La sécurisation de l’élection présidentielle du 31 octobre préoccupe beaucoup d’Ivoiriens.
A côté du comptage transparent des voix, la bonne sécurisation du scrutin présidentiel du 31 octobre est une des clés du succès de cette élection. Comment faire en sorte que, partout sur l’étendue du territoire, les électeurs puissent choisir leur candidat sans couac ? Comment contenir, voire tuer dans l’œuf, d’éventuels troubles avant, pendant, et après le déroulement du vote ? Ce sont autant d’interrogations qui hantent beaucoup d’esprits, à moins d’une semaine du jour-j. Les appréhensions sont d’autant plus évidentes que de nombreux chefs de famille ont déjà pris soin de faire des provisions, ou entendent le faire avant le week-end électoral. Des commerçants ont décidé de ne pas ouvrir leurs boutiques le jour du vote. Pourtant, rien ne semble avoir été négligé au plan sécuritaire pour la bonne tenue de cette élection qui doit mettre fin à 8 ans de crise socio-politique. 8000 soldats de la future armée nationale devraient être déployés dans tout le pays par le Centre de commandement intégré(CCI). Ils seront appuyés, si nécessaire, par les forces internationales (Onuci, Licorne). Lors de son interview télévisée du 15 octobre, le Premier ministre, Guillaume Soro, s’est montré assez rassurant sur le sujet. Le chef du gouvernement annonce que le déploiement des agents de sécurité tiendra compte de zones identifiées comme des lieux de troubles lors des scrutins précédents. En d’autres termes, les localités concernées seront surveillées par le maximum d’éléments. Mais certains Ivoiriens restent inquiets. Ils sont effrayés par des faits qui apparaissent comme les signes avant coureur d’une vive tension le jour du vote. C’est d’abord le sabotage des affiches de certains candidats. Ces actes qui ont lieu aussi bien au Sud que dans les zones Centre, Nord, et Ouest(Cno), attestent une réelle animosité entre partisans des différents camps. Particulièrement entre ceux de ‘’La Majorité présidentielle”, (Lmp), et ceux des partis d’opposition. Des numéros verts ont été communiqués par le ministère de l’Intérieur pour signaler ces actes anti-démocratiques. Mais rien n’y fît. Ils se poursuivent. Samedi soir, des militants du Rassemblement des républicains, (Rdr) à des partisans de Laurent Gbagbo, ont failli en venir aux mains à Katiola. Les seconds accusent les premiers de détruire les posters-géants de leur candidat, et vice-versa. Les craintes reposent ensuite sur des faits comme le refus que la Fédération estudiantine et scolaire(Fesci), proche de “La majorité présidentielle”, a opposé le 14 octobre à la visite du candidat Alassane Dramane Ouattara, au campus universitaire de Cocody. Le pire aurait pu se produire ce jour si les ‘’républicains’’ n’avaient pas choisi, de reporter la visite de leur mentor. On se souvient par ailleurs des incendies des résidences du porte-parole et du directeur national de campagne de Laurent Gbagbo à Katiola et à Korhogo, pendant la pré-campagne. Dans quelle atmosphère se dérouleront la fin de la campagne, le vote et la proclamation des résultats ? A ce stade du processus, la grande cérémonie de prières organisée samedi au Stade Champroux de Marcory ne pouvait qu’être la bienvenue.
Cissé Sindou
A côté du comptage transparent des voix, la bonne sécurisation du scrutin présidentiel du 31 octobre est une des clés du succès de cette élection. Comment faire en sorte que, partout sur l’étendue du territoire, les électeurs puissent choisir leur candidat sans couac ? Comment contenir, voire tuer dans l’œuf, d’éventuels troubles avant, pendant, et après le déroulement du vote ? Ce sont autant d’interrogations qui hantent beaucoup d’esprits, à moins d’une semaine du jour-j. Les appréhensions sont d’autant plus évidentes que de nombreux chefs de famille ont déjà pris soin de faire des provisions, ou entendent le faire avant le week-end électoral. Des commerçants ont décidé de ne pas ouvrir leurs boutiques le jour du vote. Pourtant, rien ne semble avoir été négligé au plan sécuritaire pour la bonne tenue de cette élection qui doit mettre fin à 8 ans de crise socio-politique. 8000 soldats de la future armée nationale devraient être déployés dans tout le pays par le Centre de commandement intégré(CCI). Ils seront appuyés, si nécessaire, par les forces internationales (Onuci, Licorne). Lors de son interview télévisée du 15 octobre, le Premier ministre, Guillaume Soro, s’est montré assez rassurant sur le sujet. Le chef du gouvernement annonce que le déploiement des agents de sécurité tiendra compte de zones identifiées comme des lieux de troubles lors des scrutins précédents. En d’autres termes, les localités concernées seront surveillées par le maximum d’éléments. Mais certains Ivoiriens restent inquiets. Ils sont effrayés par des faits qui apparaissent comme les signes avant coureur d’une vive tension le jour du vote. C’est d’abord le sabotage des affiches de certains candidats. Ces actes qui ont lieu aussi bien au Sud que dans les zones Centre, Nord, et Ouest(Cno), attestent une réelle animosité entre partisans des différents camps. Particulièrement entre ceux de ‘’La Majorité présidentielle”, (Lmp), et ceux des partis d’opposition. Des numéros verts ont été communiqués par le ministère de l’Intérieur pour signaler ces actes anti-démocratiques. Mais rien n’y fît. Ils se poursuivent. Samedi soir, des militants du Rassemblement des républicains, (Rdr) à des partisans de Laurent Gbagbo, ont failli en venir aux mains à Katiola. Les seconds accusent les premiers de détruire les posters-géants de leur candidat, et vice-versa. Les craintes reposent ensuite sur des faits comme le refus que la Fédération estudiantine et scolaire(Fesci), proche de “La majorité présidentielle”, a opposé le 14 octobre à la visite du candidat Alassane Dramane Ouattara, au campus universitaire de Cocody. Le pire aurait pu se produire ce jour si les ‘’républicains’’ n’avaient pas choisi, de reporter la visite de leur mentor. On se souvient par ailleurs des incendies des résidences du porte-parole et du directeur national de campagne de Laurent Gbagbo à Katiola et à Korhogo, pendant la pré-campagne. Dans quelle atmosphère se dérouleront la fin de la campagne, le vote et la proclamation des résultats ? A ce stade du processus, la grande cérémonie de prières organisée samedi au Stade Champroux de Marcory ne pouvait qu’être la bienvenue.
Cissé Sindou