Ouédraogo Moustapha, un ancien élément des forces armées des Forces nouvelles, déserteur a ouvert le feu, à l’aide d’une kalachnikov, hier matin à 7 h sur le dispositif sécuritaire, à l’entrée de l’Ecole de gendarmerie, peu avant l’ouverture des bureaux de vote pour l’élection présidentielle. Heureusement, selon des sources proches de la gendarmerie nationale, la riposte immédiate du groupe d’appui et d’intervention du Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS) a été fatale à l’ex- rebelle qui a été abattu. Comment en est-on arrivé là ? Selon les informations reçues de la gendarmerie nationale, Ouédraogo Moustaphar, vêtu d’un treillis, s’était mis à tirer en l’air depuis la Riviera. Créant la panique et la psychose au sein des populations riveraines. L’homme s’est dirigé seul vers l’école de gendarmerie. Parvenu à ce niveau peu après 7h, il s’est mis aussitôt à tirer sur la sentinelle et d’autres gendarmes de service à l’entrée de cette école de formation militaire. En fins stratèges, les gendarmes du groupe d’appui et d’intervention du CECOS ont mis en place un dispositif, qui a alors fait feu. L’avalanche des tirs a amené l’ex-rebelle à battre en retraite du côté du carrefour de la SODEFOR. Les éléments du CECOS ne vont pas lâcher prise. Ils cribleront de balles Ouédraogo Moustaphar, dont les nombreux gris-gris sur le corps n’ont pu le rendre invulnérable. Les éléments du CECOS qui détiennent d’importantes informations sur ce kamikaze solitaire, qui avait trois sabres sur lui, ont ouvert une enquête qui, espérons-le, aboutira à l’arrestation de ses complices tapis dans l’ombre. Didier Kéi
Politique Publié le lundi 1 novembre 2010 | Notre Voie