Très active pour des élections apaisées avec un fort taux de participation féminin, Salimata Porquet, Coordonnatrice nationale du Repsfeco a initié un projet de sensibilisation de la gent féminine. Sur les sept étapes, celle de la région de la Vallée du Bandama exécutée dans les départements de Bouaké et Katiola par Mme Maïmouna Faber, a été lancée le lundi 25 octobre 2010 par le Préfet Aka Konin.
La participation féminine aux scrutins électoraux en Côte d’Ivoire a de tout temps été marginale. Cette réalité n’a pas échappée à Mme Salimata Porquet, femme-leader de la société civile tant en Côte d’Ivoire que dans la sous-région. Pour renverser la tendance cette année et obtenir un taux de participation-record du ‘’sexe faible’’ (au moins 75%) aux différents scrutins, à la tête de la représentation ivoirienne du Réseau Paix et Sécurité des Femmes de l’Espace Cedeao (Repsfeco), elle a mobilisé ses paires-leaders pour peaufiner un projet de sensibilisation. Passé le cap du montage et de la formation des coordonnatrices-adjointes, en collaboration avec le PNUD, la CEI, la division Genre du ministère des Affaires Sociales et l’Unifem, le projet intitulé « Caravane national de plaidoyer et de lobbying pour l’implication sécurisée des femmes dans le processus électoral et la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire », est dans sa phase d’exécution dans sept régions. A savoir le Bas-Sassandra, les Savanes, les Montagnes, le Sud Bandama, les Lagunes, le Sud Comoé. Et la Vallée du Bandama où la caravane a été lancée le lundi dernier. Entamée par une parade de véhicules et de motos à travers les grandes artères de la ville de Bouaké, suivie de distribution de supports, l’exécution de ce projet dans cette région a rencontré un engouement populaire. Mobilisées par Mme Maïmouna Faber Koné, présidente de la Coordination générale de lutte contre la pauvreté qui exécute le projet dans cette zone, les femmes issues des différentes communautés ont pris d’assaut la place de la paix de Bouaké, site de la formation. Se réjouissant de cette mobilisation, le Préfet de région M. Aka Konin a félicité le Repsfeco et ses partenaires pour cette activité qui, selon lui, avec un fort taux de participation des inscrits, va crédibiliser le résultat du scrutin présidentiel. Pour sa part, Mme Faber a noté que ce projet dont l’exécution à Bouaké et Katiola court du 25 octobre au 09 novembre 2010 permettra à terme de mobiliser les femmes pour une forte participation au scrutin présidentiel et de susciter des candidatures féminines aux élections législatives, municipales et régionales. Et ce, dans la perspective de la parité du genre dans les instances nationales de prise de décision. Bien avant, Mme Mariam Ouattara, directeur régional du ministère des Affaires Sociales a exhorté ses paires à exprimer leurs voix et à ne plus être des « citoyens de seconde zone ». Le Repsfeco avec ce projet de sensibilisation d’au moins un (1) million d’électrices, vise à susciter un éveil collectif sur l’implication des femmes dans le processus électoral et le renforcement de la cohésion sociale.
M Tié Traoré, Envoyé spécial
La participation féminine aux scrutins électoraux en Côte d’Ivoire a de tout temps été marginale. Cette réalité n’a pas échappée à Mme Salimata Porquet, femme-leader de la société civile tant en Côte d’Ivoire que dans la sous-région. Pour renverser la tendance cette année et obtenir un taux de participation-record du ‘’sexe faible’’ (au moins 75%) aux différents scrutins, à la tête de la représentation ivoirienne du Réseau Paix et Sécurité des Femmes de l’Espace Cedeao (Repsfeco), elle a mobilisé ses paires-leaders pour peaufiner un projet de sensibilisation. Passé le cap du montage et de la formation des coordonnatrices-adjointes, en collaboration avec le PNUD, la CEI, la division Genre du ministère des Affaires Sociales et l’Unifem, le projet intitulé « Caravane national de plaidoyer et de lobbying pour l’implication sécurisée des femmes dans le processus électoral et la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire », est dans sa phase d’exécution dans sept régions. A savoir le Bas-Sassandra, les Savanes, les Montagnes, le Sud Bandama, les Lagunes, le Sud Comoé. Et la Vallée du Bandama où la caravane a été lancée le lundi dernier. Entamée par une parade de véhicules et de motos à travers les grandes artères de la ville de Bouaké, suivie de distribution de supports, l’exécution de ce projet dans cette région a rencontré un engouement populaire. Mobilisées par Mme Maïmouna Faber Koné, présidente de la Coordination générale de lutte contre la pauvreté qui exécute le projet dans cette zone, les femmes issues des différentes communautés ont pris d’assaut la place de la paix de Bouaké, site de la formation. Se réjouissant de cette mobilisation, le Préfet de région M. Aka Konin a félicité le Repsfeco et ses partenaires pour cette activité qui, selon lui, avec un fort taux de participation des inscrits, va crédibiliser le résultat du scrutin présidentiel. Pour sa part, Mme Faber a noté que ce projet dont l’exécution à Bouaké et Katiola court du 25 octobre au 09 novembre 2010 permettra à terme de mobiliser les femmes pour une forte participation au scrutin présidentiel et de susciter des candidatures féminines aux élections législatives, municipales et régionales. Et ce, dans la perspective de la parité du genre dans les instances nationales de prise de décision. Bien avant, Mme Mariam Ouattara, directeur régional du ministère des Affaires Sociales a exhorté ses paires à exprimer leurs voix et à ne plus être des « citoyens de seconde zone ». Le Repsfeco avec ce projet de sensibilisation d’au moins un (1) million d’électrices, vise à susciter un éveil collectif sur l’implication des femmes dans le processus électoral et le renforcement de la cohésion sociale.
M Tié Traoré, Envoyé spécial