Konaté Navigué, président de la jeunesse du Front populaire ivoirien (J-Fpi), considère que la guerre a empêché le chef de l’Etat sortant de développer le sport ivoirien.
Quel regard portez-vous sur le sport ivoirien ?
Le sport en Côte d’Ivoire ne joue pas pleinement son rôle.
Pourquoi en 10 ans d’exercice, Laurent Gbagbo, votre candidat n’a-t-il pas réussi à lui donner une meilleure santé ?
On ne peut pas être en train de gérer la guerre et faire autre chose. Les infrastructures sportives ont été détruites. On ne peut pas chercher la paix et, dans le même temps, construire. Nous n’avons pas eu 10 ans, nous n’avons gouverné que 18 mois.
Que faut-il faire alors ?
Il faut des réformes. Aujourd’hui, le sport est un agent de développement. Une réforme, c’est une reproduction. En Argentine, en Espagne et en Allemagne, le sport est un puissant outil économique.
L’équipe nationale de football n’a pas remporté de tournoi depuis 1992. Les clubs ne vont plus loin dans les compétitions africaines. Que proposez-vous pour changer cette situation ?
La première chose à faire est d’analyser l’état des lieux. Il faut également que la Côte d’Ivoire se dote d’infrastructures économiques. Nous devons revenir à l’Oissu pour inculquer les valeurs du sport aux enfants. Il faut un cadre institutionnel et réglementaire en faveur du Sport. En le faisant, on sort de l’amateurisme et on entre dans le professionnalisme. Le ministère des sports ne doit pas rester un ministère du football. Il faut faire en sorte que, lorsqu’il y a un championnat de handball, par exemple, tous les Ivoiriens se sentent concernés.
Comment y parvenir ?
Par la sensibilisation des Ivoiriens et la promotion des acteurs des différentes disciplines. Le sport doit créer des emplois.
Que préconisez-vous pour le financement des infrastructures ?
Il faut s’appuyer sur les conseils généraux en puisant 2% à 5% du budget général.
Les jeunes partent en Europe parce que, là-bas, les clubs leur proposent de meilleurs salaires. Comment les maintenir sur place ?
Ce sera possible lorsque les conditions de travail seront améliorées et les salaires augmentés.
Comment les clubs pourront-ils augmenter les salaires ?
Le financement parafiscal n’est pas à écarter. Le système de gestion doit également être transparent. Si les sponsors savent ce à quoi sert leur argent, ils seront davantage motivés à appuyer le football. Ainsi, on pourra améliorer les salaires, assainir le championnat de 2ème division et préparer un troisième championnat. Si on fait une classification normative de cette discipline, vous verrez une amélioration d’ici 5 à 10 ans.
Entretien réalisé par Cissé Sindou
Quel regard portez-vous sur le sport ivoirien ?
Le sport en Côte d’Ivoire ne joue pas pleinement son rôle.
Pourquoi en 10 ans d’exercice, Laurent Gbagbo, votre candidat n’a-t-il pas réussi à lui donner une meilleure santé ?
On ne peut pas être en train de gérer la guerre et faire autre chose. Les infrastructures sportives ont été détruites. On ne peut pas chercher la paix et, dans le même temps, construire. Nous n’avons pas eu 10 ans, nous n’avons gouverné que 18 mois.
Que faut-il faire alors ?
Il faut des réformes. Aujourd’hui, le sport est un agent de développement. Une réforme, c’est une reproduction. En Argentine, en Espagne et en Allemagne, le sport est un puissant outil économique.
L’équipe nationale de football n’a pas remporté de tournoi depuis 1992. Les clubs ne vont plus loin dans les compétitions africaines. Que proposez-vous pour changer cette situation ?
La première chose à faire est d’analyser l’état des lieux. Il faut également que la Côte d’Ivoire se dote d’infrastructures économiques. Nous devons revenir à l’Oissu pour inculquer les valeurs du sport aux enfants. Il faut un cadre institutionnel et réglementaire en faveur du Sport. En le faisant, on sort de l’amateurisme et on entre dans le professionnalisme. Le ministère des sports ne doit pas rester un ministère du football. Il faut faire en sorte que, lorsqu’il y a un championnat de handball, par exemple, tous les Ivoiriens se sentent concernés.
Comment y parvenir ?
Par la sensibilisation des Ivoiriens et la promotion des acteurs des différentes disciplines. Le sport doit créer des emplois.
Que préconisez-vous pour le financement des infrastructures ?
Il faut s’appuyer sur les conseils généraux en puisant 2% à 5% du budget général.
Les jeunes partent en Europe parce que, là-bas, les clubs leur proposent de meilleurs salaires. Comment les maintenir sur place ?
Ce sera possible lorsque les conditions de travail seront améliorées et les salaires augmentés.
Comment les clubs pourront-ils augmenter les salaires ?
Le financement parafiscal n’est pas à écarter. Le système de gestion doit également être transparent. Si les sponsors savent ce à quoi sert leur argent, ils seront davantage motivés à appuyer le football. Ainsi, on pourra améliorer les salaires, assainir le championnat de 2ème division et préparer un troisième championnat. Si on fait une classification normative de cette discipline, vous verrez une amélioration d’ici 5 à 10 ans.
Entretien réalisé par Cissé Sindou