ABIDJAN - Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro veut une "solution consensuelle" pour le mode de comptage des voix lors de l'élection présidentielle prévue le 31 octobre, objet d'une polémique entre
camp présidentiel et opposition, a indiqué vendredi son porte-parole.
Face à la "polémique", M. Soro souhaite qu'une "solution consensuelle", "efficace" et inspirant "confiance" soit trouvée d'ici samedi au plus tard, a déclaré Sindou Meïté à l'AFP.
Le Premier ministre a "engagé des consultations" et doit rencontrer rapidement la Commission électorale indépendante (CEI) et le président-candidat Laurent Gbagbo, a-t-il précisé.
"On n'a pas beaucoup de temps" mais "pour l'instant on est toujours dans les délais, il n'y a pas de menace sur le 31 octobre", a assuré M. Meïté.
Le porte-parole n'a pas exclu que, contrairement à une décision prise jeudi par la CEI, on en revienne à un comptage informatique, ou que soit retenu un système combinant comptages manuel et informatique.
Après plusieurs jours de débats intenses à huis-clos, la commission a opté jeudi pour un comptage manuel des voix. L'opposition redoutait des fraudes liées à un système informatique de traitement des résultats, qui devait être du ressort d'une filiale d'un bureau d'études dirigé par un proche de M.
Gbagbo.
Interrogé par l'AFP, Martin Sokouri Bohoui, chargé des élections au Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel), a exprimé sa préférence pour un traitement informatique mais a exigé des "garanties" de "transparence" si le comptage manuel était finalement conservé.
Sans cesse repoussée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005 et censée clore la crise politico-militaire de 2002, la présidentielle du 31 octobre est également suspendue à la distribution en cours de quelque 5,7 millions de cartes d'identité et d'électeur.
camp présidentiel et opposition, a indiqué vendredi son porte-parole.
Face à la "polémique", M. Soro souhaite qu'une "solution consensuelle", "efficace" et inspirant "confiance" soit trouvée d'ici samedi au plus tard, a déclaré Sindou Meïté à l'AFP.
Le Premier ministre a "engagé des consultations" et doit rencontrer rapidement la Commission électorale indépendante (CEI) et le président-candidat Laurent Gbagbo, a-t-il précisé.
"On n'a pas beaucoup de temps" mais "pour l'instant on est toujours dans les délais, il n'y a pas de menace sur le 31 octobre", a assuré M. Meïté.
Le porte-parole n'a pas exclu que, contrairement à une décision prise jeudi par la CEI, on en revienne à un comptage informatique, ou que soit retenu un système combinant comptages manuel et informatique.
Après plusieurs jours de débats intenses à huis-clos, la commission a opté jeudi pour un comptage manuel des voix. L'opposition redoutait des fraudes liées à un système informatique de traitement des résultats, qui devait être du ressort d'une filiale d'un bureau d'études dirigé par un proche de M.
Gbagbo.
Interrogé par l'AFP, Martin Sokouri Bohoui, chargé des élections au Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel), a exprimé sa préférence pour un traitement informatique mais a exigé des "garanties" de "transparence" si le comptage manuel était finalement conservé.
Sans cesse repoussée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005 et censée clore la crise politico-militaire de 2002, la présidentielle du 31 octobre est également suspendue à la distribution en cours de quelque 5,7 millions de cartes d'identité et d'électeur.