ABIDJAN - Le président ivoirien Laurent Gbagbo, candidat à sa succession au scrutin du dimanche 31 octobre, a décrété la journée de vendredi "fériée et payée" afin de permettre aux Ivoiriens d`aller retirer leur carte d`électeur, a-t-on appris lundi de source officielle.
"A titre exceptionnel, et pour permettre la distribution effective d`un
maximum de cartes d`électeur et de cartes nationales d`identité, le vendredi
29 octobre 2010 est déclaré jour férié, chômé et payé sur toute l`étendue du
territoire national", selon un décret présidentiel lu dans la soirée à la
télévision publique.
Quelques heures plus tôt, lors d`un meeting dans le quartier populaire
d`Abobo, M. Gbagbo avait déclaré que "mardi et mercredi" seraient "fériés"
pour que les Ivoiriens puissent "retirer leurs papiers".
Aucune explication n`a été fournie sur ce changement de calendrier.
"Allez prendre vos cartes nationales d`identité et vos cartes d`électeur,
(...) car il faut voter", a lancé le président-candidat en meeting.
Sans cesse repoussée depuis la fin de son mandat en 2005, la présidentielle
est censée clore la crise politico-militaire née du putsch raté de 2002. Mais
à quelques jours du vote, la tenue du scrutin reste suspendue à la
distribution, lente jusqu`ici, de quelque 5,7 millions de cartes d`identité et
d`électeur.
"A titre exceptionnel, et pour permettre la distribution effective d`un
maximum de cartes d`électeur et de cartes nationales d`identité, le vendredi
29 octobre 2010 est déclaré jour férié, chômé et payé sur toute l`étendue du
territoire national", selon un décret présidentiel lu dans la soirée à la
télévision publique.
Quelques heures plus tôt, lors d`un meeting dans le quartier populaire
d`Abobo, M. Gbagbo avait déclaré que "mardi et mercredi" seraient "fériés"
pour que les Ivoiriens puissent "retirer leurs papiers".
Aucune explication n`a été fournie sur ce changement de calendrier.
"Allez prendre vos cartes nationales d`identité et vos cartes d`électeur,
(...) car il faut voter", a lancé le président-candidat en meeting.
Sans cesse repoussée depuis la fin de son mandat en 2005, la présidentielle
est censée clore la crise politico-militaire née du putsch raté de 2002. Mais
à quelques jours du vote, la tenue du scrutin reste suspendue à la
distribution, lente jusqu`ici, de quelque 5,7 millions de cartes d`identité et
d`électeur.