La Commission électorale indépendante (CEI) a décidé d'opter pour le décompte manuel des voix pour le scrutin présidentiel du 31 octobre prochain. Cette option n'est pas partagée par le directeur général du Bnetd, Ahoua Don Mello et membre du Front Populaire Ivoirien. Celui-ci s'est exprimé sur le sujet, hier, au cours du déjeuner de presse de l'Association des communicateurs bénévoles pour Laurent Gbagbo organisé dans un somptueux restaurant des 2 Plateaux. Pour le patron du Bureau national d'études techniques et de développement (Bnetd), actuel président de la Commission infrastructures du comité des 300 experts choisis pour conduire techniquement la campagne du candidat Laurent Gbagbo, revenir au système de décomptage manuel des voix pourrait être une ouverture au désordre car ce système pourrait entraîner un retard dans la proclamation des résultats. " Le décomptage manuel va entraîner un retard dans le processus des proclamations des résultats au niveau de la Cei. Ce qui va donner libre cours aux partis politiques de donner en avance leurs résultats à eux. Or, ce qui serait normal est que la Cei devrait être en avance sur les partis politiques. " La conséquence pour le patron du Bnetd est que " Nous pourrions avoir au moins 3 jours sans Président après le vote ". Le conseiller du président du Fpi estime donc que "l'option du comptage manuel des voix au point de vue scientifique ne repose sur aucune base fiable. Si nous voulons éviter le désordre, n'adoptons pas le comptage manuel ". C'est pourquoi, il suggère : " Nous devons rester dans la modernité en utilisant les technologies modernes qui sont des données fiables. " D'ailleurs, le patron du Bnetd rappelle que la SILS, la structure informatique, a mis tout le monde d'accord sur le listing électoral sécurisé. Il se demande alors pourquoi ne pas continuer dans le traitement informatique. Ahoua Don Mello avoue plaider ainsi pour la sécurité et la paix pour une bonne élection présidentielle le 31octobre prochain.
DE Bouaffo
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