Les Ivoiriens connaissent Simone Gbagbo,… Henriette Bédié, Dominique Ouattara, Victorine Wodié. Qu’en est-il des épouses des autres candidats ? Nord-Sud Quotidien est allé à la rencontre de quelques probables premières dames inconnues.
La nouvelle de la candidature de Konan Kouadio Siméon à la magistrature suprême a été une énorme surprise pour son épouse « Je n’en revenais pas. J’ai même cru au départ que c’était une blague. Car, Siméon n’a jamais fait de politique. Je ne l’ai jamais vu assister à une réunion de parti politique », révèle Thérèse Konan. KKS (Konan Kouadio Siméon) n’a pas fléchi devant la circonspection de sa conjointe. Il a insisté et Thérèse a fini par lui donner son accord. «Nous avons prié ensemble, Dieu m’a convaincue et je lui ai apporté ma bénédiction. Il ne s’agit pas d’une ambition, mais d’une mission », explique Mme Konan.
Enoh Aka N’Douba, candidat indépendant comme KKS, connaissait déjà l’hostilité de sa partenaire, à son projet. Raison pour laquelle il le lui a caché. « Je me suis vraiment emportée, lorsque j’ai su qu’il avait déposé son dossier de candidature sans me prévenir », confesse Mireille Chantal Enoh Aka. Elle a fini, elle aussi, par se soumettre lorsque son chéri lui a développé le contenu de ses ambitions : « Il veut se mettre au service de ses frères et sœurs Ivoiriens qui souffrent de la servitude politique, avec la foi et la conviction d’y arriver.» Selon Mireille Chantal, l’élu de son cœur est quelqu’un d’ambitieux qui réussit tout ce qu’il entreprend.
Mme Tohou parle depuis l’Angleterre
Madame Honorine Tohou, épouse du candidat Tohou Henri a, quant à elle, accueilli avec enthousiasme l’idée de son époux de briguer la magistrature suprême. Elle nous l’a fait savoir au téléphone. Madame Tohou est, en effet, restée à Londres pour des raisons professionnelle et familiale. Elle veille sur leurs enfants qui vont à l’école. « A Abidjan, il ne faisait que la politique. A Londres également. Nous n’avons pas de vie. Tout est politique chez nous à la maison. Sa candidature est comme une consécration après tout ce qu’il fait depuis plus d’une décennie », se réjouit-elle. Bien qu’étant à des milliers de kilomètres de la Côte d’Ivoire, Honorine suit de très près les activités de son compagnon à travers la presse et internet. « Mardi, je l’ai suivi en direct lorsqu’il était à l’émission ‘’face aux électeurs’’ sur les antennes de la Radiodiffusion-télévision ivoirienne(Rti). Je priais afin que tout se passe bien, et Dieu a exaucé mes prières. Il n’y a pas eu de dérapages », estime Mme Tohou. Cette période de campagne est un moment particulier pour elle. Et la prière l’aide à surmonter le stress.
Tout comme Honorine, Madame Konan Kouadio Siméon vit difficilement la campagne. « J’ai beaucoup de crainte, mais je reste sereine. Sauf que je regrette un peu qu’il soit tout le temps absent. Ce n’est pas facile à vivre, mais quand vous vous confiez à Dieu, il est au contrôle.
Pas un grand changement chez les Enoh-Aka. «Ses absences répétées ne nous causent plus de problème. Il a l’habitude de voyager et, bien souvent, hors du pays dans le cadre de ses affaires. Nous y sommes donc habitués les enfants et moi », se console la mère de famille.
Adélaïde Konin
La nouvelle de la candidature de Konan Kouadio Siméon à la magistrature suprême a été une énorme surprise pour son épouse « Je n’en revenais pas. J’ai même cru au départ que c’était une blague. Car, Siméon n’a jamais fait de politique. Je ne l’ai jamais vu assister à une réunion de parti politique », révèle Thérèse Konan. KKS (Konan Kouadio Siméon) n’a pas fléchi devant la circonspection de sa conjointe. Il a insisté et Thérèse a fini par lui donner son accord. «Nous avons prié ensemble, Dieu m’a convaincue et je lui ai apporté ma bénédiction. Il ne s’agit pas d’une ambition, mais d’une mission », explique Mme Konan.
Enoh Aka N’Douba, candidat indépendant comme KKS, connaissait déjà l’hostilité de sa partenaire, à son projet. Raison pour laquelle il le lui a caché. « Je me suis vraiment emportée, lorsque j’ai su qu’il avait déposé son dossier de candidature sans me prévenir », confesse Mireille Chantal Enoh Aka. Elle a fini, elle aussi, par se soumettre lorsque son chéri lui a développé le contenu de ses ambitions : « Il veut se mettre au service de ses frères et sœurs Ivoiriens qui souffrent de la servitude politique, avec la foi et la conviction d’y arriver.» Selon Mireille Chantal, l’élu de son cœur est quelqu’un d’ambitieux qui réussit tout ce qu’il entreprend.
Mme Tohou parle depuis l’Angleterre
Madame Honorine Tohou, épouse du candidat Tohou Henri a, quant à elle, accueilli avec enthousiasme l’idée de son époux de briguer la magistrature suprême. Elle nous l’a fait savoir au téléphone. Madame Tohou est, en effet, restée à Londres pour des raisons professionnelle et familiale. Elle veille sur leurs enfants qui vont à l’école. « A Abidjan, il ne faisait que la politique. A Londres également. Nous n’avons pas de vie. Tout est politique chez nous à la maison. Sa candidature est comme une consécration après tout ce qu’il fait depuis plus d’une décennie », se réjouit-elle. Bien qu’étant à des milliers de kilomètres de la Côte d’Ivoire, Honorine suit de très près les activités de son compagnon à travers la presse et internet. « Mardi, je l’ai suivi en direct lorsqu’il était à l’émission ‘’face aux électeurs’’ sur les antennes de la Radiodiffusion-télévision ivoirienne(Rti). Je priais afin que tout se passe bien, et Dieu a exaucé mes prières. Il n’y a pas eu de dérapages », estime Mme Tohou. Cette période de campagne est un moment particulier pour elle. Et la prière l’aide à surmonter le stress.
Tout comme Honorine, Madame Konan Kouadio Siméon vit difficilement la campagne. « J’ai beaucoup de crainte, mais je reste sereine. Sauf que je regrette un peu qu’il soit tout le temps absent. Ce n’est pas facile à vivre, mais quand vous vous confiez à Dieu, il est au contrôle.
Pas un grand changement chez les Enoh-Aka. «Ses absences répétées ne nous causent plus de problème. Il a l’habitude de voyager et, bien souvent, hors du pays dans le cadre de ses affaires. Nous y sommes donc habitués les enfants et moi », se console la mère de famille.
Adélaïde Konin
