Les élections, notamment présidentielles, dans bien de pays africains, en général, riment avec des actes anti-démocratiques. Elles s`accompagnent, hélas, de violences, de violations de droits humains et surtout d`affrontements sanglants entre partisans des camps opposés. La force des arguments fait malheureusement place, très souvent, à la force des biceps. Et le pays sombre dans un chaos total... La Côte d`Ivoire qui va à une élection historique cette année, avec la participation de 14 candidats dont trois poids lourds, va-t-elle échapper, à ce phénomène des élections ensanglantées ? Que faire pour ne pas connaître le triste sort des pays comme le Kenya, le Togo, la Guinée pour ne citer que ceux-là ?. S`il est admis que ces violences ne sont pas une fatalité, la Côte d`Ivoire peut donc bien éviter du sang à ce scrutin, à la condition principale que les candidats en lice traduisent dans les faits, les engagements
qu`ils ont délibérément pris, dans le cadre du Code de bonne conduite, mis en place par la Commission électorale indépendante ( Cei). En effet, un observatoire national du Code de bonne conduite avait été adopté par les partis politiques en prélude à l`élection présidentielle du 31 octobre prochain. Ce pacte « de non agression », qui se veut, dans son esprit, « un contre-feu » aux éventuelles troubles, avait été signé par une trentaine de partis politiques le 24 Avril 2010, en présence du secrétaire général des Nations-Unis, Ban Ki Moon. Ces 14 candidats devraient faire en sorte que « l`élection présidentielle soit un jeu politique », parce que, une chose est de signer le Code et une autre est de respecter sa signature. Pour éviter des troubles à ces élections, les candidats, y compris les « petits », à l`élection présidentielle devraient, par leurs actes et propos, garantir un environnement serein en
se gardant, notamment, des discours haineux, tribalistes et les appels à la révolte ou à la désobéissance civile. Ils s`impose à eux, le devoir de favoriser l`apaisement général pour que les électeurs participent au vote en toute sérénité. A cet effet, d`ailleurs, la 7ème réunion du Cadre permanent de concertation (CPC) issu de l`accord politique de Ouagadougou avait appelé au « strict respect » de ce code de bonne conduite. Dans ce code de conduite qui comporte 20 articles, les signataires s`engagent, entre autres, à « respecter le verdict des urnes », s`interdisent d`utiliser la violence sous toutes ses formes et s`engagent à « n`utiliser que la procédure judiciaire prévue par les lois pour contester éventuellement les résultats des élection résidentielle. S`ils respectent, à la lettre cet engagement, ils mettront le pays à l`abri des troubles. Le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, avait insisté, en ce qui le
concerne, sur l` appui que ces candidats à l`élection présidentielle doivent apporter pour garantir un cadre apaisé à se scrutin. Les militants , de leur côté, doivent éviter des comportements anti-démocratiques, des actes de provocations, des empêchements de vote. Car, il arrive que certains militants, à la suite de lavage de cerveau, endoctrinés ou envoutés qu`ils sont, par leurs mentors, se laissent emporter par la passion pour s`adonner à des actes délictueux à l`encontre des militants adverses... Les messages de sensibilisation, notamment des religieux et de la Cei, quant au comportement citoyen que les uns et les autres devraient adopter avant et après le vote sont à amplifier. Car, ils contribuent à apaiser les esprits, même si, dans certaines localités, des actes pour le moins marginaux viennent donner des frayeurs... En tout état de cause, les électeurs devraient savoir qu`une élection reste d`abord et avant tout
un jeu... Une compétition dont l`issue ne peut pas absolument être heureuse... En se rendant à une compétition, tout comme à un examen, il faut se préparer au meilleur, comme au pire... C`est cela la dialectique qui participe de l`équilibre de la vie.
Armand B. DEPEYLA
qu`ils ont délibérément pris, dans le cadre du Code de bonne conduite, mis en place par la Commission électorale indépendante ( Cei). En effet, un observatoire national du Code de bonne conduite avait été adopté par les partis politiques en prélude à l`élection présidentielle du 31 octobre prochain. Ce pacte « de non agression », qui se veut, dans son esprit, « un contre-feu » aux éventuelles troubles, avait été signé par une trentaine de partis politiques le 24 Avril 2010, en présence du secrétaire général des Nations-Unis, Ban Ki Moon. Ces 14 candidats devraient faire en sorte que « l`élection présidentielle soit un jeu politique », parce que, une chose est de signer le Code et une autre est de respecter sa signature. Pour éviter des troubles à ces élections, les candidats, y compris les « petits », à l`élection présidentielle devraient, par leurs actes et propos, garantir un environnement serein en
se gardant, notamment, des discours haineux, tribalistes et les appels à la révolte ou à la désobéissance civile. Ils s`impose à eux, le devoir de favoriser l`apaisement général pour que les électeurs participent au vote en toute sérénité. A cet effet, d`ailleurs, la 7ème réunion du Cadre permanent de concertation (CPC) issu de l`accord politique de Ouagadougou avait appelé au « strict respect » de ce code de bonne conduite. Dans ce code de conduite qui comporte 20 articles, les signataires s`engagent, entre autres, à « respecter le verdict des urnes », s`interdisent d`utiliser la violence sous toutes ses formes et s`engagent à « n`utiliser que la procédure judiciaire prévue par les lois pour contester éventuellement les résultats des élection résidentielle. S`ils respectent, à la lettre cet engagement, ils mettront le pays à l`abri des troubles. Le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, avait insisté, en ce qui le
concerne, sur l` appui que ces candidats à l`élection présidentielle doivent apporter pour garantir un cadre apaisé à se scrutin. Les militants , de leur côté, doivent éviter des comportements anti-démocratiques, des actes de provocations, des empêchements de vote. Car, il arrive que certains militants, à la suite de lavage de cerveau, endoctrinés ou envoutés qu`ils sont, par leurs mentors, se laissent emporter par la passion pour s`adonner à des actes délictueux à l`encontre des militants adverses... Les messages de sensibilisation, notamment des religieux et de la Cei, quant au comportement citoyen que les uns et les autres devraient adopter avant et après le vote sont à amplifier. Car, ils contribuent à apaiser les esprits, même si, dans certaines localités, des actes pour le moins marginaux viennent donner des frayeurs... En tout état de cause, les électeurs devraient savoir qu`une élection reste d`abord et avant tout
un jeu... Une compétition dont l`issue ne peut pas absolument être heureuse... En se rendant à une compétition, tout comme à un examen, il faut se préparer au meilleur, comme au pire... C`est cela la dialectique qui participe de l`équilibre de la vie.
Armand B. DEPEYLA
