A deux semaines du premier tour du scrutin présidentiel, et au moment où les candidats sont à l'assaut de l'électorat, il se trouve encore des gens qui manœuvrent pour retarder le processus, à défaut de l'empêcher. Du moins, c'est ce que nous venons d'apprendre des sources bien introduites qui sont formelles sur des manœuvres militaires au sein même du régime pour un auto coup. De quoi s'agit-il ?
Selon les informations en notre possession, 180 personnes (des militaires triés sur le volet et des civils recrutés pour la circonstance) viennent de finir leur formation, au centre de formation de la Garde républicaine à Akakro, sous la houlette d'un officier général proche du palais (dont nous taisons pour l'instant le nom). Ces hommes entrainés aux techniques commandos de combat urbain, auraient reçu le mardi 12 octobre dernier leurs tenues et leurs équipements. Ils auraient subi cet entrainement spécial pour la période électorale et l'opération pour laquelle ils se sont entraînés pourrait survenir dans les jours à venir, soit avant le 25 octobre, ou juste après. Toujours selon les informations qui nous sont parvenues, ces hommes surentraînés devraient, le moment venu, être déversés au Palais, en vue d'un auto-coup. Si le coup réussit, alors celui qui sera bombardé chef de l'Etat est cet officier général proche du Palais qui le guide déjà. A cet officier alors de tout chambouler et de remettre à zéro le processus électoral, pour que la transition qu'il dirigera oriente et planifie l'élection du refondateur en chef. Si l'opération échoue, alors du fait des troubles qui s'en suivront forcement, le Conseil constitutionnel saisi, déclarerait l'impossibilité de poursuivre le processus et donc du report. Entre-temps, le Chef de l'Etat sortant (qui, dit-on, reste le Président jusqu'à la prestation du serment de son successeur), chevauchant l'article 48, pourrait prendre des décisions pouvant aller jusqu'à une nouvelle dissolution de la CEI et du gouvernement et au dégommage du Premier Ministre actuel. De fait, toutes les cartes électorales seraient dans la main du Chef de l'Etat et du Ministre de l'Intérieur. Alors seulement en ce moment, on pourrait fixer une nouvelle date, au grand dam de la classe politique.
Le mardi dernier, toujours selon nos informations, il a été aperçu entre 9h et 10 h, au nouveau du camp d'Akouédo, un véhicule surmonté du canon de neutralisation 12-7 dont les serveurs et autres partaient à l'entraînement au nouveau champ de tir de la garde rapprochée du Chef d'état-major des Armées. A priori, cela est normal. Mais ce qui intrique est que, selon nos sources, certains des hommes autour de cette arme auraient lancé à d'autres soldats de la caserne : " Attention, tenez-vous prêts dans ces jours, car, rien ne dit qu'ils vont aller aux élections le 31 octobre prochain ". De qui parlent ces soldats, mystère et boule de gomme. Toujours est-il que quel que soit celui qui n'est pas prêt à aller aux élections, les conséquences d'un autre coup de force ou de toute autre tentative violente risquent d'être fâcheuses pour l'ensemble des Ivoiriens. C'est pourquoi, chacun, à son niveau, doit être vigilant pour faire échec à toute action de violence et permettre ainsi la tenue effective d'élections propres et tranquilles le 31 octobre.
Ouattara Chérif
Selon les informations en notre possession, 180 personnes (des militaires triés sur le volet et des civils recrutés pour la circonstance) viennent de finir leur formation, au centre de formation de la Garde républicaine à Akakro, sous la houlette d'un officier général proche du palais (dont nous taisons pour l'instant le nom). Ces hommes entrainés aux techniques commandos de combat urbain, auraient reçu le mardi 12 octobre dernier leurs tenues et leurs équipements. Ils auraient subi cet entrainement spécial pour la période électorale et l'opération pour laquelle ils se sont entraînés pourrait survenir dans les jours à venir, soit avant le 25 octobre, ou juste après. Toujours selon les informations qui nous sont parvenues, ces hommes surentraînés devraient, le moment venu, être déversés au Palais, en vue d'un auto-coup. Si le coup réussit, alors celui qui sera bombardé chef de l'Etat est cet officier général proche du Palais qui le guide déjà. A cet officier alors de tout chambouler et de remettre à zéro le processus électoral, pour que la transition qu'il dirigera oriente et planifie l'élection du refondateur en chef. Si l'opération échoue, alors du fait des troubles qui s'en suivront forcement, le Conseil constitutionnel saisi, déclarerait l'impossibilité de poursuivre le processus et donc du report. Entre-temps, le Chef de l'Etat sortant (qui, dit-on, reste le Président jusqu'à la prestation du serment de son successeur), chevauchant l'article 48, pourrait prendre des décisions pouvant aller jusqu'à une nouvelle dissolution de la CEI et du gouvernement et au dégommage du Premier Ministre actuel. De fait, toutes les cartes électorales seraient dans la main du Chef de l'Etat et du Ministre de l'Intérieur. Alors seulement en ce moment, on pourrait fixer une nouvelle date, au grand dam de la classe politique.
Le mardi dernier, toujours selon nos informations, il a été aperçu entre 9h et 10 h, au nouveau du camp d'Akouédo, un véhicule surmonté du canon de neutralisation 12-7 dont les serveurs et autres partaient à l'entraînement au nouveau champ de tir de la garde rapprochée du Chef d'état-major des Armées. A priori, cela est normal. Mais ce qui intrique est que, selon nos sources, certains des hommes autour de cette arme auraient lancé à d'autres soldats de la caserne : " Attention, tenez-vous prêts dans ces jours, car, rien ne dit qu'ils vont aller aux élections le 31 octobre prochain ". De qui parlent ces soldats, mystère et boule de gomme. Toujours est-il que quel que soit celui qui n'est pas prêt à aller aux élections, les conséquences d'un autre coup de force ou de toute autre tentative violente risquent d'être fâcheuses pour l'ensemble des Ivoiriens. C'est pourquoi, chacun, à son niveau, doit être vigilant pour faire échec à toute action de violence et permettre ainsi la tenue effective d'élections propres et tranquilles le 31 octobre.
Ouattara Chérif