Le ministre Lida Kouassi Moïse, Directeur départemental de campagne (Ddc) du candidat de La majorité présidentielle (Lmp) à Marcory, était face à la jeunesse de ce grand mouvement, hier, au siège du Fpi.
Cette tribune a été l’occasion pour l’ancien ministre d’Etat, ministre de la Défense d’informer que “les négociations relatives à la révision des accords de Défense entre la Côte d’Ivoire et la France ont déjà commencé”. En tout cas, pour ce qui concerne le volet militaire pour lequel il a eu l’honneur d’être désigné par le chef suprême des armées, pour conduire les pourparlers, Lida Kouassi a dit ceci : “Tous les articles ont été revus. Parmi les pays africains francophones, seule la Côte d’Ivoire a proposé un projet d’accord. Nous avons discuté d’égal à égal. Et nos partenaires en ont pris acte et ont promis reprendre les négociations après la présidentielle du 31 octobre. Nous avons enlevé tout ce qui nous posait problème. Laurent Gbagbo ne bradera jamais la souveraineté de son pays, la Côte d’Ivoire”. Aussi le Ddc de Marcory a-t-il exhorté les jeunes de Lmp à voter massivement le candidat Laurent Gbagbo, candidat de la Côte d’Ivoire, au premier tour du scrutin du 31 octobre 2010. Les invitant à ne céder à aucune provocation des adversaires. Qui cherchent un prétexte pour créer une situation de trouble qu’ils imputeront au chef de l’Etat. Afin de faire croire qu’il ne veut pas aller aux élections. Entouré de Claude Sahi, diplomate de carrière et Kodéhi Gnahoré (Drh-Sotra) ainsi que parrain de la rencontre, le Ddc de Marcory a entretenu son auditoire sur les enjeux de la présidentielle du 31 octobre prochain. Selon le conférencier, la Côte d’Ivoire est en crise depuis 1990. Elle a véritablement pris forme avec le coup d’Etat de décembre 1999 et s’est accentué avec celui du 19 septembre 2002, qui s’est mué en rébellion. Mais “grâce au tactique politique du Président Gbagbo, nous sommes en train de sortir de la crise”. Pour lui, l’élection présidentielle de cette année comporte quatre enjeux essentiels. Le premier enjeu concerne, selon lui, la manière dont nous allons définitivement sortir de la belligérance, pour entrer dans une période de paix véritable. « On est empêtré dans une situation de ni paix, ni guerre. Or, qui dit ni paix, ni guerre, dit enlisement. C’est pourquoi, il est bon de sortir de cette crise en amenant les uns et les autres à déposer les armes. Afin de permettre à l’Etat de mettre fin à la force des armes, pour rétablir la force de la loi sur tout le territoire national”. Le disant, Lida Kouassi Moïse souhaite qu’à travers cette élection, l’on mette fin à l’existence de deux armées parallèles, au profit d’une seule armée nationale. Aller à cette élection, c’est continuer la guerre avec les moyens de la politique. C’est la seule manière de sortir de la crise, pour rentrer dans une nouvelle ère sans armes et sans guerre.
Le second enjeu, réside dans la restauration et la rélégitimation de l’Etat. C’est-à-dire, donner l’onction du peuple à l’ensemble des Institutions de la République à travers la première d’entre elle, qui est la Présidence. En d’autres termes, c’est délégitimer l’Etat substratum (valeur morale à laquelle tout le monde se soumet) et l’Etat factum (organisation administrative et hiérarchique). Faire en sorte que la loi de l’Etat règne partout dans le pays qui sera réunifié de fait. “Le troisième enjeu, c’est gagner la paix entre nous-mêmes. Il faut pouvoir résoudre les frustrations, afin qu’il n’y ait plus d’exclus. Faire en sorte que ceux qui ont pris les armes se sentent à nouveau dans la République”. Pour autant, Lida exige qu’ils reconnaissent qu’ils ont été bourreaux et qu’ils reconnaissent leur tort. Comme ce fut le cas en Afrique du Sud qui a gagné la paix, à travers la commission vérité et réconciliation. « Il faut aussi gagner la paix avec les pays voisins qui ont d’une manière ou d’une autre, pris part à la guerre en Côte d’Ivoire. Ce sera rassurer les pays de l’Afrique de l’Ouest que la fin de la crise en Côte d’Ivoire, signifie la prospérité pour nous tous, en Afrique de l’Ouest. Parce qu’on a envie de monter notre force. On n’a pas envie de l’utiliser. Il faut aussi gagner la paix avec l’ex-colonisateur, la France ». Dans la logique de situer les responsabilités pour les réparer, Lida Kouassi pense aussi que gagner la paix, c’est s’attaquer à la question foncière, après les élections. « Ceux qui ont occupé des terres, doivent savoir que c’est de façon illégale qu’ils les possèdent”. Le quatrième enjeu pose la question de l’homme qu’il faut voter. “Quand on est dans une situation historique pareille, on ne porte pas n’importe qui au pouvoir. On ne vote pas un homme ordinaire. La crise en Grande Bretagne a révélé Winston Churchill; Face à l’Allemagne, la France a eu de Gaulle ; aux Etats-Unis, Thomas Jefferson a été l’homme de la situation ; Nelson Mandela a réunifié les Sud-Africains etc. C’est pourquoi, en Côte d’Ivoire, il faut un homme providentiel qui a de la stature. Il faut un homme qui a une haute idée de la Nation. Cet homme, c’est le candidat de Lmp, le Président Laurent Gbagbo. C’est lui qui a le rêve de la refondation de la Côte d’Ivoire. Il s’est lui-même inscrit dans le rêve de la dignité de l’Afrique”.
Pour sa part, Claude Sahi a indiqué que ces élections garantiront le retour de la démocratie dans le pays. “Seul Laurent Gbagbo peut aider à renouveler le personnel politique de la Côte d’Ivoire. avec l’émergence d’une nouvelle classe politique”, a-t-il avoué. Ajoutant que le développement d’un pays dépend du choix politique de son Président. Et non, à travers des slogans tendant à faire croire que seul un économiste en est capable. Quant à Kodéhi Gnahoré, le parrain, il a insisté sur la vigilance des Ivoiriens. Qui doivent se tenir prêts le jour du vote et veiller à ce que personne ne vole la victoire de Lmp.
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr
Cette tribune a été l’occasion pour l’ancien ministre d’Etat, ministre de la Défense d’informer que “les négociations relatives à la révision des accords de Défense entre la Côte d’Ivoire et la France ont déjà commencé”. En tout cas, pour ce qui concerne le volet militaire pour lequel il a eu l’honneur d’être désigné par le chef suprême des armées, pour conduire les pourparlers, Lida Kouassi a dit ceci : “Tous les articles ont été revus. Parmi les pays africains francophones, seule la Côte d’Ivoire a proposé un projet d’accord. Nous avons discuté d’égal à égal. Et nos partenaires en ont pris acte et ont promis reprendre les négociations après la présidentielle du 31 octobre. Nous avons enlevé tout ce qui nous posait problème. Laurent Gbagbo ne bradera jamais la souveraineté de son pays, la Côte d’Ivoire”. Aussi le Ddc de Marcory a-t-il exhorté les jeunes de Lmp à voter massivement le candidat Laurent Gbagbo, candidat de la Côte d’Ivoire, au premier tour du scrutin du 31 octobre 2010. Les invitant à ne céder à aucune provocation des adversaires. Qui cherchent un prétexte pour créer une situation de trouble qu’ils imputeront au chef de l’Etat. Afin de faire croire qu’il ne veut pas aller aux élections. Entouré de Claude Sahi, diplomate de carrière et Kodéhi Gnahoré (Drh-Sotra) ainsi que parrain de la rencontre, le Ddc de Marcory a entretenu son auditoire sur les enjeux de la présidentielle du 31 octobre prochain. Selon le conférencier, la Côte d’Ivoire est en crise depuis 1990. Elle a véritablement pris forme avec le coup d’Etat de décembre 1999 et s’est accentué avec celui du 19 septembre 2002, qui s’est mué en rébellion. Mais “grâce au tactique politique du Président Gbagbo, nous sommes en train de sortir de la crise”. Pour lui, l’élection présidentielle de cette année comporte quatre enjeux essentiels. Le premier enjeu concerne, selon lui, la manière dont nous allons définitivement sortir de la belligérance, pour entrer dans une période de paix véritable. « On est empêtré dans une situation de ni paix, ni guerre. Or, qui dit ni paix, ni guerre, dit enlisement. C’est pourquoi, il est bon de sortir de cette crise en amenant les uns et les autres à déposer les armes. Afin de permettre à l’Etat de mettre fin à la force des armes, pour rétablir la force de la loi sur tout le territoire national”. Le disant, Lida Kouassi Moïse souhaite qu’à travers cette élection, l’on mette fin à l’existence de deux armées parallèles, au profit d’une seule armée nationale. Aller à cette élection, c’est continuer la guerre avec les moyens de la politique. C’est la seule manière de sortir de la crise, pour rentrer dans une nouvelle ère sans armes et sans guerre.
Le second enjeu, réside dans la restauration et la rélégitimation de l’Etat. C’est-à-dire, donner l’onction du peuple à l’ensemble des Institutions de la République à travers la première d’entre elle, qui est la Présidence. En d’autres termes, c’est délégitimer l’Etat substratum (valeur morale à laquelle tout le monde se soumet) et l’Etat factum (organisation administrative et hiérarchique). Faire en sorte que la loi de l’Etat règne partout dans le pays qui sera réunifié de fait. “Le troisième enjeu, c’est gagner la paix entre nous-mêmes. Il faut pouvoir résoudre les frustrations, afin qu’il n’y ait plus d’exclus. Faire en sorte que ceux qui ont pris les armes se sentent à nouveau dans la République”. Pour autant, Lida exige qu’ils reconnaissent qu’ils ont été bourreaux et qu’ils reconnaissent leur tort. Comme ce fut le cas en Afrique du Sud qui a gagné la paix, à travers la commission vérité et réconciliation. « Il faut aussi gagner la paix avec les pays voisins qui ont d’une manière ou d’une autre, pris part à la guerre en Côte d’Ivoire. Ce sera rassurer les pays de l’Afrique de l’Ouest que la fin de la crise en Côte d’Ivoire, signifie la prospérité pour nous tous, en Afrique de l’Ouest. Parce qu’on a envie de monter notre force. On n’a pas envie de l’utiliser. Il faut aussi gagner la paix avec l’ex-colonisateur, la France ». Dans la logique de situer les responsabilités pour les réparer, Lida Kouassi pense aussi que gagner la paix, c’est s’attaquer à la question foncière, après les élections. « Ceux qui ont occupé des terres, doivent savoir que c’est de façon illégale qu’ils les possèdent”. Le quatrième enjeu pose la question de l’homme qu’il faut voter. “Quand on est dans une situation historique pareille, on ne porte pas n’importe qui au pouvoir. On ne vote pas un homme ordinaire. La crise en Grande Bretagne a révélé Winston Churchill; Face à l’Allemagne, la France a eu de Gaulle ; aux Etats-Unis, Thomas Jefferson a été l’homme de la situation ; Nelson Mandela a réunifié les Sud-Africains etc. C’est pourquoi, en Côte d’Ivoire, il faut un homme providentiel qui a de la stature. Il faut un homme qui a une haute idée de la Nation. Cet homme, c’est le candidat de Lmp, le Président Laurent Gbagbo. C’est lui qui a le rêve de la refondation de la Côte d’Ivoire. Il s’est lui-même inscrit dans le rêve de la dignité de l’Afrique”.
Pour sa part, Claude Sahi a indiqué que ces élections garantiront le retour de la démocratie dans le pays. “Seul Laurent Gbagbo peut aider à renouveler le personnel politique de la Côte d’Ivoire. avec l’émergence d’une nouvelle classe politique”, a-t-il avoué. Ajoutant que le développement d’un pays dépend du choix politique de son Président. Et non, à travers des slogans tendant à faire croire que seul un économiste en est capable. Quant à Kodéhi Gnahoré, le parrain, il a insisté sur la vigilance des Ivoiriens. Qui doivent se tenir prêts le jour du vote et veiller à ce que personne ne vole la victoire de Lmp.
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr