ZENIT.org - ROME - Au regard de ce qu'il a considéré comme étant la montée d' « énormes passions », l'archevêque d'Abidjan, Mgr Jean-Pierre Kutwa a lancé un appel « à la retenue », rappelant aux citoyens les enjeux de la prochaine élection présidentielle en Côte d'Ivoire, fixée dimanche 31 octobre.
Dans un message lu dans toutes les paroisses, Mgr Kutwa déplore notamment les « images désolantes d'affiches déchirées, barbouillées » que donne la campagne électorale lancée le 15 octobre, et met en garde les acteurs politiques qui, à l'approche de l'élection, sont en train de radicaliser leur position.
« La paix est plus que jamais à notre portée et nous devons tous y souscrire », souligne l'archevêque estimant qu'il est de son devoir « devant cet événement national majeur » d'interpeller chrétiens et croyants sur « les implications morales et spirituelles que supposent une bonne préparation à ces élections, et de l'autre, les faits et gestes qui pourraient compromettre gravement l'avenir de la Côte d'Ivoire » et l'avenir de chacun.
« La Côte d'Ivoire est notre bien à tous, et c'est à nous tous qu'il revient de choisir les dirigeants que nous voulons pour les cinq prochaines années », insiste-t-il, rappelant que « le bon vote ne saurait tolérer ni l'abstention facile, ni l'absentéisme inconscient, ni la légèreté coupable ».
Mgr Kutwa appelle chaque citoyen à la vigilance et au discernement face aux « mots d'ordre politique » et aux « non-dits des discours de campagne », demandant de ne pas céder aux « compromis » et aux « fausses promesses », de ne pas se laisser intimider par les menaces, les pressions ou les tentatives de corruption, invitant à ne pas s'engager « à l'aveuglette, à la suite d'un quelconque candidat, par intérêt et mesquinerie », perdant de vue le bien de la communauté.
L'archevêque d'Abidjan demande à tous de se sentir citoyens « éclairés et assurés de faire le bon choix », des citoyens qui savent miser sur « des hommes compétents, vrais et doués d'un minimum de culture politique, des hommes et des femmes, soucieux de développer le pays en tenant compte de toutes les couches sociales ».
« Votre choix doit donc porter sur des hommes, qui auront à servir le pays avec désintéressement et non se servir, quelque soit leur appartenance religieuse et/ou ethnique ; des hommes qui feront preuve de qualités morales tels le dévouement, l'esprit de service, de prudence et surtout d'honnêteté », écrit encore Mgr Kutwa.
Au début du mois d'octobre c'est toute la conférence épiscopale ivoirienne qui s'est adressée à la nation, rappelant qu'après sept longues années de souffrances, de tâtonnements, d'hésitations », les échéances électorales de dimanche constituent « un tournant décisif » dans l'histoire du pays, « une nécessité absolue et incontournable ».
Dans leur message, les évêques appellent également la population à « accepter le verdict des urnes, dans un esprit démocratique et patriotique mûr. Vainqueurs et viancus, chacun à sa place, en toute dignité ».
Dans un message lu dans toutes les paroisses, Mgr Kutwa déplore notamment les « images désolantes d'affiches déchirées, barbouillées » que donne la campagne électorale lancée le 15 octobre, et met en garde les acteurs politiques qui, à l'approche de l'élection, sont en train de radicaliser leur position.
« La paix est plus que jamais à notre portée et nous devons tous y souscrire », souligne l'archevêque estimant qu'il est de son devoir « devant cet événement national majeur » d'interpeller chrétiens et croyants sur « les implications morales et spirituelles que supposent une bonne préparation à ces élections, et de l'autre, les faits et gestes qui pourraient compromettre gravement l'avenir de la Côte d'Ivoire » et l'avenir de chacun.
« La Côte d'Ivoire est notre bien à tous, et c'est à nous tous qu'il revient de choisir les dirigeants que nous voulons pour les cinq prochaines années », insiste-t-il, rappelant que « le bon vote ne saurait tolérer ni l'abstention facile, ni l'absentéisme inconscient, ni la légèreté coupable ».
Mgr Kutwa appelle chaque citoyen à la vigilance et au discernement face aux « mots d'ordre politique » et aux « non-dits des discours de campagne », demandant de ne pas céder aux « compromis » et aux « fausses promesses », de ne pas se laisser intimider par les menaces, les pressions ou les tentatives de corruption, invitant à ne pas s'engager « à l'aveuglette, à la suite d'un quelconque candidat, par intérêt et mesquinerie », perdant de vue le bien de la communauté.
L'archevêque d'Abidjan demande à tous de se sentir citoyens « éclairés et assurés de faire le bon choix », des citoyens qui savent miser sur « des hommes compétents, vrais et doués d'un minimum de culture politique, des hommes et des femmes, soucieux de développer le pays en tenant compte de toutes les couches sociales ».
« Votre choix doit donc porter sur des hommes, qui auront à servir le pays avec désintéressement et non se servir, quelque soit leur appartenance religieuse et/ou ethnique ; des hommes qui feront preuve de qualités morales tels le dévouement, l'esprit de service, de prudence et surtout d'honnêteté », écrit encore Mgr Kutwa.
Au début du mois d'octobre c'est toute la conférence épiscopale ivoirienne qui s'est adressée à la nation, rappelant qu'après sept longues années de souffrances, de tâtonnements, d'hésitations », les échéances électorales de dimanche constituent « un tournant décisif » dans l'histoire du pays, « une nécessité absolue et incontournable ».
Dans leur message, les évêques appellent également la population à « accepter le verdict des urnes, dans un esprit démocratique et patriotique mûr. Vainqueurs et viancus, chacun à sa place, en toute dignité ».