Aucune carte nationale d’identité n’a été volée, ont démenti les collaborateurs du Premier ministre, Guillaume Soro, jeudi lors d’une communication à la primature. Ils dénoncent une intoxication à grande échelle de personnes malveillantes.
Beaucoup de choses se racontent depuis la distribution des cartes nationales d’identité et des cartes d’électeur. « On arrache les cartes des gens… Une caisse contenant des Cni a disparu à Abobo… Les Cni ne sont pas authentiques… ». Ceci et cela. Outrée par ces nouvelles alarmantes qui visent à ternir la distribution des CNI, la Primature, maître d’ouvrage du processus électoral, les a toutes rejetées. « C’est un faux débat», a résumé Méité Sindou, porte-parole du Premier ministre, un démenti qui a pour but de rassurer les populations. C’était lors d’un point-presse qu’il a co-animé, hier, à la primature, avec ses collègues Alain Lobognon et Me Konaté Faki, respectivement conseiller spécial chargé de la communication et des opérations d’identification.
Un comité existe au sein de la primature qui ressasse au quotidien les données sur la distribution desdits documents. A ce jour, cette structure n’a déploré les faits décriés par-ci, par-là. Méité Sindou a aussi comparé la CNI verte dite sécurisée à la nouvelle, il s’est rendu compte qu’aucune signature ou cachet de quelque autorité nationale ne figure sur la première. Il en a déduit qu’il n’y a pas de raison que l’on doute de l’authenticité de l’actuelle CNI. « On nous dit qu’il n’y a pas de puce, pas de signature d’autorité, pas d’armoiries … le conseiller spécial (Alain Lobognon) l’a dit, il y a 52 points de contrôle sur la carte qui ne sont pas visibles à l’œil nu », a-t-il rappelé et indiqué la spécificité de la ‘’carte jaune‘’. L’absence de tous éléments cités a été décidée par toutes les autorités ivoiriennes, recommandée par des accords politiques et validée par un décret pris en conseil des ministres.
Pour ce qui est des erreurs matérielles qui figurent sur les CNI, Me Konaté Faki a dit qu’ « elles n’invalident pas » le document en question. Toutefois, il a confirmé qu’ « aucune carte n’a été volé » et rappelé que les fautes seront corrigées 15 jours après l’élection présidentielle. Cela, conformément aux conclusions de la dernière réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc). Et puis, a-t-il renchéri sur ce point, ces coquilles sont minimes. Ce qui l’a amené à fustiger une exagération dans les critiques, car, selon lui, sur plus de 5,9 millions de cartes, seules quelques unes comportent des erreurs minimes. Me Konaté Faki, coordonnateur de l’opération de distribution, est satisfait du bon déroulement dudit processus, selon lui. La distribution qui a gagné l’intérieur du pays a atteint la vitesse de croisière dans le district d’Abidjan, parce que la primature a dû renforcer l’effectif des agents de l’Office national d’indentification (Oni) et organisé leur temps de travail. Pour le reste, la diaspora ivoirienne vivant dans 23 pays recevra ses cartes en milieu de semaine prochaine. Alain Lobognon, a quant lui, appelé les Ivoiriens à aller retirer leurs cartes, en les informant que tout pétitionnaire doit logiquement sortir d’un centre de distribution avec une carte d’identité et une carte d’électeur.
Bidi Ignace
Beaucoup de choses se racontent depuis la distribution des cartes nationales d’identité et des cartes d’électeur. « On arrache les cartes des gens… Une caisse contenant des Cni a disparu à Abobo… Les Cni ne sont pas authentiques… ». Ceci et cela. Outrée par ces nouvelles alarmantes qui visent à ternir la distribution des CNI, la Primature, maître d’ouvrage du processus électoral, les a toutes rejetées. « C’est un faux débat», a résumé Méité Sindou, porte-parole du Premier ministre, un démenti qui a pour but de rassurer les populations. C’était lors d’un point-presse qu’il a co-animé, hier, à la primature, avec ses collègues Alain Lobognon et Me Konaté Faki, respectivement conseiller spécial chargé de la communication et des opérations d’identification.
Un comité existe au sein de la primature qui ressasse au quotidien les données sur la distribution desdits documents. A ce jour, cette structure n’a déploré les faits décriés par-ci, par-là. Méité Sindou a aussi comparé la CNI verte dite sécurisée à la nouvelle, il s’est rendu compte qu’aucune signature ou cachet de quelque autorité nationale ne figure sur la première. Il en a déduit qu’il n’y a pas de raison que l’on doute de l’authenticité de l’actuelle CNI. « On nous dit qu’il n’y a pas de puce, pas de signature d’autorité, pas d’armoiries … le conseiller spécial (Alain Lobognon) l’a dit, il y a 52 points de contrôle sur la carte qui ne sont pas visibles à l’œil nu », a-t-il rappelé et indiqué la spécificité de la ‘’carte jaune‘’. L’absence de tous éléments cités a été décidée par toutes les autorités ivoiriennes, recommandée par des accords politiques et validée par un décret pris en conseil des ministres.
Pour ce qui est des erreurs matérielles qui figurent sur les CNI, Me Konaté Faki a dit qu’ « elles n’invalident pas » le document en question. Toutefois, il a confirmé qu’ « aucune carte n’a été volé » et rappelé que les fautes seront corrigées 15 jours après l’élection présidentielle. Cela, conformément aux conclusions de la dernière réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc). Et puis, a-t-il renchéri sur ce point, ces coquilles sont minimes. Ce qui l’a amené à fustiger une exagération dans les critiques, car, selon lui, sur plus de 5,9 millions de cartes, seules quelques unes comportent des erreurs minimes. Me Konaté Faki, coordonnateur de l’opération de distribution, est satisfait du bon déroulement dudit processus, selon lui. La distribution qui a gagné l’intérieur du pays a atteint la vitesse de croisière dans le district d’Abidjan, parce que la primature a dû renforcer l’effectif des agents de l’Office national d’indentification (Oni) et organisé leur temps de travail. Pour le reste, la diaspora ivoirienne vivant dans 23 pays recevra ses cartes en milieu de semaine prochaine. Alain Lobognon, a quant lui, appelé les Ivoiriens à aller retirer leurs cartes, en les informant que tout pétitionnaire doit logiquement sortir d’un centre de distribution avec une carte d’identité et une carte d’électeur.
Bidi Ignace
