Le scrutin présidentiel d'hier n'a pas encore livré ses résultats que seule la CEI est habileté à proclamer. L'attente est lassante et stressante, mais chacun y croit. Particulièrement les partisans du Président Henri Konan Bédié qui, au vu de l'atmosphère, ont toutes les raisons d'y croire jusqu'au bout.
En parcourant les bribes de résultats par bureau de vote, par localité et par région, l'on peut se risquer à faire des analyses dans le sens des chances réelles du candidat Henri Konan Bédié, candidat du PDCI-RDA de l'emporter ou dans le pire des cas d'être au second tour. Face à qui ? Il est pour l'instant difficile de le dire. Toujours est-il que les Ivoiriens, fatigués par 10 ans d'improvisation du régime Fpi, meurtris par tant de misère et assommé par tant de dérives du régime de Laurent Gbagbo, ont su tirer les leçons et sont en train de démontrer qu'ils en ont marre du marasme à eux imposé par la refondation. Toutefois, ce qu'il nous a été donné d'entendre au cours de la nuit électorale d'hier traduit éloquemment les caprices de tout processus électoral. Notamment, l'imprévisibilité. Car, cela confirme que dans une élection normale, rien n'est gagné d'avance, encore moins aucun théorème n'est préétabli. Le comportement des bastions habituels des différents paris politiques sous le label desquels évoluent les candidats de gros calibre, l'illustre parfaitement. Le Président Bédié, pour ne parler que de lui, est ainsi allé détrôner certains jusque dans leur pré-carré "naturel" dans le centre ouest, à l'Ouest et au Sud-ouest. Il est allé bousculer au centre nord et à l'Est. Mais il a été lui aussi bousculé dans une certaine mesure dans ses bastions connus aussi au Sud-est, à l'est. Cependant, Henri Konan Bédié se donne toujours des chances un peu partout, en maintenant l'équilibre dans les zones réputées lui être hostiles, il y a seulement quelques mois.
La redistribution des cartes, qui se dessine ainsi, aura sans doute son impact sur les interprétations à venir, quant aux nouvelles implantations des partis politiques, mais aussi et surtout quant à la popularité et à la pertinence de leurs programmes. Quand le candidat du Pdci-Rda dit qu'il met son expérience au service de l'avenir, il ne peut pas ne pas attirer l'attention et surtout le soutien de tous ceux qui veulent voir la Côte d'Ivoire émerger à nouveau après la traversée du désert. Avec lui donc, les Ivoiriens ont le droit d'y croire jusqu'au bout.
Eddy PEHE
En parcourant les bribes de résultats par bureau de vote, par localité et par région, l'on peut se risquer à faire des analyses dans le sens des chances réelles du candidat Henri Konan Bédié, candidat du PDCI-RDA de l'emporter ou dans le pire des cas d'être au second tour. Face à qui ? Il est pour l'instant difficile de le dire. Toujours est-il que les Ivoiriens, fatigués par 10 ans d'improvisation du régime Fpi, meurtris par tant de misère et assommé par tant de dérives du régime de Laurent Gbagbo, ont su tirer les leçons et sont en train de démontrer qu'ils en ont marre du marasme à eux imposé par la refondation. Toutefois, ce qu'il nous a été donné d'entendre au cours de la nuit électorale d'hier traduit éloquemment les caprices de tout processus électoral. Notamment, l'imprévisibilité. Car, cela confirme que dans une élection normale, rien n'est gagné d'avance, encore moins aucun théorème n'est préétabli. Le comportement des bastions habituels des différents paris politiques sous le label desquels évoluent les candidats de gros calibre, l'illustre parfaitement. Le Président Bédié, pour ne parler que de lui, est ainsi allé détrôner certains jusque dans leur pré-carré "naturel" dans le centre ouest, à l'Ouest et au Sud-ouest. Il est allé bousculer au centre nord et à l'Est. Mais il a été lui aussi bousculé dans une certaine mesure dans ses bastions connus aussi au Sud-est, à l'est. Cependant, Henri Konan Bédié se donne toujours des chances un peu partout, en maintenant l'équilibre dans les zones réputées lui être hostiles, il y a seulement quelques mois.
La redistribution des cartes, qui se dessine ainsi, aura sans doute son impact sur les interprétations à venir, quant aux nouvelles implantations des partis politiques, mais aussi et surtout quant à la popularité et à la pertinence de leurs programmes. Quand le candidat du Pdci-Rda dit qu'il met son expérience au service de l'avenir, il ne peut pas ne pas attirer l'attention et surtout le soutien de tous ceux qui veulent voir la Côte d'Ivoire émerger à nouveau après la traversée du désert. Avec lui donc, les Ivoiriens ont le droit d'y croire jusqu'au bout.
Eddy PEHE