A l’occasion de notre récent passage à Bruxelles en Belgique, nous avons rencontré Mme Pagniet Géraldine, présidente du Forum d’Actions et de réflexions pour l’Afrique (FARA). Dans cet entretien qu’elle a bien voulu nous accorder, elle présente son ONG et jette un regard sur la situation socio-politique de la Côte d’Ivoire. Interview.
Veuillez-vous présenter à nos lecteurs ?
Je suis Mme Pagniet Barros Géraldine, titulaire d’un Master Complémentaire-DEA. Je suis la présidente du Forum d’Actions et de réflexions pour l’Afrique (FARA).
Quelles sont les missions du FARA ?
La création du FARA répond à la nécessité de contribuer à une réflexion originale sur la persistance des crises qui affectent l’Afrique et de promouvoir des formes mieux adaptées de développement et de gouvernance en faveur des populations africaines. Pour ce faire, le FARA entend contribuer à la mobilisation d’investissements tant publics que privés en vue de la conception et de la mise en œuvre de projets à vocation économique et sociale dans une optique fondamentalement éthique, ce, en faveur des couches vulnérables des populations(jeunes, femmes, handicapés, etc.). Favoriser le développement des relations commerciales Sud-Sud et Nord-Nord en fournissant des solutions tenant compte des spécificités politiques et culturelles des partenaires locaux. Organiser les diasporas afin d’en faire des acteurs spécifiques du développement politique et socio-économique du continent africain, notamment par la mobilisation de l’épargne et la mise en valeur des différentes expertises. Aider à la prévention des conflits et agir également dans le cadre des solutions post-conflits. Promouvoir la modernité, la transparence et l’excellence dans la gestion des Etats africains.
Parlez-nous du fonctionnement du FARA.
Le FARA fonctionne sous la forme d’une association sans but lucratif inscrite au registre des personnes morales de Bruxelles. Il dispose de correspondants dans plusieurs pays. Les membres du FARA constituent une équipe multidisciplinaire, d’intellectuels, d’entrepreneurs, d’acteurs de terrain et d’associations qui œuvrent dans les domaines les plus divers. L’association s’appuie sur les travaux de ses différentes commissions de travail animées à la fois par les membres actifs ou sympathisants ainsi que par des intervenants extérieurs. Il s’agit principalement de la commission de prospective qui est chargée de réfléchir, d’analyser et d’agir sur les politiques nationales et internationales et d’anticiper sur des thèmes précis et de veiller à la formation des membres et des partenaires. La commission socio-économique quant à elle, est chargée de la conception et de la mise en œuvre des projets, notamment par la recherche de financements et de partenariats. Elle vise à favoriser la coopération entre acteurs du développement de même que l’éducation des masses, l’apprentissage mutuel des cultures.
Concrètement, que compte faire le FARA à court terme ?
Le FARA entend étudier le continent africain dans ses aspects politiques, sociologiques, anthropologiques, économiques et dans ses relations avec le reste du monde, tant avec l’Europe, les Amériques que l’Asie. Il (FARA) axe ses travaux actuels sur l’Afrique de l’Ouest de même que sur l’Amérique Latine et l’Asie dans le cadre de leurs relations avec l’Afrique.
Quels sont vos services ?
Nos services sont nombreux. Pour le développement économique, nous recherchons des partenaires internationaux ou locaux, nous aidons à la rédaction de cahiers de charge et d’appels d’offres, la certification des références des acteurs économiques par des recherches sur la viabilité des entreprises, le support à la pérennisation des relations commerciales et à la rentabilité des investissements. La création d’entreprises, la gestion des formalités de création d’entreprise, l’optimisation fiscale, l’étude d’implantation et d’investissement, la mise en relation… notre conseil en gestion s’occupe de la formation aux styles de managements adaptés, fournit des supports au recrutement et à la formation du personnel, aide aux choix des barèmes de rémunération. En fin, la cellule du droit et de la jurisprudence conseille sur le droit du travail et des affaires, la fiscalité, la gestion des litiges et contacts avec les chambres d’arbitrages.
Qu’en est-il du Relais de Commerce Ouest Africain (ReCOA) ?
Le ReCOA est un instrument créé par le FARA en vue de la mise en œuvre de ses objectifs, notamment dans le domaine des investissements et du développement des relations commerciales entre divers Etats ouest africains et les pays du BENELUX. Le ReCOA entend intervenir dans de multiples domaines touchant au développement économique et à la vie d’entreprise en Afrique de l’Ouest. Etablir un réseau de contacts entre tous les acteurs des marchés locaux et les organismes ou entreprises internationaux afin de faciliter le commerce et la rencontre entre offres et demandes. Former les entrepreneurs et investisseurs à un style de management adapté aux spécificités culturelles locales. (Préparation aux voyages, formations etc.). Favoriser le règlement des conflits entre acteurs économiques par la vulgarisation des modes alternatifs de règlement de conflit (médiation, arbitrage). Réduire les risques liés aux investissements grâce à la mobilisation de compétences fortes.
Madame la présidente, la Côte d’Ivoire, votre pays est à quelques jours de sa ‘’délivrance’’. Nous allons aux élections. Votre commentaire.
Je suis heureuse que cette crise prenne véritablement fin. Etant donné que tous les candidats estiment que seule, l’élection présidentielle est la clé de la porte qui mène à la paix. Allons-y donc aux élections. La Côte d’Ivoire a trop souffert. Rien qu’à y penser, je passe des nuits blanches. Qu’à bien pu faire le Président Laurent Gbagbo pour mériter un tel sort ? Lui qui a combattu le régime PDCI pendant des décennies les mains nues. Est-ce lui qui a demandé aux héritiers du président Houphouët Boigny de ne pas s’entendre ? Quel gâchis ! Le chef de l’Etat a demandé le pouvoir aux populations pour qu’il le leur rende. Ce qu’il faisait fort bien à travers les conseils généraux. Des projets concrets pour sortir les Ivoiriens de la pauvreté. C’est cet homme là qui a été attaqué nuitamment par des individus sans foi ni loi. Les Ivoiriens doivent donc dire non à la rébellion en votant massivement Laurent Gbagbo, le 31 octobre prochain, car voter le candidat GBAGBO, c’est dire non à toute rébellion en Cote d’Ivoire.
Votre mot de fin
Je remercie votre journal pour l’occasion que vous m’avez donné pour donner mon point de vue sur la situation socio-politique de notre pays et sur les activités du Forum d’actions et de réflexions pour l’Afrique. Bien de choses à tous ceux qui pourraient me reconnaitre à travers votre canal.
Réalisée à Bruxelles (Belgique) par Toh Bidi
Veuillez-vous présenter à nos lecteurs ?
Je suis Mme Pagniet Barros Géraldine, titulaire d’un Master Complémentaire-DEA. Je suis la présidente du Forum d’Actions et de réflexions pour l’Afrique (FARA).
Quelles sont les missions du FARA ?
La création du FARA répond à la nécessité de contribuer à une réflexion originale sur la persistance des crises qui affectent l’Afrique et de promouvoir des formes mieux adaptées de développement et de gouvernance en faveur des populations africaines. Pour ce faire, le FARA entend contribuer à la mobilisation d’investissements tant publics que privés en vue de la conception et de la mise en œuvre de projets à vocation économique et sociale dans une optique fondamentalement éthique, ce, en faveur des couches vulnérables des populations(jeunes, femmes, handicapés, etc.). Favoriser le développement des relations commerciales Sud-Sud et Nord-Nord en fournissant des solutions tenant compte des spécificités politiques et culturelles des partenaires locaux. Organiser les diasporas afin d’en faire des acteurs spécifiques du développement politique et socio-économique du continent africain, notamment par la mobilisation de l’épargne et la mise en valeur des différentes expertises. Aider à la prévention des conflits et agir également dans le cadre des solutions post-conflits. Promouvoir la modernité, la transparence et l’excellence dans la gestion des Etats africains.
Parlez-nous du fonctionnement du FARA.
Le FARA fonctionne sous la forme d’une association sans but lucratif inscrite au registre des personnes morales de Bruxelles. Il dispose de correspondants dans plusieurs pays. Les membres du FARA constituent une équipe multidisciplinaire, d’intellectuels, d’entrepreneurs, d’acteurs de terrain et d’associations qui œuvrent dans les domaines les plus divers. L’association s’appuie sur les travaux de ses différentes commissions de travail animées à la fois par les membres actifs ou sympathisants ainsi que par des intervenants extérieurs. Il s’agit principalement de la commission de prospective qui est chargée de réfléchir, d’analyser et d’agir sur les politiques nationales et internationales et d’anticiper sur des thèmes précis et de veiller à la formation des membres et des partenaires. La commission socio-économique quant à elle, est chargée de la conception et de la mise en œuvre des projets, notamment par la recherche de financements et de partenariats. Elle vise à favoriser la coopération entre acteurs du développement de même que l’éducation des masses, l’apprentissage mutuel des cultures.
Concrètement, que compte faire le FARA à court terme ?
Le FARA entend étudier le continent africain dans ses aspects politiques, sociologiques, anthropologiques, économiques et dans ses relations avec le reste du monde, tant avec l’Europe, les Amériques que l’Asie. Il (FARA) axe ses travaux actuels sur l’Afrique de l’Ouest de même que sur l’Amérique Latine et l’Asie dans le cadre de leurs relations avec l’Afrique.
Quels sont vos services ?
Nos services sont nombreux. Pour le développement économique, nous recherchons des partenaires internationaux ou locaux, nous aidons à la rédaction de cahiers de charge et d’appels d’offres, la certification des références des acteurs économiques par des recherches sur la viabilité des entreprises, le support à la pérennisation des relations commerciales et à la rentabilité des investissements. La création d’entreprises, la gestion des formalités de création d’entreprise, l’optimisation fiscale, l’étude d’implantation et d’investissement, la mise en relation… notre conseil en gestion s’occupe de la formation aux styles de managements adaptés, fournit des supports au recrutement et à la formation du personnel, aide aux choix des barèmes de rémunération. En fin, la cellule du droit et de la jurisprudence conseille sur le droit du travail et des affaires, la fiscalité, la gestion des litiges et contacts avec les chambres d’arbitrages.
Qu’en est-il du Relais de Commerce Ouest Africain (ReCOA) ?
Le ReCOA est un instrument créé par le FARA en vue de la mise en œuvre de ses objectifs, notamment dans le domaine des investissements et du développement des relations commerciales entre divers Etats ouest africains et les pays du BENELUX. Le ReCOA entend intervenir dans de multiples domaines touchant au développement économique et à la vie d’entreprise en Afrique de l’Ouest. Etablir un réseau de contacts entre tous les acteurs des marchés locaux et les organismes ou entreprises internationaux afin de faciliter le commerce et la rencontre entre offres et demandes. Former les entrepreneurs et investisseurs à un style de management adapté aux spécificités culturelles locales. (Préparation aux voyages, formations etc.). Favoriser le règlement des conflits entre acteurs économiques par la vulgarisation des modes alternatifs de règlement de conflit (médiation, arbitrage). Réduire les risques liés aux investissements grâce à la mobilisation de compétences fortes.
Madame la présidente, la Côte d’Ivoire, votre pays est à quelques jours de sa ‘’délivrance’’. Nous allons aux élections. Votre commentaire.
Je suis heureuse que cette crise prenne véritablement fin. Etant donné que tous les candidats estiment que seule, l’élection présidentielle est la clé de la porte qui mène à la paix. Allons-y donc aux élections. La Côte d’Ivoire a trop souffert. Rien qu’à y penser, je passe des nuits blanches. Qu’à bien pu faire le Président Laurent Gbagbo pour mériter un tel sort ? Lui qui a combattu le régime PDCI pendant des décennies les mains nues. Est-ce lui qui a demandé aux héritiers du président Houphouët Boigny de ne pas s’entendre ? Quel gâchis ! Le chef de l’Etat a demandé le pouvoir aux populations pour qu’il le leur rende. Ce qu’il faisait fort bien à travers les conseils généraux. Des projets concrets pour sortir les Ivoiriens de la pauvreté. C’est cet homme là qui a été attaqué nuitamment par des individus sans foi ni loi. Les Ivoiriens doivent donc dire non à la rébellion en votant massivement Laurent Gbagbo, le 31 octobre prochain, car voter le candidat GBAGBO, c’est dire non à toute rébellion en Cote d’Ivoire.
Votre mot de fin
Je remercie votre journal pour l’occasion que vous m’avez donné pour donner mon point de vue sur la situation socio-politique de notre pays et sur les activités du Forum d’actions et de réflexions pour l’Afrique. Bien de choses à tous ceux qui pourraient me reconnaitre à travers votre canal.
Réalisée à Bruxelles (Belgique) par Toh Bidi