Avec l’ouverture de la campagne pour la présidentielle, Laurent Gbagbo a, semble-t-il, mis fin à la caporalisation des moyens de l’Etat.
Epée contre épée. De source digne de foi, Laurent Gbagbo s’est résolu de laisser de côté son costume de chef de l’Etat, pour combattre à arme égale avec ses challengers. Il aurait, pour ainsi dire, ‘’libéré’’ les véhicules de l’Etat avec lesquels il a jusque-là effectué ses déplacements. Après les décrets dont il n’a plus la signature, c’est désormais avec ses propres moyens de déplacement qu’il parcourt le pays, pour battre campagne. Même les moyens aériens. Selon des membres de son état-major de campagne, ceux-ci ont été loués pour la cause. Outre les véhicules de la présidence de la République, Laurent Gbagbo s’est également plié aux prescriptions du Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca) qui stipule que les candidats à la présidentielle sont assujettis au même traitement, dans les médias de service publiques. Depuis vendredi dernier, date d’ouverture de la campagne, c’est dans les mêmes conditions que les meetings du candidat de la Majorité présidentielle sont couverts. Tout comme Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié ou Jacqueline Oble, La Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) a désigné un reporter, pour couvrir et rendre compte de ces tournées. Exit donc les reporters spéciaux et les éditions spéciales qui agaçaient plus d’un dans les rangs de l’opposition. Le traitement qui lui est fait dans les colonnes du quotidien progouvernemental, Fraternité Matin, n’est guère différent. Là aussi, Laurent Gbagbo a droit au même traitement que les 13 autres candidats. Lors de son séjour à Daloa, le week-end écoulé, Laurent Gbagbo a choisi de loger chez Samba Coulibaly, un de ses soutiens dans le cadre de la présidentielle, laissant de côté, la Résidence du chef de l’Etat. Seul privilège auquel le président-candidat continue d’avoir droit, les services de sécurité. Partout où il passe, il a derrière lui, comme son ombre, les galonnés de l’armée ivoirienne, au premier rang desquels, le chef de l’état-major, Philippe Mangou. Les chars et autres engins de guerre semblent aussi avoir quelques difficultés à se détacher du chef de file de la refondation.
Marc Dossa
Epée contre épée. De source digne de foi, Laurent Gbagbo s’est résolu de laisser de côté son costume de chef de l’Etat, pour combattre à arme égale avec ses challengers. Il aurait, pour ainsi dire, ‘’libéré’’ les véhicules de l’Etat avec lesquels il a jusque-là effectué ses déplacements. Après les décrets dont il n’a plus la signature, c’est désormais avec ses propres moyens de déplacement qu’il parcourt le pays, pour battre campagne. Même les moyens aériens. Selon des membres de son état-major de campagne, ceux-ci ont été loués pour la cause. Outre les véhicules de la présidence de la République, Laurent Gbagbo s’est également plié aux prescriptions du Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca) qui stipule que les candidats à la présidentielle sont assujettis au même traitement, dans les médias de service publiques. Depuis vendredi dernier, date d’ouverture de la campagne, c’est dans les mêmes conditions que les meetings du candidat de la Majorité présidentielle sont couverts. Tout comme Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié ou Jacqueline Oble, La Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) a désigné un reporter, pour couvrir et rendre compte de ces tournées. Exit donc les reporters spéciaux et les éditions spéciales qui agaçaient plus d’un dans les rangs de l’opposition. Le traitement qui lui est fait dans les colonnes du quotidien progouvernemental, Fraternité Matin, n’est guère différent. Là aussi, Laurent Gbagbo a droit au même traitement que les 13 autres candidats. Lors de son séjour à Daloa, le week-end écoulé, Laurent Gbagbo a choisi de loger chez Samba Coulibaly, un de ses soutiens dans le cadre de la présidentielle, laissant de côté, la Résidence du chef de l’Etat. Seul privilège auquel le président-candidat continue d’avoir droit, les services de sécurité. Partout où il passe, il a derrière lui, comme son ombre, les galonnés de l’armée ivoirienne, au premier rang desquels, le chef de l’état-major, Philippe Mangou. Les chars et autres engins de guerre semblent aussi avoir quelques difficultés à se détacher du chef de file de la refondation.
Marc Dossa