ABIDJAN — Le dépouillement des bulletins de vote se poursuivait lundi en Côte d'Ivoire, au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle, sans qu'aucune violence ne soit pour le moment signalée. L'émissaire des Nations unies a salué l'organisation du scrutin, affirmant avoir reçu la garantie que les candidats respecteraient les résultats.
La commission électorale avait espéré donner les premiers résultats dès dimanche, mais son porte-parole Bamba Yacouba a indiqué que les autorités "étudiaient et compilaient" les résultats lundi au siège de la commission à Abidjan. Au total, environ 20.000 bureaux de vote étaient ouverts dimanche.
Ce retard est dû à des problèmes de logistique, selon le porte-parole. Un autre membre de la commission, Auguste Mirmont, a, lui, invoqué de fortes pluies dans certaines régions du pays.
La force des Nations unies, qui compte environ 9.000 hommes, participait au transport des bulletins de vote. Le représentant de l'ONU en Côte d'Ivoire, Young-jin Choi, a déclaré lundi à des journalistes que les candidats lui avaient tous donné "la garantie personnelle qu'ils respecteraient les résultats -certains pas plus tard que lundi matin". "Je suis certain que les résultats seront respectés et qu'il n'y aura pas de violence", a-t-il dit.
Maintes fois reportée, l'élection présidentielle doit marquer un tournant pour la Côte d'Ivoire, après plus de dix ans de crises et de violences.
Favori, le président sortant Laurent Gbagbo, 65 ans, dont le mandat officiel de cinq ans a expiré en 2005, a face à lui 13 rivaux, dont deux poids-lourds: le chef de l'opposition et ancien Premier ministre Alassane Ouattara, 68 ans, très populaire dans le Nord, et l'ancien président Henri Konan Bédié, 76 ans, renversé en 1999 lors du premier putsch des années troublées de la Côte d'Ivoire, considérée autrefois comme le bastion de stabilité de l'Afrique du temps de son premier président, Felix Houphouët-Boigny.
Si aucun candidat n'est élu dès le premier tour, un second tour est prévu le 28 novembre. AP
La commission électorale avait espéré donner les premiers résultats dès dimanche, mais son porte-parole Bamba Yacouba a indiqué que les autorités "étudiaient et compilaient" les résultats lundi au siège de la commission à Abidjan. Au total, environ 20.000 bureaux de vote étaient ouverts dimanche.
Ce retard est dû à des problèmes de logistique, selon le porte-parole. Un autre membre de la commission, Auguste Mirmont, a, lui, invoqué de fortes pluies dans certaines régions du pays.
La force des Nations unies, qui compte environ 9.000 hommes, participait au transport des bulletins de vote. Le représentant de l'ONU en Côte d'Ivoire, Young-jin Choi, a déclaré lundi à des journalistes que les candidats lui avaient tous donné "la garantie personnelle qu'ils respecteraient les résultats -certains pas plus tard que lundi matin". "Je suis certain que les résultats seront respectés et qu'il n'y aura pas de violence", a-t-il dit.
Maintes fois reportée, l'élection présidentielle doit marquer un tournant pour la Côte d'Ivoire, après plus de dix ans de crises et de violences.
Favori, le président sortant Laurent Gbagbo, 65 ans, dont le mandat officiel de cinq ans a expiré en 2005, a face à lui 13 rivaux, dont deux poids-lourds: le chef de l'opposition et ancien Premier ministre Alassane Ouattara, 68 ans, très populaire dans le Nord, et l'ancien président Henri Konan Bédié, 76 ans, renversé en 1999 lors du premier putsch des années troublées de la Côte d'Ivoire, considérée autrefois comme le bastion de stabilité de l'Afrique du temps de son premier président, Felix Houphouët-Boigny.
Si aucun candidat n'est élu dès le premier tour, un second tour est prévu le 28 novembre. AP