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Politique Publié le mercredi 27 octobre 2010 | Le Nouveau Réveil

Menace sur l`élection présidentielle : Un ancien militaire dénonce le coup qui se prépare

Kouamé Lath Marcelin, président du collectif des anciens militaires PDL (pendant la durée légale) de la Côte d'Ivoire, a déclaré, hier à Cocody, devant la presse que des troubles se préparent pour la nuit du 29 au 30 octobre prochain afin de servir de prétexte à un autre report de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Nous vous proposons la teneur de cette rencontre.
“Depuis le dimanche 26, j'ai été contacté par des éléments des Fds pour une réunion au Conseil économique et social de 21 h à 2 heures du matin, où je me suis présenté avec quelques membres de mon bureau. Avant la réunion, ils nous ont proposé 150 millions pour le collectif. Dans les débats, il est ressorti que dans la nuit du 29 au 30 octobre, le collectif doit mener un combat sur toute l'étendue du territoire de la Côte d'Ivoire. Le collectif doit s'installer au camp commando de Koumassi avec la complicité et le renfort de nos frères des Fds, une base au camp d'Akouédo sur Cocody, une 3ème base à Abobo, avec Anyama et une 4ème base à la Bae à Yopougon. D'autres à Yamoussoukro, Daloa et Gagnoa. Il y aura un dernier renfort sur San Pedro avec les éléments de la Marine. Etaient présents à cette réunion, présidée par un colonel de l'Etat-major des armées, des officiers de l'armée ivoirienne et des officiers de la police nationale, ceux-là mêmes qui font la grande partie de la base de ce trouble du 29 au 30 octobre prochain. J'ai reconnu le préfet de police d'Abidjan, le Sous-directeur de la police nationale était présent et bien d'autres. Après cette réunion, le collectif des anciens militaires qui compte 8000 personnes, s'est retiré pour dire non parce que nous sommes tous fatigués en Côte d'Ivoire. Nos parents et nous-mêmes souffrons. Alors, il faut dénoncer cela pour ne pas que des choses pareilles arrivent de nouveau à notre pays. C'est pour cela que j'ai fait appel à la presse pour dénoncer devant l'opinion nationale et internationale ce que des individus malintentionnés veulent créer pour faire reculer les élections présidentielles en Côte d'Ivoire. Nous ne voulons plus de sang dans ce pays ; c'est pour cela que nous dénonçons devant la nation, la préparation de manipulation des ex soldats.

Comment l'opération devait se dérouler ?
Le 29 octobre à 22 heures, nous devrons être tous basés dans un camp qui serait désigné. Et habillés en tenue et munis d'armes à feu, des armes lourdes, on devrait tirer de minuit à 6 heures du matin sur Abidjan. Et que cela va permettre à l'opinion internationale de rejeter les élections du 31 octobre. Lorsque nous avons demandé pourquoi nous devons mener ce combat, ils nous ont dit qu'à la Majorité présidentielle, ils ne se sont pas fait enrôler. Quand ils regardent les textes, la majorité du Rhdp est en avance et pour que le président puisse confisquer ce pouvoir, il faut qu'il y ait ce trouble afin de repousser les élections jusqu'en 2015.

Combien de personnes devraient prendre part à cette opération ?
Au niveau du collectif des anciens militaires, 500 éléments devraient se préparer pour ce combat et les éléments des Forces de défense et de sécurité sont déjà contactés pour ce combat.
Nous avons vu que ce qu'on nous proposait n'était pas républicain. Nous sommes des ex soldats républicains. Nous sommes prêts à défendre notre pays si la Côte d'Ivoire était attaquée par un autre pays. Mais entre-nous, nous ne sommes pas d'accord. Je lance un appel aux Fds et à mes frères d'armes PDL de Côte d'Ivoire, que la Côte d'Ivoire nous appartient tous. Nous sommes républicains. Nous ne sommes pas des soldats d'un parti politique ni d'un individu de la République.”
Propos recueillis par François Bécanthy








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