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Politique Publié le mardi 2 novembre 2010 | Le Nouveau Réveil

Election présidentielle du 31 octobre : Le " V " baoulé, toujours fidèle au Pdci

La Cei est la seule institution habilitée à proclamer les résultats de l'élection présidentielle. Là-dessus, et pour le moment, tout le monde est d'accord et semble respecter cette donne. Mais ce qu'il est donné de voir, c'est que 24 heures après l'historique élection présidentielle, les états major, des différents candidats ont pu se rendre compte que globalement, cette élection-ci ne sera pas différente des autres, en termes de réflexe de vote. Moins que les programmes des candidats, c'est plutôt l'appartenance traditionnelle à un parti politique qui sera encore l'élément qui détermine la majorité des électeurs à porter leur choix sur un candidat donné. Conscients de cette réalité, depuis qu'ils sont au pouvoir, les refondateurs ont organisé, en direction des zones considérées comme les zones imprenables du Pdci et notamment du " V " baoulé, une véritable et coûteuse opération de charme dans l'objectif de détourner les militants du Pdci. Ainsi derrière les nombreux séjours du chef des refondateurs à Yamoussoukro et l'engloutissement, selon lui, des ressources du pétrole dans le transfert de la capitale dans ladite ville, se cache une volonté de séduction des populations de ce département. Le maintien d'Amani N'guessan au gouvernement depuis plus de 10 ans obéit également à la même stratégie, séduire les populations baoulé de la région de Bouaké. La nomination de N'zi Paul David comme directeur de cabinet à la présidence, le débauchage de Gnamien Yao, la nomination d'une fille de Sakassou à la présidence du conseil d'administration de la Sicogi, les nombreux séjours pascaux du chef de l'Etat dans des villages baoulé, tout cela, ajouté aux mensonges du Fpi, ne participait de cette volonté d'émietter les bastions du Pdci. Au final, le bilan, en tout cas, pour cette élection-ci, a été plus que catastrophique pour le Fpi. Dans sa quasi-totalité, le " V " baoulé est resté sourd aux chants du Fpi et a préféré rester dans sa " maison ", la maison du Pdci. Un véritable bidé donc pour le Fpi qui se cache derrière la prétendue majorité présidentielle. C'est donc le lieu de féliciter les cadres du Pdci de cette zone qui ont su démonter les mensonges du Fpi. Lequel réalisera, on l'espère, qu'on n'utilise pas l'argent de tout un peuple pour poser des actes dans le but de séduire une ethnie et l'avoir comme électrice captive.
PAUL KOUDOU
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