«Prévenir l’avenir, c’est important, et ça fait partie de notre mandat. Le Kenya ? C’est un signal fort. Si vous engendrez des violences massives pendant l’élection, vous ne décrocherez pas un ticket pour le pouvoir, mais pour la cour pénale internationale. C’est ça le message. Et cela vaut pour le Kenya, la Guinée et la Côte d’Ivoire, à court terme. Et aussi pour les autres pays où on a l’habitude d’accéder au pouvoir par la violence. L’exemple du Kenya prouve que si ces choses-là se produisent, les leaders qui commettent ces crimes seront jugés. Nous sommes allés en Guinée plusieurs fois, nous envisageons d’aller en Côte d’Ivoire ; et je suis sûr que les leaders savent que nous regardons ce qu’ils font. Ils sont en compétition pour les élections, mais il faut qu’elles soient propres, il faut que tout se passe dans le calme. C’est ça mon souci. Eviter que des crimes contre l’humanité soient commis pendant les élections »
Propos recueillis sur Rfi par MAE
Propos recueillis sur Rfi par MAE