Les propriétaires terriens de la ville de Gagnoa ne sont pas contents des autorités communales. Ils estiment avoir été ignorés par celles-ci, dans l’octroi de la parcelle devant servir à la construction du nouveau marché du Fromager.
Le président de la République a procédé, mercredi, à la pose de la première pierre du futur marché de Gagnoa. C’est Barouhio, village de la commune qui abritera cette infrastructure. La cérémonie qui a pris l’allure d’une fête, a été émaillée d’un incident provoqué par les propriétaires terriens. Pendant que le chef Vawa Honoré procédait à la libation, une vive protestation s’est élevée dans l’assistance, au point de perturber la cérémonie. Des hommes et des femmes visiblement excités ont interrompu la libation au motif qu’en leur qualité de chefs de terres, leur famille n’a pas été associée à l’octroi de la parcelle à l’autorité. «Personne ne nous a approchés, nous ne sommes au courant de rien et on veut que nous léguons notre terre sans dédommagement. Nous ne pouvons l’accepter», se sont indignés des membres de la famille Bailly dont on dit être les détenteurs de la parcelle où le marché sera bâti. Après des moments de palabres, le calme est revenu. Donnant ainsi l’occasion à Lassissi, le représentant des commerçants, de traduire le remerciement des opérateurs économiques au président Gbagbo. «Le rêve se réalise grâce à vous. Le marché permettra aux commerçants de reprendre leurs activités après deux ans de galère», a-t-il soutenu. Pour sa part, Laurent Gbagbo a estimé que les conflits fonciers sont récurrents dans les grandes métropoles. «Ne vous étonnez pas si des gens contestent. Toutes les grandes métropoles ont toujours un problème foncier. Les problèmes se règlent et vont se régler», a promis le chef de l’Etat. Il a exhorté les commerçants à garder leur argent dans les banques de sorte qu’en cas d’incendie, ils ne perdent pas leurs économies.
Alain Kpapo à Gagnoa
Le président de la République a procédé, mercredi, à la pose de la première pierre du futur marché de Gagnoa. C’est Barouhio, village de la commune qui abritera cette infrastructure. La cérémonie qui a pris l’allure d’une fête, a été émaillée d’un incident provoqué par les propriétaires terriens. Pendant que le chef Vawa Honoré procédait à la libation, une vive protestation s’est élevée dans l’assistance, au point de perturber la cérémonie. Des hommes et des femmes visiblement excités ont interrompu la libation au motif qu’en leur qualité de chefs de terres, leur famille n’a pas été associée à l’octroi de la parcelle à l’autorité. «Personne ne nous a approchés, nous ne sommes au courant de rien et on veut que nous léguons notre terre sans dédommagement. Nous ne pouvons l’accepter», se sont indignés des membres de la famille Bailly dont on dit être les détenteurs de la parcelle où le marché sera bâti. Après des moments de palabres, le calme est revenu. Donnant ainsi l’occasion à Lassissi, le représentant des commerçants, de traduire le remerciement des opérateurs économiques au président Gbagbo. «Le rêve se réalise grâce à vous. Le marché permettra aux commerçants de reprendre leurs activités après deux ans de galère», a-t-il soutenu. Pour sa part, Laurent Gbagbo a estimé que les conflits fonciers sont récurrents dans les grandes métropoles. «Ne vous étonnez pas si des gens contestent. Toutes les grandes métropoles ont toujours un problème foncier. Les problèmes se règlent et vont se régler», a promis le chef de l’Etat. Il a exhorté les commerçants à garder leur argent dans les banques de sorte qu’en cas d’incendie, ils ne perdent pas leurs économies.
Alain Kpapo à Gagnoa