Le Directeur général du Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (Bnetd), Ahoua Don Mello était ce vendredi l’invité des Communicateurs Bénévoles pour le Plébiscite de Laurent Gbagbo. Il s’est prononcé sur les dangers liés au comptage manuel des voix à l’élection présidentielle.
« Se lancer dans un comptage manuel, c’est laisser la porte ouverte à toutes les aventures possibles. Si nous voulons éviter à la Côte d’Ivoire un drame, évitons le comptage manuel des voix» a prévenu Ahoua Don Mello. Il a fait des précisions sur la crise qui a opposé la Commission Electorale Indépendante (Cei) à la Société Informatique de Localisation et de Sécurité-technology (Sils). Il a d’entrée expliqué qu’à «la demande de la Cei en 2007, Sils technology qui est une filiale du Bnetd a été saisie pour sécuriser les données informatiques et déployer un réseau autonome pour la gestion des informations électorales ». Il s’est étonné qu’à dix jours du premier tour du scrutin, ce contrat passé depuis 2007 soit remis en cause sous prétexte que les dirigeants de cette société sont « proche du candidat de Lmp ».
Par ailleurs, il a rappelé que c’est cette même structure qui avait sécurisé la base de données de la liste électorale « si aucun nom fictif n’a été introduit dans cette base pourquoi veut-on que cela se fasse au moment du scrutin. Pensez-vous que cela est si facile ? ».Il pense que ce sont des « manœuvres politiciennes qui visent à faire reporter le scrutin». Ahoua Don Mello a lancé un appel aux hommes politiques qu’il «invite à prendre des décisions dénuées de volonté partisane parce qu’on ne va pas chasser les ivoiriens pour faire appel à des extras terrestres pour organiser les élections ».
Après cet éclairage, Ahoua Don Mello, membre du comité des experts chargé des infrastructures au sein de Lmp a exposé sur le «programme du candidat de Lmp pour la relance de l’économie».
Il a fait une argumentation en trois points. Il a dressé un bilan de l’Etat de l’économie de la Côte d’Ivoire avant 2000 ; de 2000 à 2010 puis des projets futurs. Avant l’année 2000, le conférencier a expliqué que beaucoup d’infrastructures ont été réalisées dans le sens du développement du pays. Au point où de nombreuses dettes ont été contractées. Leur non paiement a fait perdre à la Côte d’Ivoire sa solvabilité auprès des institutions internationales. A partir de 2000, avec le pouvoir de la refondation, il a indiqué que dans un souci d’apurer les dettes contractées par les anciens régimes le candidat de Lmp a opté pour l’utilisation des ressources internes notamment les recettes pétrolières. « Malheureusement en 2002 du fait de la guerre, ce développement qui avait été amorcé a été stoppé. Il fallait faire face à la crise. Malgré ce contexte, des réalisations ont pu se faire, des partenariats ont été signés » a-t-il martelé.
Ensuite, il a donné la vision futuriste de son candidat à travers la présentation du projet« Grand Abidjan ». Un projet dont la réalisation se fera essentiellement par un financement interne. « Des partenariats ont été signés pour mettre à exécution tous les plans pour mettre Abidjan sur le même pied d’égalité que certaines grandes villes européennes. Grace aux recettes pétrolières par exemple, la construction du troisième pont se fera sans appui financier extérieur ».
www.afreekelection.com
« Se lancer dans un comptage manuel, c’est laisser la porte ouverte à toutes les aventures possibles. Si nous voulons éviter à la Côte d’Ivoire un drame, évitons le comptage manuel des voix» a prévenu Ahoua Don Mello. Il a fait des précisions sur la crise qui a opposé la Commission Electorale Indépendante (Cei) à la Société Informatique de Localisation et de Sécurité-technology (Sils). Il a d’entrée expliqué qu’à «la demande de la Cei en 2007, Sils technology qui est une filiale du Bnetd a été saisie pour sécuriser les données informatiques et déployer un réseau autonome pour la gestion des informations électorales ». Il s’est étonné qu’à dix jours du premier tour du scrutin, ce contrat passé depuis 2007 soit remis en cause sous prétexte que les dirigeants de cette société sont « proche du candidat de Lmp ».
Par ailleurs, il a rappelé que c’est cette même structure qui avait sécurisé la base de données de la liste électorale « si aucun nom fictif n’a été introduit dans cette base pourquoi veut-on que cela se fasse au moment du scrutin. Pensez-vous que cela est si facile ? ».Il pense que ce sont des « manœuvres politiciennes qui visent à faire reporter le scrutin». Ahoua Don Mello a lancé un appel aux hommes politiques qu’il «invite à prendre des décisions dénuées de volonté partisane parce qu’on ne va pas chasser les ivoiriens pour faire appel à des extras terrestres pour organiser les élections ».
Après cet éclairage, Ahoua Don Mello, membre du comité des experts chargé des infrastructures au sein de Lmp a exposé sur le «programme du candidat de Lmp pour la relance de l’économie».
Il a fait une argumentation en trois points. Il a dressé un bilan de l’Etat de l’économie de la Côte d’Ivoire avant 2000 ; de 2000 à 2010 puis des projets futurs. Avant l’année 2000, le conférencier a expliqué que beaucoup d’infrastructures ont été réalisées dans le sens du développement du pays. Au point où de nombreuses dettes ont été contractées. Leur non paiement a fait perdre à la Côte d’Ivoire sa solvabilité auprès des institutions internationales. A partir de 2000, avec le pouvoir de la refondation, il a indiqué que dans un souci d’apurer les dettes contractées par les anciens régimes le candidat de Lmp a opté pour l’utilisation des ressources internes notamment les recettes pétrolières. « Malheureusement en 2002 du fait de la guerre, ce développement qui avait été amorcé a été stoppé. Il fallait faire face à la crise. Malgré ce contexte, des réalisations ont pu se faire, des partenariats ont été signés » a-t-il martelé.
Ensuite, il a donné la vision futuriste de son candidat à travers la présentation du projet« Grand Abidjan ». Un projet dont la réalisation se fera essentiellement par un financement interne. « Des partenariats ont été signés pour mettre à exécution tous les plans pour mettre Abidjan sur le même pied d’égalité que certaines grandes villes européennes. Grace aux recettes pétrolières par exemple, la construction du troisième pont se fera sans appui financier extérieur ».
www.afreekelection.com