La question de la sécurisation du processus électoral n’a pas encore fini de faire couler encre et salive. « Les ex-combattants encasernés ont été aperçus, armés jusqu’aux dents, lors de la visite de Laurent Gbagbo à Korhogo », a déclaré, hier, le porte-parole du candidat Laurent Gbagbo, Pascal Affi N’Guessan. Il animait son point-presse hebdomadaire au QG de campagne de la majorité présidentielle, à la Riviera-Attoban. A quelques 10 jours de la présidentielle, il a dénoncé ce qu’il a qualifié d’actes de provocation : « Alors que la campagne électorale avait démarré dans un environnement bon enfant (…), à Abobo, Port-Bouët, Danané et Korhogo, des meetings de responsables électoraux de lmp ont été perturbés. Ces actes de provocation, si l’on n’y prend garde, risquent de dégénérer et de compromettre la tenue d’une élection apaisée». Après une description de l’évolution du processus électoral, il a exhorté l’assemblée à voter son candidat pour, a-t-il dit, la marche vers la prospérité individuelle et collective.
Estelle K.
Estelle K.