A une majorité écrasante, les commissaires de la CEI ont décidé hier, d’abandonner le contrat liant la commission à la société SILS. C’est au terme d’une réunion marathon que les membres de la Commission centrale de la CEI sont arrivés à cette conclusion. Rappelons que ce contrat donnait à cette entreprise l’exclusivité des traitements informatiques des résultats de l’élection présidentielle. Ce contrat remis au goût du jour, a provoqué la colère de la majorité des membres de la CEI. En effet, la majorité des membres de la commission centrale de la CEI ont exprimé leur surprise de savoir que Youssouf Bakayoko ait reconduit un contrat de gré à gré, à hauteur de trois milliards FCFA avec une société dénommée SILS Technologie sans les en informer. Ce qui est mis en cause ici, ce n’est pas le coût faramineux du contrat, mais le rôle éminemment important et stratégique que le contrat confère à cette société dans la phase finale du processus électoral. En effet, c’est SILS qui, selon les termes du contrat, aura à charge la centralisation informatique de tous les résultats issus de la présidentielle du 31 octobre prochain. Autre raison de la méfiance des membres de la commission centrale de la CEI, c’est que cette société, SILS, est une filiale du Bureau national d’Etudes techniques du Développement (BNETD). Or, cette structure est dirigée par un militant du FPI ou du moins un obligé de Laurent Gbagbo, candidat à sa propre succession, en l’occurrence Ahoua Don Mello. Il est de notoriété que ce monsieur a joué un rôle capital dans l’élection « calamiteuse » de Gbagbo en 2000, par la manipulation informatique des chiffres. D’aucuns disent que c’est ce qui lui a valu le poste de directeur général du BNETD.
Depuis que l’affaire a éclaté, il y a eu quatre réunions dont la dernière qui s’est tenue hier au siège de la CEI. Selon nos sources, la réunion a été tellement houleuse que les membres ont procédé par un vote en interne pour départager les différentes positions. Une majorité écrasante s’est dégagée en faveur de la mise à l’écart pure et simple de cette structure dans le traitement des résultats de l’élection présidentielle.
IBK
Depuis que l’affaire a éclaté, il y a eu quatre réunions dont la dernière qui s’est tenue hier au siège de la CEI. Selon nos sources, la réunion a été tellement houleuse que les membres ont procédé par un vote en interne pour départager les différentes positions. Une majorité écrasante s’est dégagée en faveur de la mise à l’écart pure et simple de cette structure dans le traitement des résultats de l’élection présidentielle.
IBK