaine. Puisse Dieu nous accorder à tous, au sortir de ces élections, de pouvoir revenir vers Lui, pour Lui dire notre action de grâce et lui manifester notre reconnaissance, Lui qui est vivant, pour les siècles des siècles, AMEN !
Mgr Jean Pierre KUTWA
Archevêque d’Abidjan
NB : Les titres, les intertitres et le chapeau sont de la rédaction
Bien chers frères et sœurs en Christ, depuis le dimanche dernier, j’ai entrepris une action pastorale dans notre Archidiocèse d’Abidjan, pour vous exhorter mais surtout, partager avec vous, ma conviction que la paix est plus que jamais à notre portée et que nous devons tous y souscrire. Je l’ai décidé parce que j’estime qu’il est de mon devoir devant cet événement national majeur qui approche, de rappeler à vos consciences de chrétiens et de croyants, d’une part, les implications morales et spirituelles que supposent une bonne préparation à ces élections, et de l’autre, les faits et gestes qui pourraient compromettre gravement l’avenir de la Côte d’Ivoire et partant, notre avenir à tous. J’avais insisté lors de mon premier message pour dire que le bon vote ne saurait tolérer ni l’abstention facile, ni l’absentéisme inconscient, ni la légèreté coupable. Je vous exhortais ainsi à aller voter massivement pour le candidat de votre choix, mais surtout, à ne laisser personne choisir pour vous, celui qui devra présider à la destinée de notre pays. La raison en est que, la Côte d’Ivoire est notre bien à tous, et que c’est à nous tous qu’il revient de nous choisir les dirigeants que nous voulons pour les cinq prochaines années. En terminant, ma prière avait été que Dieu en qui nous avons mis notre confiance, puisse guider nos pas sûrement vers des élections libres, transparentes et apaisées en indiquant Lui-même aux membres des partis politiques que vous êtes, l’attitude à tenir face aux différents mots d’ordre de vos partis respectifs, thème que j’aborde aujourd’hui. Frères et sœurs, dans quelques jours, nous irons voter. Les états-majors de campagne de vos différents partis politiques, s’ingénient à trouver les meilleures actions à mener et cela est de bonne guerre. Ils en sont à peaufiner stratégies sur stratégies pour conquérir le pouvoir d’Etat et cela fait partie du jeu démocratique. Je vous encourage fortement à participer à toutes ces campagnes, à vous y investir véritablement, car en démocratie le pouvoir appartient au peuple qui le délègue à un individu en vue de son bien-être. A propos de bien-être, je voudrais attirer votre attention sur certains mots d’ordre de vos partis politiques, ou mieux, sur l’attitude que vous devez avoir face à certains de ces mots d’ordre. Que nous est-il donné de constater ?
Se désolidariser des chefs qui travaillent à détruire leur peuple
Les partis politiques, dans leur ensemble, entendent bien ne pas se mettre au service du mensonge. Tous vous diront même qu’ils veulent se mettre au service de la vérité, du développement intégral de l’homme, au service du bonheur pour chacun et de la prospérité retrouvée pour notre pays. Les arguments ne manqueront point. Cependant, il est dommageable qu’en politique, la vérité ne soit pas toujours acceptée et ceux qui veulent garder le pouvoir ou le conquérir, se rendent vite compte qu’ils seront inévitablement tentés d’accepter des compromissions, des lois démagogiques pour racoler des voix. Combien de promesses électorales, le candidat sait parfaitement qu’il ne pourra tenir ? C’est ici que je voudrais faire appel à votre esprit de sagesse et de discernement. Auriez-vous des réticences, des réserves relativement à tous les mots d’ordre et appels de vos partis politiques respectifs? L’histoire nous a montré qu’à la faveur des campagnes électorales, des mots d’ordre contre les valeurs évangéliques ont été lancés. Certains candidats ou partis politiques, ont même incité à la haine, à la division, au régionalisme, au mépris des autres, à la violence fratricide. Je voudrais rappeler que nous ne pourrons nous sauver si nous acceptons d’adopter l’esprit et la mentalité des chefs qui incitent à la violence. « Tous ceux qui prennent le glaive périront par le glaive »(Mt 26,52). Le respect de la vie et l’amour du prochain sont des commandements de Dieu. Mieux vaut donc obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Il est juste et légitime de se désolidariser des chefs qui travaillent à la destruction de leur propre peuple. Par ailleurs, d’autres ont appelé leurs partisans à ne plus voter si d’aventure ils ne passaient le premier tour. Toute chose que l’Eglise, notre mère, ne pourrait accepter tout comme les propos qui tendent à utiliser la religion comme vivier de campagne. Devons-nous nous taire, sans rien dire et nous rendre ainsi complices des mots d’ordre de certains partis politiques qui incitent au désordre, encouragent à saccager les urnes et les bureaux de vote, menacent l’intégrité physique des personnes et des biens, créant ainsi un climat de psychose, de peur, dans l’unique objectif d’empêcher une partie de la population d’accomplir son droit de vote ? Comme je le disais le dimanche dernier dans mon adresse sur le vote, le citoyen, par le vote, prouve qu’il n’est pas un élément passif d’une masse informe mais un membre actif, un maillon essentiel, vivant et libre d’un peuple qui choisit ses dirigeants. Oui, le bon vote procède d’un citoyen libre qui vote à l’abri de toute pression et même des consignes qui vont contre sa conscience, contre le bien commun. Il vous appartient de savoir déceler les non-dits des discours de campagne. Vous ne pouvez vous engager à la suite d’un quelconque candidat à l’aveuglette, au seul motif que vous êtes du même parti que lui. Sachez que les partis politiques ne sont pas des fins en soi mais des moyens qui se créent et qui s’organisent en vue du service du peuple par l’exercice du pouvoir dans la gestion des affaires politiques. Le primat des partis ne saurait dicter des ordres à des consciences éclairées et assurées de faire le bon choix. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est prévu des isoloirs où l’électeur est censé se trouver seul devant sa conscience et devant son Dieu.
Distinguer les promesses réalistes des discours creux
Il vous appartient, avant tout, de savoir reconnaître et distinguer les discours porteurs de promesses réalistes et réalisables, des discours creux, mensongers et à caractères purement électoraux. Le choix du citoyen consciencieux qui prend au sérieux son devoir de vote doit porter sur des hommes compétents, vrais et doués d’un minimum de culture politique, des hommes et des femmes soucieux de développer le pays en tenant compte de toutes les couches sociales. Je voudrais vous exhorter à ne pas brader vos voix face aux tentatives de corruption dont vous serez l’objet. Chers frères et sœurs, accomplissez votre devoir d’électeurs et d’électrices en toute conscience ; joignez à la préparation matérielle, une bonne préparation spirituelle avec des moments de prière pour demander à Dieu d’éclairer de la lumière de son Esprit vos consciences et votre intelligence. S’il est vrai que le vote est un devoir important pour tout citoyen parce qu’il permet au peuple de mettre en place le candidat de son choix, permettez-moi de vous rappelez que l’usage de ce libre suffrage doit viser le bien de la communauté. Vous le savez bien, l’objectif final de la politique, c’est la poursuite et le service du bien commun de la nation. Notre pays va connaître des élections qui vont porter au pouvoir un citoyen ou une citoyenne et cela pour une période de cinq ans. Nous devons tous comprendre l’enjeu et la gravité des événements que nous allons vivre. L’Etat prépare l’organisation matérielle des élections. Il est de mon devoir, en tant que premier pasteur de notre Archidiocèse, de rappeler à nouveau à vos consciences de chrétiens et de croyants, les implications morales et spirituelles que supposent d’une part une bonne préparation à ces élections, et de l’autre, les faits et gestes qui pourraient compromettre gravement l’avenir de la Côte d’Ivoire et partant, notre avenir à tous. Voila pourquoi je me permets d’insister : ne désignez pas un candidat incapable, notre pays en souffrirait. Si, en parfaite connaissance de cause, pour des broutilles, par intérêt personnel et mesquin, vous donnez vos voix à quelqu’un qui n’est pas à la hauteur de la tâche qui lui sera confiée, vous participerez ainsi sciemment à une opération qui risque de retarder le pays. Par contre si vous participer à l’élection d’un candidat valable, capable de conduire notre pays vers son épanouissement total, vous contribuerez à la création de conditions qui favorisent la promotion de la nation. Dieu, qui voit dans le secret, vous le revaudra. Votre choix doit donc porter sur des hommes, qui auront à servir le pays avec désintéressement et non se servir, quelle que soit leur appartenance religieuse et/ou ethnique ; des hommes qui feront preuve de qualités morales tels le dévouement, l’esprit de service, de prudence et surtout d’honnêteté, critères qui sont tout le contraire des critères faciles, égoïstes et dangereux qui reposent sur la famille, la tribu, l’argent et la religion. Chers frères, chères sœurs, prenez conscience que le choix que vous êtes appelés à opérer, dépend dans une certaine mesure, des promesses électorales qui vont vous être faites. Je vous le répète, avant d’accomplir votre devoir de citoyen, mettez-vous devant votre conscience afin de poser votre acte en faveur de celui qui peut contribuer réellement au développement intégral du pays. C’est un acte lourd de conséquence qui requiert que vous l’accomplissiez en toute liberté et vérité. Tout ceci passe nécessairement par la création d’un climat apaisé sans lequel, la paix sera encore compromise gravement. C’est de cela que je vous parlerai la semaine prochaine. Puisse Dieu nous accorder à tous, au sortir de ces élections, de pouvoir revenir vers Lui, pour Lui dire notre action de grâce et lui manifester notre reconnaissance, Lui qui est vivant, pour les siècles des siècles, AMEN !
Mgr Jean Pierre KUTWA
Archevêque d’Abidjan
NB : Les titres, les intertitres et le chapeau sont de la rédaction