Alassane Ouattara semble être dépassé par les événements. Dans ses nombreuses déclarations politiciennes, le mentor des républicains ne tient pas compte de son passé. Pis, il va jusqu’à s’en prendre à ses partenaires du Rhdp.
Depuis l’ouverture de la campagne, Alassane Ouattara ne fait que brandir des promesses faramineuses. Prenant les Ivoiriens comme des gens avides d’argent. C’est-à-dire des gens qui sont prêts à vendre leur conscience à tout bout de champ. Aujourd’hui, le matamore des républicains vient d’ajouter une autre promesse. Il veut faire de la Côte d’Ivoire un pays économiquement indépendant. De qui se moque-t-il avec une telle fadaise ? Ouattara pense que les Ivoiriens ont la mémoire courte. Pourtant, ils sont aussi pétris d’intelligence que lui. Ils savent que c’est lui Alassane Ouattara qui, avec sa politique de réduction de la masse salariale au niveau de la Fonction publique a contraint de nombreux Ivoiriens au chômage précoce après les avoir renvoyés de leurs services respectifs. C’est avec lui que le mot «déflatés» s’est introduit pour la première fois dans le jargon des Ivoiriens. Conséquence de cette politique hasardeuse et égoïste, la prolifération des ghettos et des quartiers précaires. «Yaosséhi, Mon mari m’a laissé, Bori Bana», pour ne citer que ceux-là. Des quartiers créés et habités par les victimes de la gestion chaotique du fils de Nabintou Cissé. En trois ans de présence à la tête du gouvernement, Alassane Ouattara a fait créer 197 quartiers précaires. Si par malheur, il arrivait à prendre le pouvoir, il faut multiplier 197 par les cinq années de pouvoir. Ce qui donne 985 quartiers précaires. Contrairement à ce qu’il fait croire, le candidat exceptionnel du Rdr n’est pas la solution du développement économique et social du pays. Il en est la vraie pollution. Et avec ça, il dit vouloir parler à la jeunesse de Côte d’Ivoire.
Ouattara nargue les parents des enfants tués dans la rébellion
Le mentor du Rdr dit qu’il veut parler à la jeunesse ivoirienne. De quelle jeunesse parle-t-il ? Celle avec laquelle il a formé la rébellion ? Ou celle qui lui a servi de cobayes en 2000,2002 et 2004 ? A la vérité, le mentor des républicains se moque des parents dont les enfants ont péri sur le chemin de ses errements puérils. Il nargue même ceux d’entre ces parents qui seraient prêts aujourd’hui à lui réclamer leurs progénitures. Depuis 2002, année du déclenchement de la crise, elles sont nombreuses ces familles du Nord qui veulent savoir ce que sont devenus leurs enfants. Pour que Ouattara puisse parler aux survivants, il va falloir qu’il indique les sépultures de ceux qui sont tombés.
Bédié «mouille» devant Alassane Ouattara
«Je ne suis pas candidat pour laver l’affront de 1999». Cette phrase qui pue la peur est de Henri Konan Bédié, président du Pdci et candidat à l’actuelle présidentielle. Le disant, le plus âgé des prétendants au fauteuil présidentiel veut faire croire qu’il n’est pas animé d’un esprit de vengeance. Or, il n’en est rien. En réalité, l’évocation du nom de Alassane Ouattara fait trembler N’Zuéba. Depuis le coup d’Etat de décembre 1999, Henri Konan Bédié ne veut plus avoir Alassane Ouattara sur son chemin. Il redoute fortement les penchants sanguinaires qui caractérisent son allié du Rhdp. Bédié n’est donc pas un garçon devant le faux Brave-tchê. Parce que le garçon c’est celui qui sait laver les affronts pour relever sa dignité et son honneur. N’Zuéba yako !
Ouattara à Bédié, Anaky et Mabri : «Vous perdez votre temps»
«Je suis le meilleur». Cette phrase d’Alassane Ouattara, contrairement à ce que penseraient les observateurs, s’adresse à Henri Konan Bédié, Anaky Kobenan et Mabri Toikeusse. Tous candidats à la magistrature suprême, ils semblent ne rien représenter devant le candidat du Rdr qui affirme être au-dessus d’eux. Dans cette campagne, le putschiste-candidat ne compte pas du tout dans la course. Pour lui, malgré leur alliance au sein de la coalition du mal, ces trois candidats perdent leur temps.
Une sélection de Pierre Legrand
Depuis l’ouverture de la campagne, Alassane Ouattara ne fait que brandir des promesses faramineuses. Prenant les Ivoiriens comme des gens avides d’argent. C’est-à-dire des gens qui sont prêts à vendre leur conscience à tout bout de champ. Aujourd’hui, le matamore des républicains vient d’ajouter une autre promesse. Il veut faire de la Côte d’Ivoire un pays économiquement indépendant. De qui se moque-t-il avec une telle fadaise ? Ouattara pense que les Ivoiriens ont la mémoire courte. Pourtant, ils sont aussi pétris d’intelligence que lui. Ils savent que c’est lui Alassane Ouattara qui, avec sa politique de réduction de la masse salariale au niveau de la Fonction publique a contraint de nombreux Ivoiriens au chômage précoce après les avoir renvoyés de leurs services respectifs. C’est avec lui que le mot «déflatés» s’est introduit pour la première fois dans le jargon des Ivoiriens. Conséquence de cette politique hasardeuse et égoïste, la prolifération des ghettos et des quartiers précaires. «Yaosséhi, Mon mari m’a laissé, Bori Bana», pour ne citer que ceux-là. Des quartiers créés et habités par les victimes de la gestion chaotique du fils de Nabintou Cissé. En trois ans de présence à la tête du gouvernement, Alassane Ouattara a fait créer 197 quartiers précaires. Si par malheur, il arrivait à prendre le pouvoir, il faut multiplier 197 par les cinq années de pouvoir. Ce qui donne 985 quartiers précaires. Contrairement à ce qu’il fait croire, le candidat exceptionnel du Rdr n’est pas la solution du développement économique et social du pays. Il en est la vraie pollution. Et avec ça, il dit vouloir parler à la jeunesse de Côte d’Ivoire.
Ouattara nargue les parents des enfants tués dans la rébellion
Le mentor du Rdr dit qu’il veut parler à la jeunesse ivoirienne. De quelle jeunesse parle-t-il ? Celle avec laquelle il a formé la rébellion ? Ou celle qui lui a servi de cobayes en 2000,2002 et 2004 ? A la vérité, le mentor des républicains se moque des parents dont les enfants ont péri sur le chemin de ses errements puérils. Il nargue même ceux d’entre ces parents qui seraient prêts aujourd’hui à lui réclamer leurs progénitures. Depuis 2002, année du déclenchement de la crise, elles sont nombreuses ces familles du Nord qui veulent savoir ce que sont devenus leurs enfants. Pour que Ouattara puisse parler aux survivants, il va falloir qu’il indique les sépultures de ceux qui sont tombés.
Bédié «mouille» devant Alassane Ouattara
«Je ne suis pas candidat pour laver l’affront de 1999». Cette phrase qui pue la peur est de Henri Konan Bédié, président du Pdci et candidat à l’actuelle présidentielle. Le disant, le plus âgé des prétendants au fauteuil présidentiel veut faire croire qu’il n’est pas animé d’un esprit de vengeance. Or, il n’en est rien. En réalité, l’évocation du nom de Alassane Ouattara fait trembler N’Zuéba. Depuis le coup d’Etat de décembre 1999, Henri Konan Bédié ne veut plus avoir Alassane Ouattara sur son chemin. Il redoute fortement les penchants sanguinaires qui caractérisent son allié du Rhdp. Bédié n’est donc pas un garçon devant le faux Brave-tchê. Parce que le garçon c’est celui qui sait laver les affronts pour relever sa dignité et son honneur. N’Zuéba yako !
Ouattara à Bédié, Anaky et Mabri : «Vous perdez votre temps»
«Je suis le meilleur». Cette phrase d’Alassane Ouattara, contrairement à ce que penseraient les observateurs, s’adresse à Henri Konan Bédié, Anaky Kobenan et Mabri Toikeusse. Tous candidats à la magistrature suprême, ils semblent ne rien représenter devant le candidat du Rdr qui affirme être au-dessus d’eux. Dans cette campagne, le putschiste-candidat ne compte pas du tout dans la course. Pour lui, malgré leur alliance au sein de la coalition du mal, ces trois candidats perdent leur temps.
Une sélection de Pierre Legrand