ABIDJAN — Les bureaux de vote ont commencé d'ouvrir dimanche en Côte d'Ivoire, pour le premier tour d'une élection présidentielle très attendue, reportée à six reprises pour cause de guerre civile, qui a éclaté en 2002, coupant le pays en deux.
Les Ivoiriens espèrent que ce scrutin marquera la réconciliation d'un pays divisé et le rétablissement de la stabilité, permettant de tourner la page de plus d'une décennie de chaos. Mais alors que le pays est aux mains des ex-rebelles au nord, des milices et gangs puissants dans l'ouest, sans compter les militants loyalistes également armés, nombre d'entre eux craignent que le scrutin ne déclenche en fait une nouvelle époque de violence.
Les bureaux de vote ont ouvert dans tout le pays, parfois avec retard ou dans la confusion, mais partout, y compris dans l'ancienne "capitale" rebelle de Bouake au nord. Dès quatre heures du matin, les 5,7 millions d'électeurs inscrits ont commencé à faire la queue, trempant leur index dans l'encre indélébile après avoir déposé leur bulletin dans les urnes transparentes.
On n'attendait pas les résultats avant mercredi, et le décompte des voix risque d'être très contesté. Craignant émeutes, affrontements de rue ou pillages, certains Ivoiriens ont fait des réserves de vivres et d'essence.
Si aucun candidat n'est élu dès le premier tour, un second tour est prévu le 28 novembre.
Le sortant, Laurent Gbagbo, 65 ans, dont le mandat officiel de cinq ans a expiré en 2005, a face à lui 13 rivaux, dont deux poids-lourds: le chef de l'opposition et ancien Premier ministre Alassane Ouattara, 68 ans, très populaire dans le Nord, et l'ancien président Henri Konan Bedie, 76 ans, renversé en 1999 lors du premier putsch des années troublées de la Côte d'Ivoire, considérée autrefois comme le bastion de stabilité de l'Afrique du temps de son premier président, Felix Houphouët-Boigny.
"C'est un moment déterminant pour les Ivoiriens", a déclaré l'émissaire spécial de l'ONU pour la Côte d'Ivoire Young-jin Choi, estimant que les jours à venir "diront s'ils saississent cet occasion unique". Plus de 9.000 soldats de l'ONU sont sur le qui-vive dans le pays. AP
Les Ivoiriens espèrent que ce scrutin marquera la réconciliation d'un pays divisé et le rétablissement de la stabilité, permettant de tourner la page de plus d'une décennie de chaos. Mais alors que le pays est aux mains des ex-rebelles au nord, des milices et gangs puissants dans l'ouest, sans compter les militants loyalistes également armés, nombre d'entre eux craignent que le scrutin ne déclenche en fait une nouvelle époque de violence.
Les bureaux de vote ont ouvert dans tout le pays, parfois avec retard ou dans la confusion, mais partout, y compris dans l'ancienne "capitale" rebelle de Bouake au nord. Dès quatre heures du matin, les 5,7 millions d'électeurs inscrits ont commencé à faire la queue, trempant leur index dans l'encre indélébile après avoir déposé leur bulletin dans les urnes transparentes.
On n'attendait pas les résultats avant mercredi, et le décompte des voix risque d'être très contesté. Craignant émeutes, affrontements de rue ou pillages, certains Ivoiriens ont fait des réserves de vivres et d'essence.
Si aucun candidat n'est élu dès le premier tour, un second tour est prévu le 28 novembre.
Le sortant, Laurent Gbagbo, 65 ans, dont le mandat officiel de cinq ans a expiré en 2005, a face à lui 13 rivaux, dont deux poids-lourds: le chef de l'opposition et ancien Premier ministre Alassane Ouattara, 68 ans, très populaire dans le Nord, et l'ancien président Henri Konan Bedie, 76 ans, renversé en 1999 lors du premier putsch des années troublées de la Côte d'Ivoire, considérée autrefois comme le bastion de stabilité de l'Afrique du temps de son premier président, Felix Houphouët-Boigny.
"C'est un moment déterminant pour les Ivoiriens", a déclaré l'émissaire spécial de l'ONU pour la Côte d'Ivoire Young-jin Choi, estimant que les jours à venir "diront s'ils saississent cet occasion unique". Plus de 9.000 soldats de l'ONU sont sur le qui-vive dans le pays. AP