La voie est définitivement dégagée pour la présidentielle du 31 octobre. De source proche du palais présidentiel, Laurent Gbagbo aurait signé les derniers décrets dans ce sens.
Le candidat 100% président, 100% candidat, a sans doute signé ses derniers décrets avant le 31 octobre. De source proche de la présidence de la République, Laurent Gbagbo a paraphé, hier, de manière expresse, les derniers décrets devant organiser le prochain scrutin présidentiel. Un acte qui devrait convaincre les plus sceptiques sur la tenue effective des élections de sortie de crise, notamment de la présidentielle dont le premier tour est fixé au 31 octobre prochain. C’est d’ailleurs, entre autres, cette période électorale que l’un des décrets pris, hier, doit encadrer. Ces actes de gouvernance ont été initiés par la Commission électorale indépendante (Cei) qui les a transmis au chef du gouvernement qui, à son tour, les a soumis à Laurent Gbagbo pour validation. Selon la procédure habituelle, le décret devrait d’abord passer sur la table des ministres, en conseil de gouvernement, avant d’être discuté en conseil des ministres. Selon toute vraisemblance, c’est selon une procédure d’urgence que le décret en question a été pris. Il faudra cependant attendre la réunion du conseil des ministres, prévue, en principe, aujourd’hui, pour que les détails des textes soient connus de tous. Ce conseil des ministres devrait également être le dernier du mandat supplémentaire du chef de l’Etat sortant qui se mettra, comme ses challengers, résolument en campagne pour la présidentielle du 31 octobre. Du fait de la campagne, Laurent Gbagbo devrait, pour les deux semaines de campagne, céder, une partie non négligeable de ses prérogatives, au chef du gouvernement, Guillaume Soro. Celui-ci conduirait ainsi les affaires courantes jusqu’à ce que le futur président soit connu.
Marc Dossa
Le candidat 100% président, 100% candidat, a sans doute signé ses derniers décrets avant le 31 octobre. De source proche de la présidence de la République, Laurent Gbagbo a paraphé, hier, de manière expresse, les derniers décrets devant organiser le prochain scrutin présidentiel. Un acte qui devrait convaincre les plus sceptiques sur la tenue effective des élections de sortie de crise, notamment de la présidentielle dont le premier tour est fixé au 31 octobre prochain. C’est d’ailleurs, entre autres, cette période électorale que l’un des décrets pris, hier, doit encadrer. Ces actes de gouvernance ont été initiés par la Commission électorale indépendante (Cei) qui les a transmis au chef du gouvernement qui, à son tour, les a soumis à Laurent Gbagbo pour validation. Selon la procédure habituelle, le décret devrait d’abord passer sur la table des ministres, en conseil de gouvernement, avant d’être discuté en conseil des ministres. Selon toute vraisemblance, c’est selon une procédure d’urgence que le décret en question a été pris. Il faudra cependant attendre la réunion du conseil des ministres, prévue, en principe, aujourd’hui, pour que les détails des textes soient connus de tous. Ce conseil des ministres devrait également être le dernier du mandat supplémentaire du chef de l’Etat sortant qui se mettra, comme ses challengers, résolument en campagne pour la présidentielle du 31 octobre. Du fait de la campagne, Laurent Gbagbo devrait, pour les deux semaines de campagne, céder, une partie non négligeable de ses prérogatives, au chef du gouvernement, Guillaume Soro. Celui-ci conduirait ainsi les affaires courantes jusqu’à ce que le futur président soit connu.
Marc Dossa