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Politique Publié le mardi 12 octobre 2010 | Nord-Sud

Cafouillage dans la distribution des CNI et CE : La Primature va mettre de l’ordre

© Nord-Sud Par Emma
Activités du premier ministre : Guillaume Soro reçoit les religieux
Mercredi 6 octobre 2010. Abidjan, Primature. Le premier ministre Guillaume Soro accorde une audience à des guides religieux
La Primature a décidé de prendre une circulaire afin de mettre fin au désordre constaté dans la distribution des cartes d’électeur et d’identité.

Elle n’entend pas demeurer passive devant le désordre qui gangrène l’opération de distribution des cartes d’électeur et d’identité. La Primature a décidé d’y mettre de l’ordre. Selon une source proche de l’Office national de l’identification (Oni), l’institution dirigée par Guillaume Soro, a eu, hier soir, une réunion avec les structures techniques impliquées dans le processus électoral. Le patron du gouvernement était représenté par son directeur de cabinet adjoint, chargé du programme de sortie de crise, Paul Koffi Koffi. « La Primature a décidé, face à ces déviances, de prendre une circulaire pour corriger et recadrer les choses », a soutenu notre interlocuteur. Qui a révélé qu’au cours de la rencontre, il a été reconnu que des pratiques inacceptables, notamment le racket, vicient l’opération. Il n’est pas étonnant que le Premier ministre, Guillaume Soro, décide de prendre le taureau par les cornes. Le jeudi 7 octobre dernier, il a fait le tour de quelques bureaux de vote. Devant les difficultés enregistrées dans le démarrage de l’opération, il avait promis à la population que la distribution atteindra bientôt sa vitesse de croisière. Six jours après, la machine ne semble pas encore suffisamment rodée. D’où cette prise de responsabilité en sa qualité de maître d’ouvrage du processus de sortie de crise. Notre interlocuteur de l’Oni répondait à l’accusation, faite à son institution, d’être à l’origine du désordre dans la distribution des cartes d’identité et d’électeur. Il a fait cette précision : « L’Oni n’est pas responsable du cafouillage. Elle est une structure régalienne au-dessus de tout soupçon ». Selon notre source qui a requis l’anonymat, ce qui est qualifié de ‘’cafouillage’’ est le fait de jeunes des quartiers. Ceux-ci, a-t-il expliqué, se proposent d’aider au déroulement de l’opération dans leurs secteurs d’habitation. Cependant, a dénoncé notre interlocuteur, ils instaurent un système de réservation de place qui cause des désagréments. Sur Onuci-fm, le directeur général de l’Oni, Djobo Esso Benjamin, avait invité les pétitionnaires à la discipline.

Bamba K. Inza
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