PARIS - Le président ivoirien Laurent Gbagbo, 65 ans, s`engage à respecter le verdict des urnes lors de la présidentielle du 31 octobre, tout en estimant qu`il battra ses adversaires, dans un entretien à paraître dans la prochaine édition de l`hebdomadaire Jeune Afrique.
"En matière électorale, le risque zéro n`existe pas. Mais lorsque dix sondages, huit TNS-Sofres, un Gallup et un Afrobarometer vous placent en tête depuis un an et demi et jusqu`à l`avant-veille du scrutin, il est rare qu`ils se trompent", souligne-t-il.
A la question de savoir s`il s`engage à accepter le résultat quel qu`il soit, il répond: "Bien entendu".
"Je ne serai pas battu. Mais je ne serai pas éternellement président et un jour je transmettrai le flambeau à quelqu`un de plus jeune que moi", ajoute le président-candidat, qui avait remporté la présidentielle d`octobre 2000.
Laurent Gbagbo précise aussi n`avoir pas proposé à son Premier ministre actuel, Guillaume Soro, de continuer. Il dit avoir "deux ou trois noms" en tête pour ce poste. "Mais les intéressés eux-mêmes l`ignorent. Et le moment n`est pas venu d`en parler".
Ses rivaux à la présidentielle sont l`ex-chef de l`Etat Henri Konan Bédié (renversé par un coup d`Etat en décembre 1999) et l`ancien Premier ministre Alassane Ouattara, qui dominent la vie politique depuis la mort en 1993 du "père de la Nation" Félix Houphouët-Boigny.
Sans cesse repoussée depuis la fin du mandat du président Gbagbo en 2005, cette élection survient après une décennie de crise et un coup d`Etat manqué en 2002, qui a coupé le pays entre un sud loyaliste et un nord tenu par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
"En matière électorale, le risque zéro n`existe pas. Mais lorsque dix sondages, huit TNS-Sofres, un Gallup et un Afrobarometer vous placent en tête depuis un an et demi et jusqu`à l`avant-veille du scrutin, il est rare qu`ils se trompent", souligne-t-il.
A la question de savoir s`il s`engage à accepter le résultat quel qu`il soit, il répond: "Bien entendu".
"Je ne serai pas battu. Mais je ne serai pas éternellement président et un jour je transmettrai le flambeau à quelqu`un de plus jeune que moi", ajoute le président-candidat, qui avait remporté la présidentielle d`octobre 2000.
Laurent Gbagbo précise aussi n`avoir pas proposé à son Premier ministre actuel, Guillaume Soro, de continuer. Il dit avoir "deux ou trois noms" en tête pour ce poste. "Mais les intéressés eux-mêmes l`ignorent. Et le moment n`est pas venu d`en parler".
Ses rivaux à la présidentielle sont l`ex-chef de l`Etat Henri Konan Bédié (renversé par un coup d`Etat en décembre 1999) et l`ancien Premier ministre Alassane Ouattara, qui dominent la vie politique depuis la mort en 1993 du "père de la Nation" Félix Houphouët-Boigny.
Sans cesse repoussée depuis la fin du mandat du président Gbagbo en 2005, cette élection survient après une décennie de crise et un coup d`Etat manqué en 2002, qui a coupé le pays entre un sud loyaliste et un nord tenu par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).