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Politique Publié le mercredi 27 octobre 2010 | Le Nouveau Réveil

Transmission des résultats du 31 octobre : Ce décompte manuel des voix !

Il parait qu'en adoptant le décompte manuel des voix, la CEI se fourvoie parce que cette formule la mettrait hors délai pour la proclamation des résultats.
Selon en effet les déclarations de certains, toujours les mêmes, abondamment relayées par les radios et télévisions se disant internationales et mondiales, il ne faudrait pas moins de sept jours pour que le décompte soit fait et pour proclamer les résultats.
Or, la loi, intangible et sacrée, impose un délai de trois jours pour l'annonce des résultats de l'élection présidentielle.
Nous affirmons que cette assertion est farfelue car déclarer que trois jours ne suffisent pas pour boucler le décompte manuel donne à penser qu'une fois les votes terminés, c'est l'ordinateur qui va procéder à ce décompte pour afficher ensuite les résultats.
Or nous savons tous que l'ordinateur ne ressort que ce qu'on y a mis avec le risque fort grand d'une manipulation par tous ceux qui, vaincus, veulent être déclarés vainqueurs.
Dans la mesure où chaque bureau de vote fait le décompte de tous les votants, d'où cela viendrait-il qu'il faudrait une année lumière pour que ces résultats parviennent aux CEI locales qui les achemineraient à la CEI nationale ?
En réalité, toute cette agitation et l'auto saisine du premier ministre qui décide de remettre en cause le choix opéré par la CEI, institution, dit-on, indépendante, s'expliquent par le mécontentement de monsieur Gbagbo, du FPI et de la minorité présidentielle qui se savent perdus s'ils n'ont pas une structure informatique dont ils peuvent manipuler les résultats.
Les déclarations de monsieur Don Melo qui se dit contre le décompte manuel sans apporter aucune explication convaincante pour justifier sa position et démontrer que ce décompte manuel est source d'erreur en disent long sur les intentions réelles du FPI et de son candidat.
Parce que comme mentionné plus haut, l'ordinateur ne ressortant que ce qu'on y a mis, s'il y a des erreurs au niveau du décompte manuel, ces erreurs se retrouveraient ipso facto dans les données informatiques.
Par ailleurs, si le décompte manuel est le choix fait par la CEI parce que posant moins de problèmes qu'une structure informatique inféodée au FPI, d'où cela vient-il qu'on ne puisse pas décider par consensus, si cela s'avérait nécessaire, que la proclamation des résultats interviendrait sept jours après l'élection ?
Le détenteur du fameux bic et grand amateur et consommateur de l'article 48 a-t-il perdu sa plume ? Qu'il en emprunte alors une à "son ami Pierrot au clair de la lune !"
A dire vrai, quelle loi a-t-elle été si sacrée pour monsieur Gbagbo pour qu'il ne la viole pas ? La constitution, le texte suprême, la loi fondamentale n'a-t-elle pas été outrancièrement violée par monsieur Gbagbo qui a pu ainsi demeurer cinq ans au pouvoir sans mandat ?
La dernière dissolution de la CEI et du gouvernement n'a-t-elle pas été faite en toute illégalité ?
Qu'est-ce que cela coûterait donc à monsieur Gbagbo de signer un document avec l'accord de l'ensemble de la classe politique et de la société civile pour faire passer de trois à sept jours le délai de proclamation des résultats ?
On nous parle à présent d'autres structures informatiques qui ne justifient aucune expérience et que certains veulent imposer au forceps.
Il est temps de cesser de céder aux caprices du FPI, de la minorité présidentielle et de monsieur Gbagbo qui veulent systématiquement qu'on prenne des dispositions à leurs seules mesures.
A notre avis, les trois jours suffisent amplement pour que la CEI proclame les résultats sans qu'aucun candidat puisse tenter de les tripatouiller.
Nous comprenons mal monsieur Gbagbo qui veut que tout le monde passe sous ses fourches caudines alors qu'il affirme qu'il sera vainqueur ainsi que l'ont annoncé les trois sondages ( ???) que ses amis et lui ont commandés.
C'est plutôt monsieur Gbagbo qui devrait être heureux de ce décompte manuel qui ne fera que confirmer les oracles de la SOFRES.
Dès lors, que les résultats soient proclamés trois jours, sept jours ou cent jours plus tard, où est son problème puisque de toutes les façons, c'est lui qui reste en place ?
Il se trouve que monsieur Gbagbo sait que ses sondages, commandés pour servir d'alibi aux tricheries de son camp et à son passage en force sont du pipeau qui ne reposent donc sur rien !
Dans tous les cas, monsieur Gbagbo n'a rien à craindre lui qui a les Forces de Défense et de Sécurité dans sa poche à travers les généraux de corps d'armée devenus des dignitaires de son parti.
L'un d'eux a toujours clamé à qui voulait l'entendre qu'il a libéré l'aéroport en 1990 sans détenir de carte du PDCI.
Aujourd'hui, sa présence à Duékoué au meeting de monsieur Gbagbo démontre sans équivoque qu'il a sa carte du FPI dont il est un des dirigeants !
Pauvre Armée, pauvre Gendarmerie et pauvre Police qui considèrent comme secondaire le manque de confiance de ceux qu'elles sont censées défendre et protéger alors que cela devrait être leur objectif premier.
On comprend pourquoi pour prétendre sécuriser les élections, elles ont besoin d'armes offensives. Elles ont pour mission de mater et d'abattre sans réfléchir leur pire ennemi : le Peuple de Côte d'Ivoire !
Une autre chose étonnante est la manière dont les radios et télévisions dites internationales et mondiales emboîtant le pas à la RTI mille collines, rendent compte de la campagne électorale.
Elles savent que la campagne de monsieur Gbagbo ne décolle pas et ne décollera jamais et que n'assistent à ses meetings que les 3500 soldats de son escorte et les populations convoyées d'autres contrées contre rétribution.
Et pourtant, lorsqu'on présente les meetings des différents candidats, BEDIE et OUATTARA qui drainent des foules hystériques sont présentés, à travers des montages grossiers, comme ceux qui n'ont aucun supporter !
Que cela est triste de la part de ces radios et télévisions internationales et mondiales !
On comprend alors que la suspension d'antenne opérée par monsieur Gbagbo a produit l'effet escompté et que ces radios et télévisions mondiales " travaillent de façon plus professionnelle" en étant à la botte de monsieur Gbagbo et du FPI !
Ainsi ces fameux journalistes de ces radios et télévisions, grands donneurs de leçons, rentrent dans le rang au moindre zéphyr. Que feraient-ils si l'aquilon soufflait ?
Finalement, tous des pleutres et de grands mystificateurs qui penchent même pour monsieur Gbagbo qui sait user de la force avec eux.
Pour en revenir au décompte des voix, il est avéré, même dans de grands pays dits très développés économiquement et technologiquement, que l'informatique n'est pas la panacée.
Qui ne se souvient des résultats du duel W. BUSH / AL GORE ?
Il faut donc maintenir le décompte manuel choisi par la CEI comme étant la formule la plus fiable ne permettant pas la tricherie et la manipulation.
A travers les récits de ceux qui le connaissent depuis toujours, nous connaissons les pratiques de l'enfant le plus pauvre, de l'écolier le plus pauvre, de l'élève le plus pauvre, de l'étudiant le plus pauvre que la Côte d'Ivoire ait eu sur son sol quoique son père fût fonctionnaire avec un revenu mensuel assuré à l'inverse des fils d'agriculteurs qui pouvaient difficilement disposer d'un revenu de dix mille (10 000) FCFA par an !
Ces fils d'agriculteurs, pauvres parmi les pauvres ont fait de brillantes études et ont occupé de hautes fonctions sans pour autant nous casser les oreilles avec leur pauvreté et leur misère !
Pour en revenir aux pratiques de notre pauvre supposé, il faut retenir ceci :
-Son équipe participe à un tournoi de foot-ball. Menée, cette équipe n'a aucune chance d'égaliser à plus forte raison l'emporter. Alors notre supposé pauvre emporte le ballon et le trophée avant la fin du match, prend ses jambes à son cou et disparaît dans la nature. Tout simplement parce qu'il ne veut pas connaître la défaite.
-Notre pauvre imaginaire joue au ludo ou au jeu de dames. Il est mené et n'a aucune chance de renverser la vapeur. Alors, pour ne pas connaître la défaite, il mélange les pions et emporte même le ludo ou le damier.
C'est cette méthode qui lui réussit en octobre 2000 lorsqu'il a jeté des jeunes gens dans la rue, sur qui une main bien opportune a tiré pour faire croire que le général Guéï voulait lui voler sa victoire.
Si ces méthodes ont fonctionné dans un lointain passé et en octobre 2000, cela ne saurait prospérer en octobre 2010.
D'où la vigilance permanente qui doit être de mise de la part de l'opposition et plus particulièrement du RHDP.
Le bulletin unique n'empêche aucunement la tricherie et les fraudes comme cela s'est vérifié en 2000 à l'occasion des législatives, des municipales et des Conseils Généraux où des milliers de morts et de malades hospitalisés sont venus voter en faveur des candidats du FPI dans nombre de nos contrées.
Ne s'opposent au choix du décompte manuel que ceux qui nourrissent de sombres et lugubres pensées et veulent s'approprier une victoire qu'ils ne méritent pas !
Doubé Binty

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