Le directeur général du Bureau national d’études techniques et du développement n’est pas d’accord avec la Cei qui a décidé de compter manuellement les résultats.
Le choix de la Commission électorale indépendante (Cei) de faire le comptage des résultats électoraux, de façon manuelle, n’agrée pas le directeur général du Bureau national d’études techniques et du développement (Bnetd). « En 2000, le comptage manuel adopté par la CNE était complètement en retard par rapport au comptage électronique proposé par le Front populaire ivoirien (FPI) . Si nous voulons éviter un drame, de grâce, évitons le comptage manuel », a-t-il déclaré. C’était, hier matin, lors d’un échange avec la presse, aux Deux-Plateaux, à la tribune des communicateurs bénévoles pour le plébiscite du président-candidat Laurent Gbagbo. Ahoua Don Mélo dont la structure a créé la société Sils Technologie, à laquelle la Cei a retiré, jeudi, la transmission desdites données, tire la sonnette d’alarme. « Ce retard-là va faire que tout le monde va proclamer ce qu’il veut et, conséquence, ce sera la pagaille généralisée », craint-il. Le Dg s’est souvenu que l’option de la Commission nationale électorale (CNE) avait généré une confusion dans la proclamation des résultats, il y a dix ans. Il a souhaité qu’on ne lui prête pas d’intention. Pour lui, Sils a été écarté parce qu’elle est proche du Dg du Bnetd qui lui est proche du candidat Laurent Gbagbo. Pourtant, poursuit Don Mélo, le comptage électronique ne nécessite aucune intervention humaine. « Les machines et les logiciels ne sont pas des militants du Fpi », a-t-il tonné, regrettant un coup politique.
Bidi Ignace
Le choix de la Commission électorale indépendante (Cei) de faire le comptage des résultats électoraux, de façon manuelle, n’agrée pas le directeur général du Bureau national d’études techniques et du développement (Bnetd). « En 2000, le comptage manuel adopté par la CNE était complètement en retard par rapport au comptage électronique proposé par le Front populaire ivoirien (FPI) . Si nous voulons éviter un drame, de grâce, évitons le comptage manuel », a-t-il déclaré. C’était, hier matin, lors d’un échange avec la presse, aux Deux-Plateaux, à la tribune des communicateurs bénévoles pour le plébiscite du président-candidat Laurent Gbagbo. Ahoua Don Mélo dont la structure a créé la société Sils Technologie, à laquelle la Cei a retiré, jeudi, la transmission desdites données, tire la sonnette d’alarme. « Ce retard-là va faire que tout le monde va proclamer ce qu’il veut et, conséquence, ce sera la pagaille généralisée », craint-il. Le Dg s’est souvenu que l’option de la Commission nationale électorale (CNE) avait généré une confusion dans la proclamation des résultats, il y a dix ans. Il a souhaité qu’on ne lui prête pas d’intention. Pour lui, Sils a été écarté parce qu’elle est proche du Dg du Bnetd qui lui est proche du candidat Laurent Gbagbo. Pourtant, poursuit Don Mélo, le comptage électronique ne nécessite aucune intervention humaine. « Les machines et les logiciels ne sont pas des militants du Fpi », a-t-il tonné, regrettant un coup politique.
Bidi Ignace