Installé depuis le 7 Octobre 2010, par la CEI (Commission Electorale Indépendante), le Bureau National de l’observatoire, a produit son premier rapport, relatif à l’application du code de Bonne conduite des partis, groupements et forces politiques. C’était le 28 octobre 2010, au siège de la COSOPCI.
Dans une déclaration lue par M. Traoré Wodjofini, l’observatoire constate « avec stupéfaction », la destruction des affiches de campagne des candidats à la magistrature suprême. Toute chose qui est faite, en violation des dispositions de l’article 7 du code de bonne conduite. « Les activistes des partis politiques s’adonnent à la destruction systématique des affiches de leurs adversaires respectifs. C’est le cas notamment des affiches des candidats de la majorité présidentielle, du RDR, du PDCI, du PIT, de l’UDPCI dans les villes d’Abidjan, de Yamoussoukro, de Gagnoa, de San Pedro », a-t-il présenté. Outre le vandalisme et l’intimidation constatée à Abengourou, Katiola, M. Traoré Wodjo Fini a pointé du doigt, la montée des propos vexatoires. « L’observatoire, avec regret, note des discours méprisants de certains candidats envers leurs adversaires qu’il traite de maïs, de menteurs et de voleurs », a-t-il ajouté. Avant de déplorer les cas de violation de l’article 3 du code de bonne conduite. « A Attiécoubé, l’on a enregistré des cas de violation de l’article 3 du code de bonne conduite. En effet, un groupe de jeunes ont tenté d’empêcher l’honorable Lorougnon Odette de tenir une réunion de campagne », a-t-il révélé. C’est pourquoi, tout en condamnant ces violations, l’observatoire a fait des recommandations dans l’optique d’élections sans violence. Entre autres, aux professionnels des médias, de respecter scrupuleusement le code de déontologie de leur profession et de s’abstenir des titres incendiaires et provocateurs, de ne pas faire de leur organe de presse, des vecteurs de propos mettant en mal la cohésion sociale, l’ordre public et paix encore fragile. « Aux candidats à l’élection présidentielle, de considérer et de respecter la dignité de leurs adversaires, par conséquent de s’abstenir des propos méprisants, dégradants, à l’égard de leurs concurrents ; de mettre au centre de leur campagne les programmes, de considérer que les injures sont des signes de faiblesse qui ne prospèrent que dans les cas d’insuffisances d’arguments », a-t-il lancé à l’endroit des candidats
K.Hyacinthe
Dans une déclaration lue par M. Traoré Wodjofini, l’observatoire constate « avec stupéfaction », la destruction des affiches de campagne des candidats à la magistrature suprême. Toute chose qui est faite, en violation des dispositions de l’article 7 du code de bonne conduite. « Les activistes des partis politiques s’adonnent à la destruction systématique des affiches de leurs adversaires respectifs. C’est le cas notamment des affiches des candidats de la majorité présidentielle, du RDR, du PDCI, du PIT, de l’UDPCI dans les villes d’Abidjan, de Yamoussoukro, de Gagnoa, de San Pedro », a-t-il présenté. Outre le vandalisme et l’intimidation constatée à Abengourou, Katiola, M. Traoré Wodjo Fini a pointé du doigt, la montée des propos vexatoires. « L’observatoire, avec regret, note des discours méprisants de certains candidats envers leurs adversaires qu’il traite de maïs, de menteurs et de voleurs », a-t-il ajouté. Avant de déplorer les cas de violation de l’article 3 du code de bonne conduite. « A Attiécoubé, l’on a enregistré des cas de violation de l’article 3 du code de bonne conduite. En effet, un groupe de jeunes ont tenté d’empêcher l’honorable Lorougnon Odette de tenir une réunion de campagne », a-t-il révélé. C’est pourquoi, tout en condamnant ces violations, l’observatoire a fait des recommandations dans l’optique d’élections sans violence. Entre autres, aux professionnels des médias, de respecter scrupuleusement le code de déontologie de leur profession et de s’abstenir des titres incendiaires et provocateurs, de ne pas faire de leur organe de presse, des vecteurs de propos mettant en mal la cohésion sociale, l’ordre public et paix encore fragile. « Aux candidats à l’élection présidentielle, de considérer et de respecter la dignité de leurs adversaires, par conséquent de s’abstenir des propos méprisants, dégradants, à l’égard de leurs concurrents ; de mettre au centre de leur campagne les programmes, de considérer que les injures sont des signes de faiblesse qui ne prospèrent que dans les cas d’insuffisances d’arguments », a-t-il lancé à l’endroit des candidats
K.Hyacinthe