Le consensus a fini par être trouvé au sujet du comptage des voix des électeurs à la présidentielle du 31 octobre.
A voir certaines personnalités qui faisaient grise mine, samedi, sur le perron de la primature, on imaginait aisément que la réunion à laquelle ils venaient de prendre part, a été houleuse. La réunion en question était la deuxième organisée par la primature, pour rapprocher les positions, relativement au comptage des voix aux prochaines élections. Au terme du huis clos de samedi qui avait pour principaux acteurs, le chef du gouvernement, Guillaume Soro, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu, Y.J. Choi, le Représentant spécial du Facilitateur, Bouréima Badini, le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Youssouf Bakayoko sont convenus de la remise en selle de la Sils technologie. Cet opérateur, écarté, jeudi dernier dans le comptage, la compilation et la transmission des données de la présidentielle du 31 octobre prochain, retrouve donc toute sa place dans le processus électoral. Ce qui a été obtenu, en termes de garantie, par les commissaires de la Cei, c’est l’encadrement du travail confié à la Sils technologie, par les experts de la primature, de la Cei, de l’Onuci. De source proche de la Cei, c’est le chef du gouvernement qui a proposé la voie du comptage électronique, en lieu et place du comptage manuel pour lequel avait opté la Cei. La solution de Guillaume Soro avait reçu l’assentiment des chancelleries mais les membres de la Cei, surtout ceux du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ne la voyaient pas d’un bon œil. Finalement, au terme de la réunion de près d’une heure trente, toutes les parties sont convenues de s’en remettre au comptage électronique des voix, l’enjeu étant d’éviter des contestations après le vote.
Marc Dossa
A voir certaines personnalités qui faisaient grise mine, samedi, sur le perron de la primature, on imaginait aisément que la réunion à laquelle ils venaient de prendre part, a été houleuse. La réunion en question était la deuxième organisée par la primature, pour rapprocher les positions, relativement au comptage des voix aux prochaines élections. Au terme du huis clos de samedi qui avait pour principaux acteurs, le chef du gouvernement, Guillaume Soro, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu, Y.J. Choi, le Représentant spécial du Facilitateur, Bouréima Badini, le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Youssouf Bakayoko sont convenus de la remise en selle de la Sils technologie. Cet opérateur, écarté, jeudi dernier dans le comptage, la compilation et la transmission des données de la présidentielle du 31 octobre prochain, retrouve donc toute sa place dans le processus électoral. Ce qui a été obtenu, en termes de garantie, par les commissaires de la Cei, c’est l’encadrement du travail confié à la Sils technologie, par les experts de la primature, de la Cei, de l’Onuci. De source proche de la Cei, c’est le chef du gouvernement qui a proposé la voie du comptage électronique, en lieu et place du comptage manuel pour lequel avait opté la Cei. La solution de Guillaume Soro avait reçu l’assentiment des chancelleries mais les membres de la Cei, surtout ceux du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ne la voyaient pas d’un bon œil. Finalement, au terme de la réunion de près d’une heure trente, toutes les parties sont convenues de s’en remettre au comptage électronique des voix, l’enjeu étant d’éviter des contestations après le vote.
Marc Dossa