Après son boycott de l’émission ‘’Face aux électeurs’’ de la Première, Henri Konan Bédié a animé, hier, au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, une conférence de presse. Il a répondu à la menace de Philippe Mangou de fermer les frontières en cas de trouble.
Henri Konan Bédié n’est certes pas le ‘’woody’’ mais il se veut rassurant sur son courage. « Non, je ne le pense pas et je n’ai pas peur avec mes amis du Pdci. Fermer les frontières à la fin de la campagne, intervenir pour dire qu’on ne mette pas le feu au pays, tout cela ne concerne pas le Pdci ». Le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) répondait, hier, au cours d’une conférence de presse au siège de son parti, à la question de savoir s’il n’avait pas peur que l’armée devienne le 15ème candidat de la présidentielle. Dans la mesure où le chef d’état-major, Philippe Mangou, a mis en garde, mercredi, ceux qui seraient tentés de fuir le pays en cas de trouble suite au vote. Il a confié que son boycott de l’émission ‘’Face aux électeurs’’ consistait à dénoncer le manque de respect dont il a été l’objet en sa qualité d’ancien chef d’Etat. “On m’a manqué de respect”. Et, de préciser que sa décision tend à protester contre la ‘’partialité’’ de la télévision nationale depuis le début du processus. « Il s’agit de tous les manquements, tous les manques de respect à l’égard de l’ancien président de la République que je suis, même si j’anime un parti politique d’opposition », a-t-il expliqué. Dans le comptage des voix, Konan Bédié a soutenu que la méthode manuelle sera celle qui fera foi. Quand le comptage électronique aura un rôle de vérification. Il a argué que, conformément aux closes de leur accord, les autres houphouétistes soutiendront celui qui ira au second tour. Mais pour ce qui est de sa défaite : « Nous ne sommes pas dans cette hypothèse. Nous nous présentons pour gagner ». Il a ajouté que, de façon générale, les conditions sont réunies pour la tenue du scrutin du 31 octobre.
Bamba K. Inza
Henri Konan Bédié n’est certes pas le ‘’woody’’ mais il se veut rassurant sur son courage. « Non, je ne le pense pas et je n’ai pas peur avec mes amis du Pdci. Fermer les frontières à la fin de la campagne, intervenir pour dire qu’on ne mette pas le feu au pays, tout cela ne concerne pas le Pdci ». Le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) répondait, hier, au cours d’une conférence de presse au siège de son parti, à la question de savoir s’il n’avait pas peur que l’armée devienne le 15ème candidat de la présidentielle. Dans la mesure où le chef d’état-major, Philippe Mangou, a mis en garde, mercredi, ceux qui seraient tentés de fuir le pays en cas de trouble suite au vote. Il a confié que son boycott de l’émission ‘’Face aux électeurs’’ consistait à dénoncer le manque de respect dont il a été l’objet en sa qualité d’ancien chef d’Etat. “On m’a manqué de respect”. Et, de préciser que sa décision tend à protester contre la ‘’partialité’’ de la télévision nationale depuis le début du processus. « Il s’agit de tous les manquements, tous les manques de respect à l’égard de l’ancien président de la République que je suis, même si j’anime un parti politique d’opposition », a-t-il expliqué. Dans le comptage des voix, Konan Bédié a soutenu que la méthode manuelle sera celle qui fera foi. Quand le comptage électronique aura un rôle de vérification. Il a argué que, conformément aux closes de leur accord, les autres houphouétistes soutiendront celui qui ira au second tour. Mais pour ce qui est de sa défaite : « Nous ne sommes pas dans cette hypothèse. Nous nous présentons pour gagner ». Il a ajouté que, de façon générale, les conditions sont réunies pour la tenue du scrutin du 31 octobre.
Bamba K. Inza