Le vote des 52% des femmes de la liste électorale va peser lourd dans la balance de la présidentielle.
L’absentéisme des femmes serait alors le résultat d’une ignorance ou d’une intention de boycotter. Dans un cas comme dans l’autre, le non-usage du droit de vote par des femmes, au-delà des considérations juridiques ou psychologiques, est la preuve d’un désintérêt total pour la vie publique ou la politique. Or, c’est contre ce désintérêt que des organisations féminines se sont engagées, parfois au plus fort prix. Ces organisations soutiennent que ne pas voter, c’est accepter le choix des autres. Constance Yaï, consultante en parité et genre, et fondatrice de l’Association ivoirienne pour les droits des femmes, expliquait récemment aux femmes de Yopougon, leur droit de vote et le devoir de voter. D’autres associations ont également investi le terrain pour la même cause. Malgré ces appels, des femmes ne seront-elles pas occupées à travailler dans les champs, à vendre au marché, à se faire les ongles, ce dimanche 31 octobre ? Y aura-t-il un boycottpassif des femmes ?
Le comportement féminin est généralement opposé au vote surtout quand le ton des acteurs politiques est guerrier, développe le psychologue Bébi Douka Jean-Marie. Il poursuit pour dire qu’en général les femmes préfèrent la douceur et la tendresse. Elles n’aiment pas souffrir dans les longues files d’attente. La catégorie des femmes susceptibles de prendre part au scrutin est, selon le spécialiste, celle ayant des comportements garçonniers. C’est-à-dire, les femmes actives dans les partis politiques ou habituées au combat d’idées. En 1959, les femmes de Côte d’Ivoire obtiennent, pour la première fois, le droit de vote. Aujourd’hui, elles constituent pratiquement 3 millions des 5,7 millions d’inscrits sur la liste électorale. Le vote effectif des femmes va donc compter au soir des décomptes. Mais est-on sûr ? L’inquiétude peut provenir du fait que ces amazones constituent le tiers des 51% d’analphabètes. Si elles ne sont pas assez sensibilisées sur la question du vote, de surcroît pour une élection de sortie de crise, le risque d’absentéisme pourrait être élevé, de même que celui de récolter des bulletins nuls.
Nesmon De Laure
L’absentéisme des femmes serait alors le résultat d’une ignorance ou d’une intention de boycotter. Dans un cas comme dans l’autre, le non-usage du droit de vote par des femmes, au-delà des considérations juridiques ou psychologiques, est la preuve d’un désintérêt total pour la vie publique ou la politique. Or, c’est contre ce désintérêt que des organisations féminines se sont engagées, parfois au plus fort prix. Ces organisations soutiennent que ne pas voter, c’est accepter le choix des autres. Constance Yaï, consultante en parité et genre, et fondatrice de l’Association ivoirienne pour les droits des femmes, expliquait récemment aux femmes de Yopougon, leur droit de vote et le devoir de voter. D’autres associations ont également investi le terrain pour la même cause. Malgré ces appels, des femmes ne seront-elles pas occupées à travailler dans les champs, à vendre au marché, à se faire les ongles, ce dimanche 31 octobre ? Y aura-t-il un boycottpassif des femmes ?
Le comportement féminin est généralement opposé au vote surtout quand le ton des acteurs politiques est guerrier, développe le psychologue Bébi Douka Jean-Marie. Il poursuit pour dire qu’en général les femmes préfèrent la douceur et la tendresse. Elles n’aiment pas souffrir dans les longues files d’attente. La catégorie des femmes susceptibles de prendre part au scrutin est, selon le spécialiste, celle ayant des comportements garçonniers. C’est-à-dire, les femmes actives dans les partis politiques ou habituées au combat d’idées. En 1959, les femmes de Côte d’Ivoire obtiennent, pour la première fois, le droit de vote. Aujourd’hui, elles constituent pratiquement 3 millions des 5,7 millions d’inscrits sur la liste électorale. Le vote effectif des femmes va donc compter au soir des décomptes. Mais est-on sûr ? L’inquiétude peut provenir du fait que ces amazones constituent le tiers des 51% d’analphabètes. Si elles ne sont pas assez sensibilisées sur la question du vote, de surcroît pour une élection de sortie de crise, le risque d’absentéisme pourrait être élevé, de même que celui de récolter des bulletins nuls.
Nesmon De Laure