Election présidentielle : le chef d’Etat-major des FAFN, depuis Bouaké avertit - « On ne doit empêcher personne de voter »

LP : Général, vous venez d’accomplir votre devoir de citoyen en participant au vote ce matin. Quant on sait que la délivrance de la carte d’identité et la tenue d’élection libre et transparente figuraient depuis 2002 au chapitre des revendications des FN. Aujourd’hui, quels sont don vos sentiments ?

SB : C’est avec une grande joie que je viens effectivement d’effectuer l’acte de citoyen comme vous l’avez dit, de voter. Je viens donc de choisir le candidat que je souhaite avoir à la tête de notre pays. Cet acte est un acte salutaire pour nous. Après avoir acquis la carte d’identité, je viens aujourd’hui voter le candidat de mon choix. Je voudrais dire que je suis particulièrement heureux de constater que l’ensemble des bureaux de vote que nous avons visité dans la zone de Bouaké et selon nos services sur l’ensemble des zones centre nord et ouest, tout se déroule pour le mieux. Je suis donc heureux que toutes ces populations puissent donc venir voter le candidat de leur choix. Je voudrais donc souhaiter que le calme que nous avons constaté demeure jusqu’à la fin, jusqu’à la proclamation du résultat définitif de ces votes.

LP : Général, avez-vous un mot à dire sur la sécurisation de ces lieux de vote ?

SB : Oui, comme je viens de le dire, c’est dans le calme que ça se déroule. Nos éléments sont déployés un peu partout. Les éléments des Forces Armées des Forces Nouvelles à côté des éléments du CCI qu’ils renforcent, assurent la sécurité. Je salut l’esprit de discipline de nos concitoyens qui sont alignés, pour certains depuis 5h du matin et qui ont fait la queue pour attendre leur tour de passage devant les urnes. Je voudrais donc rassurer aussi les Forces Armées des Forces Nouvelles avec les Fanci, qui se sont déployés sur l’ensemble du territoire. Certains de nos éléments sont aujourd’hui à Divo, Gagnoa, Daloa et d’autres sont à Aboisso. Donc les éléments Forces Nouvelles sont partout avec leurs camarades des FANCI pour rassurer les uns et les autres et garantir la sécurité à tous. On ne doit empêcher personne de voter. Tout citoyen ivoirien est libre aujourd’hui de voter. Et c’est les missions qui sont permises et nous les exécutons pour le bonheur de nos populations.

MAIGA Idrissa à Bouaké