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Politique Publié le lundi 1 novembre 2010 | AFP

La Côte d`Ivoire attend le verdict des urnes après une élection historique

© AFP Par Kouamé Guy
Présidentielle du 31 octobre : Les populations de Bouaké ont voté.
ABIDJAN - Les Ivoiriens étaient lundi dans l'attente du verdict des urnes, promis d'ici mercredi, au lendemain d'une présidentielle historique à laquelle ils ont participé massivement et dans le calme pour en finir avec une décennie de crise politico-militaire.

Les Ivoiriens étaient lundi dans l'attente du verdict des urnes, promis d'ici mercredi, au lendemain d'une présidentielle historique à laquelle ils ont participé massivement et dans le calme pour en finir avec une décennie de crise politico-militaire.

La Commission électorale indépendante (CEI) a légalement jusqu'à mercredi pour proclamer les résultats provisoires mais, selon des sources concordantes, les choses devraient aller beaucoup plus vite.

En ce lundi de Toussaint, le calme régnait toujours dans la capitale économique Abidjan et à Bouaké (centre), fief de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) qui tient le nord du pays depuis le coup d'Etat raté de 2002.

Pour le grand jour, les foules s'étaient déplacées dimanche dès l'aube afin de prendre part, dans le calme et l'émotion, à la première élection véritablement ouverte de l'histoire du pays, repoussée six fois depuis 2005.

Le taux de participation avoisinerait les 70%, selon des indiscrétions.

Quelque 5,7 millions d'inscrits devaient départager 14 candidats, dont les trois poids lourds pour la première fois opposés: le président sortant Laurent Gbagbo, 65 ans, au pouvoir depuis 2000 malgré la fin de son mandat en 2005, l'ex-chef d'Etat Henri Konan Bédié, 76 ans, et l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, 68 ans.

"Il y a une forte pression pour que la CEI donne les résultats ce (lundi) soir", indique à l'AFP une source diplomatique, pour qui l'essentiel est de "canaliser" l'après-scrutin et d'éviter un long suspense propice aux impatiences et aux débordements.

Il s'agit de savoir si un prétendant a réussi le tour de force de l'emporter dès dimanche ou si un second tour sera organisé (15 jours après la proclamation des résultats définitifs du premier tour par le Conseil constitutionnel), et entre quels rivaux.

La présidentielle est censée clore la crise ouverte par le putsch de 1999 et aggravée par le coup d'Etat raté de 2002, qui a entraîné une guerre et la partition de cette ex-colonie française longtemps donnée en exemple pour sa stabilité et son "miracle" économique.
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