“ADO n’est pas n’importe qui pour venir sur le campus en cachette. Les étudiants ne peuvent pas dire qu’ils n’étaient pas informés de sa venue. Sinon, je n’aurais pas demandé qu’on assiste les organisateurs, en l’occurrence, les membres du Mouvement des élèves et étudiants républicains de Côte d’Ivoire. On ne peut pas empêcher ADO de venir sur le campus ! Ce qui s’est passé, c’est que ceux qui sont venus, ne sont pas des étudiants, mais des “gros bras’’. De plus, nous avons pris six individus avec des gris-gris et des machettes sur eux. Nous avons accepté qu’ADO vienne parler aux étudiants et non à des mécaniciens, des commerçants, des syndicats de transporteurs ou encore à des gens qui ont des machettes et des gris-gris. C’est leur présence qui a provoqué la tension. Nous leur avons demandé de sortir de l’université. Ils ont refusé. Pour sa sécurité, on ne pouvait pas demander à ADO de venir quand-même. Au pire, la Fesci aurait été accusée. Hamed Bakayoko qui est chargé de la campagne de la jeunesse a pris de la hauteur sur la question ! Il s’est rendu compte qu’il y avait beaucoup d’irrégularités et d’anomalies dans l’organisation. C’est pourquoi il a accepté volontiers que ce soit reporté».
Propos recueillis par MAE
Propos recueillis par MAE
