Les posters et autres affiches des candidats Bédié et Ouattara qui veulent apporter leur savoir à la Côte d’Ivoire ne reflètent pas leur quotidien.
La campagne électorale bat son plein. Les posters géants et autres affiches font le tour de la Côte d’Ivoire. Dans ce flot, les posters de deux candidats attirent l’attention du peuple. Ce sont celles de Bédié et de Alassane Ouattara. Sur certains panneaux, on voit le candidat du Pdci s’afficher avec un riziculteur. Quant à Alassane Ouattara, on le voit soit avec un nouveau né, où des commerçantes au marché. Ces images doivent sourire d’un. Car, elles ne reflètent pas la réalité et elles ne viennent pas du fond du cœur de ces deux personnalités. Ce décor est fait jusque pour tromper et jouer sur le mental des Ivoiriens. S’agissant, par exemple, de Aimé Henri Konan Bédié, il n’a jamais été si proche des riziculteurs de Côte d’Ivoire. La preuve, alors qu’il était au pouvoir entre 1993 et 1999, le marché de l’importation du riz était exclusivement réservé à sa seule famille et l’un de ses fils. Il n’avait aucune politique de relance de riz en faveur de ces paysans. Aujourd’hui, c’est lui pose avec un riziculteur. Pourquoi ? Certainement pour avoir la voix du monde agricole. Un monde qu’il a d’ailleurs abandonné. Le cas, le plus plausible est le kilogramme du cacao qui était tombé à 200 Fcfa alors qu’il était aux affaires. Il en est de même pour le candidat à multiples solutions pour la Côte d’Ivoire. Qui, promet aujourd’hui, 65000 classes et la construction de cinq universités en cinq ans. Il se promène également entre les étales au marché pour demander les prix des denrées alimentaires. Utopique tout cela! Pour celui qui connaît l’homme, cela ne colle pas avec son quotidien. Les enseignants, élèves et étudiants de Côte d’Ivoire se souviennent encore de son douloureux passage à la tête du gouvernement ivoirien. L’homme qui n’avait aucune politique pour cette frange de la population a pris des mesures drastiques qui, aujourd’hui, rejaillissent sur la société. Il a fait fermé les internats dans les lycées. C’est le même Alassane Ouattara qui a fait supprimer les cartes de bus des élèves d’Abidjan, gracieusement offerts par Nanan Boïgny. C’est encore lui, « Monsieur Solutions » qui a fait supprimer les bus spéciaux qui transportaient les étudiants des cités universitaires d’Abidjan. Les enseignants de cette époque ne diront pas le contraire. C’est lui qui a raccroché ces derniers. Alassane doit se souvenir que c’est sous son règne aussi que le vocabulaire « Petit salaire, petit travail » a été instauré. Rendant ainsi paresseux les enseignants. Qui, une fois en classe ne font que se « chercher » comme on le dit à Abobo pour donner des cours à domicile ou dans certains établissements secondaires privés pour arrondir leur fin de mois. On se souviendra aussi longtemps de lui. A cause du rôle clé joué dans la rébellion qui a endeuillée la Côte d’Ivoire toute entière. En tout cas, les Ivoiriens sont avertis. Parce que, ceux-ci ressemblent à des Vendeurs d’illusion (Vi).
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
La campagne électorale bat son plein. Les posters géants et autres affiches font le tour de la Côte d’Ivoire. Dans ce flot, les posters de deux candidats attirent l’attention du peuple. Ce sont celles de Bédié et de Alassane Ouattara. Sur certains panneaux, on voit le candidat du Pdci s’afficher avec un riziculteur. Quant à Alassane Ouattara, on le voit soit avec un nouveau né, où des commerçantes au marché. Ces images doivent sourire d’un. Car, elles ne reflètent pas la réalité et elles ne viennent pas du fond du cœur de ces deux personnalités. Ce décor est fait jusque pour tromper et jouer sur le mental des Ivoiriens. S’agissant, par exemple, de Aimé Henri Konan Bédié, il n’a jamais été si proche des riziculteurs de Côte d’Ivoire. La preuve, alors qu’il était au pouvoir entre 1993 et 1999, le marché de l’importation du riz était exclusivement réservé à sa seule famille et l’un de ses fils. Il n’avait aucune politique de relance de riz en faveur de ces paysans. Aujourd’hui, c’est lui pose avec un riziculteur. Pourquoi ? Certainement pour avoir la voix du monde agricole. Un monde qu’il a d’ailleurs abandonné. Le cas, le plus plausible est le kilogramme du cacao qui était tombé à 200 Fcfa alors qu’il était aux affaires. Il en est de même pour le candidat à multiples solutions pour la Côte d’Ivoire. Qui, promet aujourd’hui, 65000 classes et la construction de cinq universités en cinq ans. Il se promène également entre les étales au marché pour demander les prix des denrées alimentaires. Utopique tout cela! Pour celui qui connaît l’homme, cela ne colle pas avec son quotidien. Les enseignants, élèves et étudiants de Côte d’Ivoire se souviennent encore de son douloureux passage à la tête du gouvernement ivoirien. L’homme qui n’avait aucune politique pour cette frange de la population a pris des mesures drastiques qui, aujourd’hui, rejaillissent sur la société. Il a fait fermé les internats dans les lycées. C’est le même Alassane Ouattara qui a fait supprimer les cartes de bus des élèves d’Abidjan, gracieusement offerts par Nanan Boïgny. C’est encore lui, « Monsieur Solutions » qui a fait supprimer les bus spéciaux qui transportaient les étudiants des cités universitaires d’Abidjan. Les enseignants de cette époque ne diront pas le contraire. C’est lui qui a raccroché ces derniers. Alassane doit se souvenir que c’est sous son règne aussi que le vocabulaire « Petit salaire, petit travail » a été instauré. Rendant ainsi paresseux les enseignants. Qui, une fois en classe ne font que se « chercher » comme on le dit à Abobo pour donner des cours à domicile ou dans certains établissements secondaires privés pour arrondir leur fin de mois. On se souviendra aussi longtemps de lui. A cause du rôle clé joué dans la rébellion qui a endeuillée la Côte d’Ivoire toute entière. En tout cas, les Ivoiriens sont avertis. Parce que, ceux-ci ressemblent à des Vendeurs d’illusion (Vi).
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
