L'un des enfants de feu Félix Houphouet-Boigny, premier président de la République de Côte d'Ivoire (1960-1993), s'insurge, dans cette déclaration, contre la récupération politicienne que les leaders du RHDP, Bédié et Ouattara, font du nom de son père pour des visées électoralistes. Alors, dit-il, qu'ils ont abandonné l'œuvre d'Houphouet, sa mémoire, la ville de Yamoussoukro et sa famille. Là où Laurent Gbagbo, l'opposant d'Houphouet d'hier, a réhabilité le “Vieux”, son action et ses parents.
Je me présente Houra Kouadio Théodore Auxence, fils de feu Félix Houphouet-Boigny et de Konan Amenan Yvonne native de Zatta et de Ténikro (département de Yamoussoukro). Enfant né hors mariage, donc enfant naturel comme il en existe dans le monde entier. Mon père était certes un homme exceptionnel, mais c'était un homme. Ce fait a été relaté dans les journaux de l'époque, notamment la voie, le journal satyrique Bolkôtch…
Pour votre information, je ne suis pas très connu de mes autres frères et sœurs aînés. Moi, je n'ai aucun complexe vis-à-vis de cette situation. D'ailleurs, j'ai trouvé cela réconfortant, car cela constitue en quelque sorte, même si négatif, un élément important d'authentification de ma filiation, ajouté à d'autres témoignages de personnes vivantes.
Après avoir écouté les propos des parents et membres de la famille restés en place à Yamoussoukro, dans la cour familiale de feu Félix Houphouet-Boigny, mon père, je voudrais saisir ce moment exceptionnel, chargé d'émotions, pour porter à votre connaissance nos préoccupations.
Je viens de voir et de vivre les réalités quotidiennes vécues par la famille de feu Félix Houphouet-Boigny depuis sa douloureuse disparition il y a bientôt dix-sept ans.
Nous savons qu'il est difficile pour la majorité des ivoiriens, nos frères, des Africains originaires de la sous-région, et même d'Europe, voire du monde entier, de croire que la cour de mon père ait été abandonnée et rejetée de tous. Heureusement que l'actualité politique de notre pays a permis à des hautes personnalités, sachant ces faits, de les dénoncer publiquement. Comme vous le saviez tous, notre père, le président Félix Houphouet-Boigny, a toujours été guidé par son altruisme.
Il a, de son vivant, contribué largement à assister, soutenir, promouvoir beaucoup de personnes en détresse dans la sous-région, dans le monde entier, et, notamment, en Côte d'Ivoire. Pour preuve de sa haute idée de l'Etat, il a légué presque tous ses biens immobiliers à l'Etat (ses résidences, ses plantations familiales de Toumbokro).
Aussi, chers frères et amis de notre regretté père, comment peut-on comprendre, aujourd'hui, que la seule cour qu'il a laissée à sa famille et où réside sa dépouille soit laissée, voire abandonnée, ignorée de toutes ces personnes?
Pire, même les dons funéraires qui, comme on le sait dans la coutume akan, auraient pu servir à entretenir la cour, et un tant soit peu sa famille, l'on ne sache où cela se trouve ? Et qu'en a-t-on fait ?
En tant que fils cadet, dont les conditions de naissance vous ont déjà été relatées plus haut, j'ai pris mon bâton de pèlerin pour rencontrer et discuter avec ses plus proches collaborateurs connus (ceux-là même, qui ont bénéficié de toutes ses largesses, promotions, dignité, assistance, etc.) de la situation de dégradation avancée de la cour et de mon intérêt de m'y installer pour veiller sur la famille restée en place sans succès ni manifestation d'intérêt pour la cause. Face à ce manque incompréhensible d'intérêt pour la cause, je me suis convaincu que le temps est venu pour moi de porter ces faits à la connaissance de tous et de toutes les bonnes volontés reconnaissantes, afin de trouver des solutions.
En effet, nous enfants, petits-enfants, parents de feu Félix Houphouet-Boigny, nous nous sommes rendus compte que tous ceux ou toutes celles qui prétendaient vénérer notre père de son vivant n'étaient que des hypocrites, opportunistes, égoïstes et suffisants.
Aujourd'hui, regardez et constatez autour de vous ce qu'on entend par-ci par-là. 1/ Nous sommes les dignes héritiers de Félix Houphouet-Boigny ; 2/ Nous sommes les vrais héritiers de son combat politique ; aussi, en dehors de nous, tous les autres ne sont que des usurpateurs.
Comment pouvons-nous accepter cela en silence?
Nous réalisons qu’en fait, pour leurs propres intérêts du moment, c'est-à-dire les élections, ils se proclament Houphouétistes et dignes héritiers. Mais, en réalité, ils veulent seulement utiliser le nom et le prestige de notre père comme un fonds de commerce politique exclusif, en évitant bien sûr soigneusement, de retourner l'ascenseur à la famille.
En effet, nous savons tous, dans nos traditions, que l'héritier du père se doit de s'occuper de sa cour et des membres de sa famille encore vivants, ce qui est loin d'être le cas. Aussi, nous nous insurgeons contre cette attitude immorale et leur demandons, s'ils ont un peu de pudeur, de laisser notre père reposer en paix dans sa tombe. Car, après lui avoir tourné le dos, il nous est difficile de les voir utiliser son noble combat, son parti politique, son nom et son prestige au profit de leur égoïsme. C'est l'occasion, pour nous ici, de dire solennellement et surtout de rendre un sincère hommage à l'adversaire d'hier de notre père, car devenu président après les “vrais héritiers”, il aurait pu effacer de la mémoire des ivoiriens le nom de notre illustre père, comme l'ont tenté d'autres. Mais, au contraire, il a fait preuve de grande objectivité et agit comme un grand homme d'Etat, en prenant des décisions courageuses pour sauver l'essentiel dans la cour. Aussi, n'en déplaise à certains, les mannes de notre père lui seront favorables et nous sommes sûrs qu'il obtiendra ce qu'il cherche.
Vous conviendrez, à la lumière de tout cet exposé, que les actions de tout autre prétendant être son héritier politique et qui utiliserait son nom et son prestige pour obtenir la sympathie des populations reconnaissantes à son œuvre, vont être vouées à l'échec total. Et pire, si, par extraordinaire, l'on ne sait à qui donner le pouvoir et que cela leur échouerait entre leurs mains, il est à noter que ce pouvoir leur sera ôté de la même manière que la première fois. Pour la manifestation de la vérité, nous informons tout ivoirien, amis et sympathisants, soucieux de vérifier ces faits, que la cour lui est ouverte pour constat de type Saint Thomas. Que Dieu vous bénisse, bénisse notre beau pays, la Côte d'Ivoire, et vous éclaire dans vos choix .
Je vous remercie
Je me présente Houra Kouadio Théodore Auxence, fils de feu Félix Houphouet-Boigny et de Konan Amenan Yvonne native de Zatta et de Ténikro (département de Yamoussoukro). Enfant né hors mariage, donc enfant naturel comme il en existe dans le monde entier. Mon père était certes un homme exceptionnel, mais c'était un homme. Ce fait a été relaté dans les journaux de l'époque, notamment la voie, le journal satyrique Bolkôtch…
Pour votre information, je ne suis pas très connu de mes autres frères et sœurs aînés. Moi, je n'ai aucun complexe vis-à-vis de cette situation. D'ailleurs, j'ai trouvé cela réconfortant, car cela constitue en quelque sorte, même si négatif, un élément important d'authentification de ma filiation, ajouté à d'autres témoignages de personnes vivantes.
Après avoir écouté les propos des parents et membres de la famille restés en place à Yamoussoukro, dans la cour familiale de feu Félix Houphouet-Boigny, mon père, je voudrais saisir ce moment exceptionnel, chargé d'émotions, pour porter à votre connaissance nos préoccupations.
Je viens de voir et de vivre les réalités quotidiennes vécues par la famille de feu Félix Houphouet-Boigny depuis sa douloureuse disparition il y a bientôt dix-sept ans.
Nous savons qu'il est difficile pour la majorité des ivoiriens, nos frères, des Africains originaires de la sous-région, et même d'Europe, voire du monde entier, de croire que la cour de mon père ait été abandonnée et rejetée de tous. Heureusement que l'actualité politique de notre pays a permis à des hautes personnalités, sachant ces faits, de les dénoncer publiquement. Comme vous le saviez tous, notre père, le président Félix Houphouet-Boigny, a toujours été guidé par son altruisme.
Il a, de son vivant, contribué largement à assister, soutenir, promouvoir beaucoup de personnes en détresse dans la sous-région, dans le monde entier, et, notamment, en Côte d'Ivoire. Pour preuve de sa haute idée de l'Etat, il a légué presque tous ses biens immobiliers à l'Etat (ses résidences, ses plantations familiales de Toumbokro).
Aussi, chers frères et amis de notre regretté père, comment peut-on comprendre, aujourd'hui, que la seule cour qu'il a laissée à sa famille et où réside sa dépouille soit laissée, voire abandonnée, ignorée de toutes ces personnes?
Pire, même les dons funéraires qui, comme on le sait dans la coutume akan, auraient pu servir à entretenir la cour, et un tant soit peu sa famille, l'on ne sache où cela se trouve ? Et qu'en a-t-on fait ?
En tant que fils cadet, dont les conditions de naissance vous ont déjà été relatées plus haut, j'ai pris mon bâton de pèlerin pour rencontrer et discuter avec ses plus proches collaborateurs connus (ceux-là même, qui ont bénéficié de toutes ses largesses, promotions, dignité, assistance, etc.) de la situation de dégradation avancée de la cour et de mon intérêt de m'y installer pour veiller sur la famille restée en place sans succès ni manifestation d'intérêt pour la cause. Face à ce manque incompréhensible d'intérêt pour la cause, je me suis convaincu que le temps est venu pour moi de porter ces faits à la connaissance de tous et de toutes les bonnes volontés reconnaissantes, afin de trouver des solutions.
En effet, nous enfants, petits-enfants, parents de feu Félix Houphouet-Boigny, nous nous sommes rendus compte que tous ceux ou toutes celles qui prétendaient vénérer notre père de son vivant n'étaient que des hypocrites, opportunistes, égoïstes et suffisants.
Aujourd'hui, regardez et constatez autour de vous ce qu'on entend par-ci par-là. 1/ Nous sommes les dignes héritiers de Félix Houphouet-Boigny ; 2/ Nous sommes les vrais héritiers de son combat politique ; aussi, en dehors de nous, tous les autres ne sont que des usurpateurs.
Comment pouvons-nous accepter cela en silence?
Nous réalisons qu’en fait, pour leurs propres intérêts du moment, c'est-à-dire les élections, ils se proclament Houphouétistes et dignes héritiers. Mais, en réalité, ils veulent seulement utiliser le nom et le prestige de notre père comme un fonds de commerce politique exclusif, en évitant bien sûr soigneusement, de retourner l'ascenseur à la famille.
En effet, nous savons tous, dans nos traditions, que l'héritier du père se doit de s'occuper de sa cour et des membres de sa famille encore vivants, ce qui est loin d'être le cas. Aussi, nous nous insurgeons contre cette attitude immorale et leur demandons, s'ils ont un peu de pudeur, de laisser notre père reposer en paix dans sa tombe. Car, après lui avoir tourné le dos, il nous est difficile de les voir utiliser son noble combat, son parti politique, son nom et son prestige au profit de leur égoïsme. C'est l'occasion, pour nous ici, de dire solennellement et surtout de rendre un sincère hommage à l'adversaire d'hier de notre père, car devenu président après les “vrais héritiers”, il aurait pu effacer de la mémoire des ivoiriens le nom de notre illustre père, comme l'ont tenté d'autres. Mais, au contraire, il a fait preuve de grande objectivité et agit comme un grand homme d'Etat, en prenant des décisions courageuses pour sauver l'essentiel dans la cour. Aussi, n'en déplaise à certains, les mannes de notre père lui seront favorables et nous sommes sûrs qu'il obtiendra ce qu'il cherche.
Vous conviendrez, à la lumière de tout cet exposé, que les actions de tout autre prétendant être son héritier politique et qui utiliserait son nom et son prestige pour obtenir la sympathie des populations reconnaissantes à son œuvre, vont être vouées à l'échec total. Et pire, si, par extraordinaire, l'on ne sait à qui donner le pouvoir et que cela leur échouerait entre leurs mains, il est à noter que ce pouvoir leur sera ôté de la même manière que la première fois. Pour la manifestation de la vérité, nous informons tout ivoirien, amis et sympathisants, soucieux de vérifier ces faits, que la cour lui est ouverte pour constat de type Saint Thomas. Que Dieu vous bénisse, bénisse notre beau pays, la Côte d'Ivoire, et vous éclaire dans vos choix .
Je vous remercie