Les échos d’Adzopé, Daloa, Yamoussoukro et Yopougon

Hier, les Ivoiriens se sont rendus massivement dans les lieux de vote pour choisir leur président. Ce scrutin historique survient après cinq reports depuis 2005. Dans toutes les localités du pays, le scrutin s’est déroulé pratiquement dans le calme, mais avec, tout de même, quelques particularités.

Adzopé
Tôt le matin, les électeurs se sont déportés dans les différents lieux de vote. A 07h, comme prévu, les bureaux étaient ouverts et tout était fin prêt pour que chacun vienne voter. A 8 heures déjà, certains électeurs s’étaient acquittés de ce devoir civique. Mais, à l’école primaire Mission filles, des troubles ont été signalés. Une électrice jointe au téléphone nous a fait savoir qu’un jeune homme, mécontent de ne pas pouvoir voter parce qu’il n’a pas pu obtenir sa carte d’électeur, aurait, avec ses copains, tenté de semer le désordre. Mais leur action a été vite neutralisée par les forces de défense et de sécurité qui veillaient au grain.

Daloa
Au moment où nous mettions sous presse, aucun incident majeur n’avait été signalé dans la cité des antilopes. Tôt le matin, la population est sortie pour se diriger vers les bureaux de vote. Même si cela s’est fait de manière timide, il faut dire que toue la journée d’hier, le commerce à tourné au ralenti.

Yamoussoukro
C’est dans un calme total que les électeurs se sont rendus sereinement dans les différents lieux de vote pour choisir leur président. Selon une source digne de foi, l’heure de l’ouverture des bureaux de vote à scrupuleusement été respectée. Cependant, un peu plus tard, des informations faisaient état de ce que des électeurs auraient été confrontés à des difficultés liées au fait que, leurs noms n’étaient pas sur le listing, ou qu’ils n’avaient pas leur carte d’électeur.

Yopougon.
A Yopougon, en générale tous les centres n’ont pas respecté l’heure d’ouverture des bureaux de vote. La raison principale est que les responsables de la Cei n’ont pas vite déposé les bulletins de vote. A l’Epp sogefia- magasin, la population lasse d’attendre dehors, venue très tôt le matin a été obligée de forcer le portail de l’établissement malgré la présence des forces de l’ordre. Après un véritable remue-ménage, tout est rentré dans l’ordre aux environs de 9heures. Et les électeurs ont dans la discipline, voté. A l’Institut IGES, au quartier Sideci, les électeurs attendaient patiemment, malgré le retard des accesseurs. Il a été de même à l’Epp pigeon 1 au quartier Wassakara. Comme dans bien d’autres centres de Yopougon, c’est pratiquement à 9h45mn que les premiers électeurs sont entrés dans les bureaux de vote. Malgré cela, jusqu’à 15 heures, la plupart des bureaux de vote étaient vides. Et pour cause. Grâce à la discipline des uns et des autres, tout s’est déroulé très rapidement.

Une sélection d’Etienne Atta